Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal interpréter dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une meilleure compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier et accroître notre savoir.
Nous conseillons au lecteur de d’abord lire « salât coranique résumé » car cet article est particulièrement détaillé. Je vous conseille ensuite de revenir et de l’étudier à votre rythme car beaucoup de sections et détails ne figurent pas dans le résumé.

Dieu proclame dans le Coran que Son livre est pleinement détaillé (7:52, 6:114, 10:37) et que nous ne devons suivre aucun hadith autre que le Coran (7:185. 31:6, 45:6, 77:50). En dépit de cette proclamation claire et d’avertissements divins répétés dans le Coran (25:30, 6:112-113), les sunnites et les shiites ont choisi de se rebeller contre Allah et insistent à suivre des traditions et lois médiévales mises par écrit deux siècles après la mort du prophète pour les plus anciennes, et qui contredisent de façon flagrante l’esprit et la lettre du Coran (lapidation de l’adultère, tuer l’apostat, mutilation génitale féminine, etc…, lire l’article « Hadiths, l’Islam défiguré» sur ce website).
L’argument préféré des adversaires d’un Islam basé purement sur le Coran est le suivant : Si le Coran est réellement pleinement détaillé, où y trouvez-vous l’appel à la prière, le nombre des prières rituelles, ainsi que le nombre de rakaʿât par salât ? Quelles sont les plages horaires exactes pour les pratiquer ? Combien de fois se prosterne-t-on dans chaque rak’ah ? Où se trouve l’équivalent du tachahoud à la fin de chaque prière et que doit-t-on dire ? Comment fait-on ses ablutions, quel est le ton de la prière ? Comment faire la prière du vendredi et y a-t-il une preuve qu’il s’agit du sixième jour et de la prière de la mi-journée ? Cet article sera un grand test et risque de choquer ceux qui insistent à suivre coûte que coûte des hadiths autres que Dieu et Ses versets (39:45) et rejettent la proclamation d’Allah que Son Coran est pleinement détaillé. Nous allons en effet, s’il plaît à Dieu, répondre à toutes ces questions ainsi que beaucoup d’autres.
Cette étude va prouver que la structure de base de la prière traditionnelle sunnite et shiite est relativement bien préservée, bien que comportant des altérations substantielles qui contredisent le Coran. Cette étude démontrera que le Coran prescrit cinq prières journalières, dont quatre obligatoires (la prière de la nuit est en effet surérogatoire, tel que c’est d’ailleurs le cas dans la Bible).
Le nombre de prières journalières est codé mathématiquement à plusieurs niveaux dans le Coran, notamment au travers du nombre total de versets du premier au dernier mot « salât ». Nous démontrerons que le sens littéral de 15:87 ainsi que sa profonde relation mathématique avec la sourate 1 et ses sept versets élucident de façon décisive la question épineuse du nombre de raka’ât journaliers prescrits par Dieu dans le coran. Nous étudierons que la position clef de 15:87 définit le rythme de récitation de la prière rituelle au travers du nombre « sept » de plusieurs façons, notamment au travers de la fréquence du chiffre « 7 » (symbole de la fréquence de récitation des sept versets de la sourate 1) de 1:1 à 15:87.
Cette analyse prouvera que le Coran est exactement ce que Dieu proclame qu’il est : Pleinement détaillé. Le lecteur pourra juger par lui-même du décalage flagrant entre l’enseignement coranique et celui de l’islam traditionnel sunnite et shiite. Cet article s’efforce d’avoir une approche exhaustive sur le sujet de la prière rituelle et je comprends que tout le monde ne pourra lire d’emblée son intégralité. J’inviterai donc dans un premier temps le lecteur pris par le temps de parcourir la table des matières et de choisir les sections qui l’intéressent (vous pouvez taper un numéro de section particulier dans la fonction « trouver » de votre moteur de recherche pour accéder directement aux différentes sections), ou encore à lire directement la conclusion qui est un résumé détaillé de la plupart des sections. Idéalement, imprimer cet article sera le meilleur moyen de pouvoir l’étudier, le méditer et d’évaluer sa justesse.
Le secret de la prière rituelle dans le Coran :
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Nous t’avons donné [Ô Muhammad] les sept [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux [dans la salât], et le Coran (la récitation) sublime.
La colonne vertébrale de la salât repose sur ce verset, tel qu’il sera profusément démontré tout au long de cette étude.
Sommaire :
1. Salât : Définition
2. Qui enseigne la salât ? Le Coran, les hadiths et la sounnah, ou une combinaison des deux ?
3. Le Coran est-il pleinement détaillé ?
4. Où l’appel à la prière est-il mentionné dans le Coran ?
5. Avant d’en venir aux ablutions : Quelles sont les conditions requises pour faire la prière, et les règles d’hygiène qui y sont liées ?
6. Si on n’a pas besoin des hadiths pour faire la prière rituelle, où trouve-t-on le détail des ablutions dans le Coran ?
7. Où trouve-t-on dans le Coran que nous devons prier Pieds Nus ?
8. Dans quelle direction tourne-t-on nos visages pendant la prière rituelle, où se trouve la mosquée sacrée ?
8.1 Il faut tourner son visage vers la mosquée sacrée pendant la prière
8.2 Où est située la mosquée sacrée ?
8.3 Le peuple d’Israël au temps de Moïse priait en direction de la mosquée sacrée
9. Chaque fois que nous lisons (ou récitons) le Coran, nous devons chercher refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé
10. Quel ton doit-on utiliser pendant la prière ? Doit-on rester silencieux derrière l’imam ou pas ?
10.1 Le ton de la prière rituelle
10.2 Les croyants qui suivent l’imam lors d’une prière rituelle en groupe doivent-ils rester silencieux ou réciter à mi-voix, doivent-ils prononcer certaines paroles à haute voix ?
11. La prière en groupe
12. Quelles sont les positions successives pendant la prière et combien de fois se prosterne-t-on dans un rak’ah?
12.1 Se tenir debout, se courber et se prosterner
12.2 Deux prosternations successives et le takbir
12.2.1 Les deux prosternations successives
12.2.2 Le takbir
12.3 Position courbée : 56:96, 69:52
12.4 Position prosternée : 87:1
12.5 Comment se prosterne-t-on exactement ?
13. Les versets de base qui définissent le nombre de prières journalières dans le Coran
13.1 La prière de la tombée de la nuit (salât al ‘ishâ’, 24:58)
13.1.1 24:58
13.1.2 Exposer un mensonge historique : La signification réelle de « ‘ichâ » dans le Coran
13.2 La prière surérogatoire (nafilah) de la nuit
13.3 La prière de l’aube (salât al fajr, 24:58)
13.4 La prière médiane (al salât al woustâ, 2:238)
13.5 La prière de la mi-après-midi
13.5.1 définition
13.5.2 30:17 et 30:18
13.5.3 30:17-18 sont liés linguistiquement à 50:39-40
13.5.4 38:31 confirme que « ‘achiyyan » ne peut signifier « nuit »
13.5.5 Pourquoi « ’ashiyyan » en 30:18 signifie « à la mi-après-midi » et non pas « pendant l’après-midi »
13.6 Cinq prières journalières dans les évangiles
14. Confirmation mathématique des cinq prières journalières
15. Quelle sourate et combien de raka’ât récite-t-on dans la salât »
15.1 15:87: Définition des « sept en séries de deux » (sab’an min almathanî)
15.2 Le contexte de la sourate 15 lie 15:87 à la pratique de la salât
15.3 Preuves circonstancielles au sujet de la prière de deux rakaʿât dans l’islam sunnite et shiite
15.3.1 La prière du vendredi
15.3.2 L’Islam shiite
15.3.3 Hadith Bukhari (Sahih), volume 1, livre 8, numéro 346
15.4 Deux raka’ât dans chaque salât: Des preuves coraniques supplémentaires
15.5 Les versets qui montrent deux prosternations successives confirment également une prière de deux raka’ât
15.6 Le mot « prosternation » (al soujoûd) au singulier
15.7 La prière du danger : La permission de raccourcir la salât en 4:102-103 sous-entend une salât de deux rakaʿât en temps normal
15.8 La combinaison des verbes « se courber et se prosterner » dans le Coran prouve également une prière de deux raka’ât
15.9 La prière de deux raka’ât codée mathématiquement
15.9.1 Le mot « salât »
15.9.2 Le nombre de récitations journalières de la sourate 1 est codé directement en 15:87
15.9.3 Les deux tawâfs du hajj et sab’an al mathani
15.9.4 La fréquence du chiffre sept du début du coran (1:1) à 15:87
15.9.5 Tous les chiffres « 7 » de 1:1 à 15:87 y compris ceux présents dans le texte coranique
15.9.6 Addition de tous les nombres directement associés avec le chiffre « 7 » dans ce groupe de 343 versets (7×7×7)
15.9.7 Sourate 15, verset 87
15.9.8 Récapitulation des signes mathématiques qui démontrent que le verset 15:87 reflète le rythme de récitation de la sourate 1 en séries de deux dans les 5 prières rituelles
15.10 Les imams Sunnites et Shiites vraiment versés dans le coran et les hadiths savent que Dieu avait décrété 10 raka’ât au prophète dans le coran. Pourquoi ont-ils dévié en adoptant 17 raka’ât ?
16. Le Coran doit être récité en position debout pendant la salât
17. 50:39-40 impliquent les cinq périodes coraniques de prière et enseigne de glorifier Dieu à la fin du rituel de prosternation à la fin de deux raka’ât (confirmant ainsi le « Tachahoud »)
17.1 Définition de « soujoûd » dans le Lane Lexicon (édition de 1863)
17.2 Signification et implication de « adbâra al soujoûd » (« dans les dos de la prosternation »)
17.3 Quelle glorification finale (tachahoud) devons-nous réciter à la fin de la prière de deux raka’ât ?
17.3.1 Le tachahoud et la chahadah
17.3.2 Le secret du tachahoud dans le Coran
17.3.3 Le deuxième sens de « aux dos de la prosternation »
18. Peut-on réciter d’autres versets que la sourate 1 dans la salât ?
19. Les six périodes de temps coraniques qui définissent 24 heures
19.1. Période entre la disparition visuelle du soleil au coucher du soleil et la fin du crépuscule
19.2. La nuit noire
19.3. Période de l’aube (apparition de l’aube jusqu’avant le lever du soleil)
19.4. Période du matin (lever du soleil jusqu’au soleil au zénith)
19.5. Les deux périodes à partir du soleil au zénith jusqu’à la mi-après-midi et de la moitié de l’après-midi jusqu’au coucher du soleil
20. La prière rituelle a été prescrite à des horaires spécifiques
20.1 Première prière : Prière de la tombée de la nuit (salât al ‘ichâ’ = صلوة العشاء)
20.2 Deuxième prière : La prière « Nafilah » (surérogatoire) de la nuit
20.3 Troisième prière : La prière de l’aube (صلوة الفجر)
20.4 Quatrième prière : La Prière médiane (الصَّلَوة الْوُسْطَىٰ)
20.5 Cinquième prière : La prière de la mi-après-midi
21. Les prières canoniques et les points cardinaux
22. Quelle est la vraie position pendant la journée de « al salât al woustâ » : Le miracle mathématique de 2:238
22.1 Des propriétés mathématiques remarquables définissent la signification de « al salât al woustâ »
22.2 Nous devons sauvegarder les prières rituelles quatre fois par jour
23. La prière du vendredi
23.1 La semaine de sept jours dans le Coran
23.2 La raison pour laquelle « le jour du rassemblement » est le sixième jour de la semaine
23.2.1 La valeur mathématique des six premiers jours de la semaine islamique
23.2.2 L’intersection entre les mots « salât » et « jour »
23.2.3 Le système des 365 mots « jour » fonctionne comme un calendrier
24. Pourquoi 67 formes simples du mot « salât » dans le Coran ?
25. La fréquence du mot « al salât » (V.M. 162) est en phase avec le nombre de prières obligatoires et la Ka’bah
26. Le mot « jour » reflète le nombre de versets de la sourate 1 récités dans 4 prières journalières obligatoires
27. Le mot « Qiblah » apparaît quatre fois
28. Est-ce que « salâm » ou « Salâmoun ‘alaykoum » (habituellement récité à la fin de la prière) fait partie du rituel de la salât ?
29. Prier dans des circonstances inhabituelles
30. Pouvons-nous rattraper une prière en la faisant plus tard ?
31. Est-ce que jeûner pendant le mois de ramadan et ne pas manger de porc est suffisant pour être musulman ? Faire sa prière est-il obligatoire pour faire partie de la communauté musulmane ?
32. Qui hérite du paradis en Islam
33. La salât et tous les rituels de l’Islam ont été révélés à Abraham et non pas Mohammed, tous les messagers et prophètes ont pratiqué la prière rituelle telle que décrite dans le Coran
34. Une personne qui ne pratique pas la salât et ne s’acquitte pas de la zakât peut-elle se rendre dans une mosquée ?
35. Une femme peut-elle prier quand elle est indisposée ?
36. A-t-on le droit d’interdire aux femmes l’accès aux mosquées ?
37. Une femme peut-elle diriger la prière rituelle en présence d’hommes ou faire l’appel à la prière ?
38. Pourquoi satan veut vous nous empêcher à tout prix de faire la prière rituelle
39. Une société musulmane institutionnalise la salât et la zakât
40. L’islam sunnite prétend qu’il faut mettre à mort une personne qui ne fait pas sa prière rituelle. Que dit le Coran à ce sujet ?
41. Une vue d’ensemble des buts et bienfaits de la prière rituelle
42. La prière funéraire d’après le Coran
43. La prière rituelle dans le Coran
Conclusion
1. Salât : Définition
La racine du mot « Salât » (صلوة) est « Salâ » (صلو), « avoir le centre du dos courbé », « ressentir une douleur dans le bas du dos » (Dictionary of the Holy Quran, par Omar). Le verbe « sallâ » (صلى) signifie « faire la prière rituelle » dans le contexte coranique, dans le sens qu’il s’agit « d’établir une relation ou un contact » avec notre Créateur en pratiquant la prière rituelle qu’Il a décrétée à cet effet. Il est impossible de traduire en français par un seul mot la vraie signification du mot « salât ». « Rituel de prière pour établir une communication avec Dieu » donnerait une idée assez précise, et l’expression plus simple « prière rituelle » a été choisie dans cette étude.

Ci-dessus, le Dictionnaire classique d’Edward Lane définit le verbe « sallâ » comme signifiant « il a prié, supplié, pétitionné » : et en particulier « il a effectué l’acte de prière divinement décrété et désigné par le mot salât ».

Le dictionnaire d’Edward Lane indique que le mot « salât » est « utilisé pour signifier un certain mode de prière bien connu, ou manière, [de service religieux,] car il inclut la prière ; [la prière divinement assignée;] l’une des « salawât » (prières) divinement assignées ; un certain service religieux qui comprend le roukou (baisser la tête de telle sorte que les mains touchent les genoux) et le soujoud (prosternation de sa personne d’une manière particulière)… »
Le Coran fonctionne d’une façon très simple en ce qui concerne la prière rituelle : Dieu est Omnipotent, Il contrôle toutes choses, et Il a fait en sorte que malgré la corruption qui est venue entacher la prière rituelle en raison des hadiths et de la sounnah, sa structure de base a été préservée afin que nous comprenions le langage du Coran lié à la prière rituelle, tel qu’il sera prouvé tout au long de cette étude.
2. Qui enseigne la salât ? Le Coran, les hadiths et la sounnah, ou une combinaison des deux ?
حَافِظُوا عَلَى الصَّلَوَاتِ وَالصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ وَقُومُوا لِلَّهِ قَانِتِينَ
(2:238) Sauvegardez les prières rituelles (al salawât), et la prière médiane (al salât al woustâ), et tenez-vous debout devant Dieu (pendant la salât) avec humilité.
فَإِنْ خِفْتُمْ فَرِجَالًا أَوْ رُكْبَانًا فَإِذَا أَمِنتُمْ
فَاذْكُرُوا اللَّهَ كَمَا عَلَّمَكُم مَّا لَمْ تَكُونُوا تَعْلَمُونَ
(2:239) Et si vous éprouvez de la crainte, alors [priez] à pied ou en conduisant votre monture. Et quand vous êtes en sécurité, alors rappelez-vous de Dieu comme Il vous (vous = tous les musulmans à toutes époques) a enseigné ce que vous ignoriez.
Nous voyons que c’est Dieu Lui-même qui nous enseigne la salât. Mohammed nous a initialement transmis la salât en la pratiquant avec les autres musulmans grâce à sa compréhension profonde du Coran lorsque ce dernier a été révélé dans son cœur. Après sa mort, c’est le Coran qui confirme l’enseignement initial et nous enseigne la salât, et, si besoin est, la rectifie à chaque fois qu’il y a altération du rituel originel. Il nous suffit donc d’étudier le Coran en profondeur et de le suivre exclusivement (17:46, 7:52, 10:37) pour identifier et comprendre le rituel révélé par Dieu.
3. Le Coran est-il pleinement détaillé ?
أَفَغَيْرَ اللَّهِ أَبْتَغِي حَكَمًا وَهُوَ الَّذِي أَنزَلَ إِلَيْكُمُ الْكِتَابَ مُفَصَّلًا وَالَّذِينَ آتَيْنَاهُمُ
الْكِتَابَ يَعْلَمُونَ أَنَّهُ مُنَزَّلٌ مِّن رَّبِّكَ بِالْحَقِّ فَلَا تَكُونَنَّ مِنَ الْمُمْتَرِينَ
(6:114) Pourquoi donc aurais-je recours à autre que Dieu comme juge, alors qu’Il est Celui qui vous a révélé le livre pleinement détaillé ?! Ceux à qui nous avons donné le livre savent [pertinemment] qu’il s’agit de la vérité révélée par ton Seigneur. Alors ne sois pas du nombre de ceux qui doutent ! (voir également 7:52, 10:37).
Remettre en cause ce qu’Allah a Lui-même proclamé mot pour mot dans le Saint Coran revient à sombrer dans l’incrédulité. Dieu est celui qui nous a enseigné la salât dans le Coran, et a protégé sa structure de base afin que nous puissions identifier et comprendre les enseignements du Coran pleinement détaillé, et si besoin est rectifier toute altération. Même entre les ennemis jurés que sont les sunnites et les chiites, la prière du matin et du vendredi est, par exemple, quasiment strictement identique.
Le Coran est conçu (1) pour enseigner la salât et (2) pour prévenir et si besoin est rectifier toute tentative de corruption.

4. Où l’appel à la prière est-il mentionné dans le Coran ?
Trois versets mentionnent la pratique de l’appel à la prière en Islam. Citons tout d’abord les deux qui sont les plus évidents :
وَإِذَا نَادَيْتُمْ إِلَى الصَّلَوةِ اتَّخَذُوهَا هُزُوًا وَلَعِبًا ذَٰلِكَ بِأَنَّهُمْ قَوْمٌ لَّا يَعْقِلُونَ
(5:58) Quand vous faites l’appel à la prière (salât), ils en font un objet de dérision et de moquerie; ce parce qu’ils sont des gens dénués de tout entendement.
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا نُودِيَ لِلصَّلَوةِ مِن يَوْمِ الْجُمُعَةِ فَاسْعَوْا
إِلَىٰ ذِكْرِ اللَّهِ وَذَرُوا الْبَيْعَ ذَٰلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ
(62:9) O vous qui croyez, quand l’appel à la prière (salât) est effectué le jour du rassemblement (vendredi), alors hâtez-vous vers le rappel de Dieu, et abandonnez tout commerce. C’est mieux pour vous, si (seulement) vous saviez.
Ce que nous apprenons de ces versets est que le verbe utilisé pour référer à l’appel à la prière est le verbe « nâdâ » (نادي = appeler à haute voix, forme III). Si l’on veut désigner la personne qui « appelle à haute voix » à la prière selon les respectant les lois de l’arabe coranique, il faut former un participe actif directement à partir du verbe « nâdâ » (il s’agit en l’occurrence du mot « mounâdiyoun » = مُنَادِيٌ, forme III). C’est en appliquant cette règle simple que l’on identifie le verset qui mentionne la personne qui effectue l’appel à la prière dans le Coran, ainsi que les mots qu’elle récite :
رَّبَّنَا إِنَّنَا سَمِعْنَا مُنَادِيًا يُنَادِي لِلْإِيمَنِ أَنْ آمِنُوا بِرَبِّكُمْ فَآمَنَّا
رَبَّنَا فَاغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا وَكَفِّرْ عَنَّا سَيِّاتِنَا وَتَوَفَّنَا مَعَ الْأَبْرَارِ
(3:193) Notre Seigneur, en vérité nous avons entendu un appeleur appeler à la foi : « Ayez foi en votre Seigneur ! » ; Alors nous avons cru. Notre Seigneur, pardonne-nous donc nos péchés et efface nos mauvaises actions et fais que nous mourrions en étant du nombre des véridiques.
L’appel à la prière coranique est donc « آمِنُوا بِرَبِّكُمْ » (âminoû bi rabbikum = « Ayez foi en votre Seigneur ! »). Ceci implique que les mots « adhân » (أَذَان = proclamation) et « mouadhin » (مُؤَذِّن = annonceur) que l’on trouve dans les hadiths en relation avec l’appel à la prière sont une corruption de la langue arabe coranique. Les mots « adhân » et « mouadhin » apparaissent bien dans le Coran, mais ont une signification différente de celle des hadiths et ne sont jamais liés à l’appel à la prière.
Le contexte de 3:193 est défini par les versets 3:191-193, et il apparaît que le verset 3:191 est directement lié à la pratique des prières rituelles, ce qui ressort clairement quand on compare 3:191 avec le verset 4:103 qui utilise le même verbe et les mêmes mots dans le même ordre et à trait à la pratique de la salât à des horaires spécifiques en cas de danger ou en conditions normales.
« La salât » symbolise « la foi » en Dieu dans le Coran, de même que la « zakât » symbolise « les bonnes actions » (2:277). C’est pourquoi l’appel à la prière coranique va droit au but en appelant : « Ayez foi en votre Seigneur ! ».
Ni le nom du prophète ni aucun autre nom n’est mentionné à côté du nom de Dieu, (voir 39:45) dans l’appel à la prière coranique, contrairement à l’« adhân » sunnite et shiite qui est dérivé de hadiths corrompus, à savoir de « hadiths autres que Dieu et Ses versets » (45:6).
Je vous conseille de lire l’article au sujet de l’« appel à la prière coranique » concernant tous les détails prouvant que « âminoû bi rabbikoum » (آمِنُوا بِرَبِّكُمْ = « Ayez foi en votre Seigneur! ») est bien l’appel à la prière décrété dans le Coran. Il peut être récité une ou plusieurs fois à la suite (par exemple une minute), car rien ne l’interdit dans le Coran, et le but est de rappeler aux croyants et à la race humaine quand vient l’heure de la prière rituelle. Nous verrons plus loin que la prière de la nuit étant surérogatoire (17:79), il n’y a donc que quatre prières obligatoires sur cinq (au coucher du soleil, à l’aurore, à la mi-journée et à la mi-après-midi), ce qui implique donc quatre appels à la prière par jour.
La valeur mathématique de l’appel à la prière est 362 (آمِنُوا بِرَبِّكُمْ = « Ayez foi en votre Seigneur ! », V.M. 362) et si nous la combinons avec la valeur mathématique du mot « al salât » (V.M. 162) il est intéressant que nous obtenons le résultat suivant :
362 (آمِنُوا بِرَبِّكُمْ = « ayez foi en votre Seigneur ») + 162 (الصلوة = al salât) = 524 = 4 × 131 (V.M. « salât »).
Et Dieu est Savant.
5. Avant d’en venir aux ablutions : Quelles sont les conditions requises pour faire la prière, et les règles d’hygiène qui y sont liées ?
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَقْرَبُوا الصَّلَوةَ وَأَنتُمْ سُكَارَىٰ حَتَّىٰ تَعْلَمُوا مَا تَقُولُونَ
وَلَا جُنُبًا إِلَّا عَابِرِي سَبِيلٍ حَتَّىٰ تَغْتَسِلُوا وَإِن كُنتُم مَّرْضَىٰ أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍ أَوْ
جَاءَ أَحَدٌ مِّنكُم مِّنَ الْغَائِطِ أَوْ لَامَسْتُمُ النِّسَاءَ فَلَمْ تَجِدُوا مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا
طَيِّبًا فَامْسَحُوا بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَفُوًّا غَفُورًا
(4:43) O vous qui croyez, ne prenez point part à la prière rituelle (salât) si vous êtes intoxiqués jusqu’à tant que vous sachiez ce que vous dîtes, ni [lorsque vous êtes] impurs – à moins que vous ne soyez en route – [et attendez] jusqu’à tant que vous vous soyez soigneusement lavés. Si vous êtes malades ou en voyage, ou que l’un d’entre vous est allé aux toilettes, ou que vous ayez eu une relation de nature intime avec les femmes, et que vous ne trouviez pas d’eau (d’après le Coran, c’est avec de l’eau qu’on se lave), touchez de la terre propre et frottez [doucement] vos visages et vos mains. En vérité Dieu est celui qui absout les péchés, celui qui pardonne.
On ne peut faire la prière en état d’intoxication ou d’impureté. Précisons que l’alcool et les drogues sont strictement interdits en Islam (2:219, 5:90), mais que le Coran prend tous les cas de figure en ligne de compte, même de ceux qui s’égarent. satan connaît la nature humaine et veut que les gens qui sont intoxiqués soient déprimés, se sentent coupables et tombent encore plus bas en oubliant Dieu et en délaissant la prière rituelle. L’un des messages de 4:43 est que quel que soit le cas de figure, personne ne doit jamais abandonner la prière rituelle. La pratiquer force les gens à rester sobre et les empêche de tomber en état de dépendance car on ne peut prier en état d’ébriété par exemple. La salât est obligatoire quatre fois par jour (nous y reviendrons plusieurs fois dans cette étude) sur un total de cinq prières journalières, et le croyant est vite confronté à choisir entre deux modes de vie complètement incompatibles. Nous reviendrons plus loin au fait que l’un des buts de la prière rituelle est de tenir les croyants à l’écart du mal et des vices de la société.
4:43 nous enseigne également l’importance cruciale de « savoir ce que l’on dit » pendant la prière, ce qui devrait être une leçon pour ces millions de musulmans de par le monde qui récitent la prière en arabe sans même comprendre un seul mot de ce qu’ils disent, et n’ont même pas l’excuse d’être intoxiqués. Chaque musulman devrait au moins comprendre et connaître par cœur la signification de la sourate 1 dans sa propre langue, puisqu’on la récite systématiquement pendant la prière, et parce que cela permet ainsi de prier de façon intelligente n’importe où et avec n’importe quel musulman de par le monde.
Le verset ci-dessus, même s’il mentionne les ablutions sèches, n’est pas celui qui détaille les ablutions classiques avant la prière. Il établit par contre les règles d’hygiène du musulman et comporte à ce sujet deux parties distinctes :
– Il définit d’abord qu’il ne faut pas faire la prière si on est intoxiqué ou en état d’impureté (défini dans le verset par le fait d’aller aux toilettes ou d’avoir un rapport sexuel) à moins de se laver soigneusement, sauf si on est sur la route et qu’on n’a pas le choix. Le verbe « taghtasilou » (تَغْتَسِلُ, « se laver soigneusement » ou « prendre un bain », forme VIII) utilisé dans le verset est employé en tant que participe passif en 38:42 où il signifie « un endroit où se baigner » (مغتسل = moughtasaloun). Il s’agit du verset où Job reçoit l’ordre de frapper le sol avec son pied, ce qui révèle une source où il peut se baigner et boire pour soigner son infection grâce aux qualités médicinales de la source.
– On doit donc se laver soigneusement avec de l’eau en revenant des toilettes, ainsi que si on a eu des relations de nature intime.
Contrairement à l’interprétation sunnite erronée, le fait de devoir obligatoirement prendre un bain en état d’impureté (par exemple après un rapport sexuel) n’est pas obligatoire, même si c’est évidemment souvent préférable, car sinon 4:43 impliquerait qu’il faudrait également prendre un bain systématiquement en revenant des toilettes (!). Un bain complet ou une douche n’est pas toujours possible ou pratique selon la situation et Dieu le sait : Il a fait de notre religion une religion facile à pratiquer (20:2) et le verset indique donc qu’il faut simplement se laver soigneusement lorsqu’on est aux toilettes ou après eu avoir des rapports de nature intime et non pas nécessairement prendre un bain. De même, la légende selon laquelle on doit refaire ses ablutions après avoir simplement fait un vent (c.à.d. après avoir eu des gaz) est une invention des hadiths sans le moindre fondement coranique, tout simplement car cela ne répond pas à la définition de l’état d’impureté dans le Coran telle que défini en 4:43, à savoir aller aux toilettes ou avoir un rapport sexuel.
– Le Coran est pleinement détaillé et 4:43 explique d’autre part que faire lorsqu’on manque d’eau pour se purifier (ablutions sèches).
– Le but des règles d’hygiène et des ablutions est, en plus de l’extrême importance de la propreté en général en Islam, de se présenter en état de pureté physique devant Dieu pour faire la prière de même que de ses prochains lors d’une prière en groupe. La propreté et pureté physique a aussi un impact positif sur l’état d’esprit avant, pendant et après la prière rituelle.
En résumé, 4:43 indique qu’il faut être en pleine possession de ses moyens intellectuels, c’est-à-dire ne pas être intoxiqué, pendant la prière, ni être impur, ainsi que les cas de figure qui définissent l’état d’impureté (aller aux toilettes ou avoir une relation intime avec une femme), auxquels cas il faut se laver soigneusement avec de l’eau ou à défaut, symboliquement avec de la terre propre.
6. Si on n’a pas besoin des hadiths pour faire la prière rituelle, où trouve-t-on le détail des ablutions dans le Coran ?
Le rituel d’ablutions comporte quatre étapes selon 5:6, ni plus, ni moins; les ablutions sèches et autres situations particulières sont également à nouveau détaillées:
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلَوةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ
وَامْسَحُوا بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ وَإِن كُنتُمْ جُنُبًا فَاطَّهَّرُوا وَإِن كُنتُم
مَّرْضَىٰ أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍ أَوْ جَاءَ أَحَدٌ مِّنكُم مِّنَ الْغَائِطِ أَوْ لَامَسْتُمُ النِّسَاءَ فَلَمْ تَجِدُوا
مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا طَيِّبًا فَامْسَحُوا بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُم مِّنْهُ مَا يُرِيدُ اللَّهُ لِيَجْعَلَ
عَلَيْكُم مِّنْ حَرَجٍ وَلَٰكِن يُرِيدُ لِيُطَهِّرَكُمْ وَلِيُتِمَّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكُمْ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ
(5:6) Ô vous qui croyez, quand vous êtes debout dans l’intention de faire la prière rituelle alors (1) lavez vos visages, (2) puis lavez vos mains jusqu’aux coudes, (3) et oignez vos têtes et (4) vos pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Mais si vous êtes malades ou en voyage, que quiconque d’entre vous revienne des toilettes, ou que vous ayez eu des relations de nature intime avec les femmes, et que vous ne trouviez pas d’eau, alors touchez de la terre propre, et frottez vos visages et vos mains avec elle. Dieu ne souhaite pas vous causer de difficultés mais souhaite vous purifier et parfaire ses bienfaits envers vous afin que vous soyez reconnaissants.
5:6 décrit quatre étapes pour faire ses ablutions :
1. lavez vos visages,
2. lavez vos mains jusqu’aux coudes,
3. oignez vos têtes.
4. (oignez) vos pieds jusqu’aux chevilles.
Toute étape supplémentaire ajoutée au rituel ci-dessus est une corruption du rituel coranique décrété par Allah.
– L’Islam sunnite invente des étapes supplémentaires pour les ablutions (laver la bouche, le nez, les oreilles) et prétend qu’il faut se laver trois fois à chaque étape : C’est une déformation du rituel révélé par Allah et que rien ne peut abroger ou compléter car il est pleinement détaillé. Si vous êtes très sale, il est possible que vous deviez laver vos mains plus que trois fois ; si vous êtes propre, une seule fois suffira, et c’est à chacun d’apprécier.
De même que 4:43, 5:6 confirme qu’aller aux toilettes et avoir des rapports intimes avec une femme définissent l’état d’impureté et la nécessité de se laver avec de l’eau.
Remarque: Il n’est pas obligatoire de se laver les pieds à chaque fois car 5:6 utilise le verse « oindre » (امْسَحُوا = imsahû = « oignez ») à la fois pour la tête et les pieds. Si vos pieds sont sales, il est évidemment préférable de les laver, mais le minimum requis est simplement de les oindre, de même que l’on fait avec les cheveux. Le verbe « oindre » ouvre donc la possibilité de se laver les pieds, mais ce n’est certainement pas une obligation comme le prétendent les sunnites.
Concernant la nécessité de refaire ses ablutions, 5:6 décrète que « quand vous êtes debout dans l’intention de faire la prière rituelle alors (1) lavez vos visages, (2) puis lavez vos mains jusqu’aux coudes, (3) et oignez vos têtes et (4) vos pieds jusqu’aux chevilles…
Il faut donc par définition les refaire avant chaque prière, lesquelles doivent obligatoirement être faites à l’heure, normalement juste après l’appel à la prière (ce n’est pas pour rien qu’il y a un appel à la prière en islam !). L’Islam est une religion de bon sens, et si par exemple vous êtes amené à faire la prière de la mi-journée (définie plus loin) à peine quelques minutes avant la prière du milieu de l’après-midi, vous êtes déjà en état de pureté d’ablutions et les refaire à nouveau n’aurait aucun sens. Mais en règle générale, il faut prier dès après l’appel à la prière et il faut refaire ses ablutions à chaque fois.
L’islam sunnite prétend qu’il n’est pas nécessaire de refaire ses ablutions si vous n’êtes pas allé aux toilettes, n’avez pas fait de vent et que vous n’avez pas eu de rapport sexuel. Comme d’habitude avec les hadiths et la sounnah, ces derniers contredisent l’enseignement coranique qui exige de refaire ses ablutions chaque qu’on se lève pour faire la prière.
– 5:6 nous ordonne de laver nos pieds avant la prière, ce qui est une première indication que nous devons prier pieds-nus. La section suivante nous en dit plus :
7. Où trouve-t-on dans le Coran que nous devons prier Pieds Nus ?
فَلَمَّا أَتَاهَا نُودِيَ يَا مُوسَىٰ
(20:11) Alors quand il y parvint, il fut appelé: « Ô Moïse,
إِنِّي أَنَا رَبُّكَ فَاخْلَعْ نَعْلَيْكَ إِنَّكَ بِالْوَادِ الْمُقَدَّسِ طُوًى
(20:12) En vérité Je suis Ton Seigneur, donc enlève tes sandales. En vérité, tu es dans la vallée sacrée de Touwa,
وَأَنَا اخْتَرْتُكَ فَاسْتَمِعْ لِمَا يُوحَىٰ
(20:13) Et Je t’ai choisi, donc écoute ce qui est révélé :
إِنَّنِي أَنَا اللَّهُ لَا إِلَٰهَ إِلَّا أَنَا فَاعْبُدْنِي وَأَقِمِ الصَّلَوةَ لِذِكْرِي
(20:14) En vérité Je suis Dieu, il n’y a point de divinité si ce n’est Moi. Alors adore-Moi et fais la prière rituelle (salât) pour te rappeler de Moi. »
– Moïse a reçu le commandement divin d’enlever ses sandales par respect pour Dieu et pour faire la prière rituelle : C’est pour cela que nous enlevons nos chaussures dans les mosquées et tout endroit où nous nous apprêtons à faire la prière.
Certaines coranistes qui veulent tout réinventer prétendent qu’il n’est pas nécessaire de prier pieds nus et que la raison pour laquelle Moïse a dû enlever ses chaussures était qu’il se trouvait dans la vallée sacrée de Touwa. C’est de toute évidence faux, car sinon il aurait également dû par la suite voyager pieds nus dans toute la vallée de Touwa et Dieu n’impose jamais d’absurdité.
8. Dans quelle direction tourne-t-on nos visages pendant la prière rituelle, où se trouve la mosquée sacrée ?
8.1 Il faut tourner son visage vers la mosquée sacrée pendant la prière
قَدْ نَرَىٰ تَقَلُّبَ وَجْهِكَ فِي السَّمَاءِ فَلَنُوَلِّيَنَّكَ قِبْلَةً تَرْضَاهَا فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ
الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَحَيْثُ مَا كُنتُمْ فَوَلُّوا وُجُوهَكُمْ شَطْرَهُ وَإِنَّ الَّذِينَ أُوتُوا
الْكِتَابَ لَيَعْلَمُونَ أَنَّهُ الْحَقُّ مِن رَّبِّهِمْ وَمَا اللَّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا يَعْمَلُونَ
(2:144) Certes, nous t’avons vu (Ô Mohammed) tourner ton visage vers les cieux; Nous allons donc te diriger vers une Qiblah qui te siéra. Alors (1) tourne (Ô Mohammed) ton visage vers la mosquée sacrée ! (2) Et où que vous soyez, tournez vos visages en sa direction ! Et ceux qui ont reçu le livre (avant vous) savent pertinemment qu’il s’agit de la vérité émanant de leur Seigneur ; Dieu n’est jamais oublieux de leur comportement.
وَمِنْ حَيْثُ خَرَجْتَ فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ
وَإِنَّهُ لَلْحَقُّ مِن رَّبِّكَ وَمَا اللَّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا تَعْمَلُونَ
(2:149) Et où que tu ailles, (3) tourne (Ô mohammed) ton visage en direction de la mosquée sacrée ! C’est certes la vérité de la part de ton Seigneur, et Dieu n’est pas inconscient de ce que vous faites.
وَمِنْ حَيْثُ خَرَجْتَ فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَحَيْثُ مَا كُنتُمْ
فَوَلُّوا وُجُوهَكُمْ شَطْرَهُ لِئَلَّا يَكُونَ لِلنَّاسِ عَلَيْكُمْ حُجَّةٌ إِلَّا الَّذِينَ ظَلَمُوا
مِنْهُمْ فَلَا تَخْشَوْهُمْ وَاخْشَوْنِي وَلِأُتِمَّ نِعْمَتِي عَلَيْكُمْ وَلَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ
(2:150) Et où que tu ailles, (4) tourne (Ô Mohammed) ton visage en direction de la mosquée sacrée ! (5) Et ou que vous soyez, tournez vos visages en sa direction ! Afin que les gens n’aient point de prétexte contre toi, à l’exception de ceux parmi eux qui sont injustes. Alors ne les craignez pas ; Craignez-moi ! Afin que je parachève ma faveur à votre égard, et afin que vous soyez guidés.
– Le Coran indique que nous devons tourner nos visages en direction de la mosquée sacrée pendant la prière. Le langage du Coran est hautement symbolique et la lecture de ces trois versets rapprochés (2:144 et 2:149-150) révèle que le saint prophète et les croyants ont reçu le commandement à l’impératif de tourner leur visages en tout cinq fois en direction de la mosquée sacrée :
– Mohammed reçoit l’ordre de tourner son visage trois fois vers la Mecque.
– Les croyant reçoivent l’ordre de tourner leurs visages deux fois.
Ceci confirme donc implicitement cinq prières journalières.
8.2 Où est située la mosquée sacrée ?
Certains égarés parmi les coranistes tentent de manipuler la signification du Coran en prétendant que la mosquée sacrée ne se trouve pas à La Mecque. Ce mensonge abject est facile à démonter car le Coran mentionne La Mecque nommément en 48:24 et directement en relation avec la mosquée sacrée et la pratique des rituels du pèlerinage (48:25, 48:27):
وَهُوَ الَّذِي كَفَّ أَيْدِيَهُمْ عَنكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ عَنْهُم بِبَطْنِ مَكَّةَ مِن
بَعْدِ أَنْ أَظْفَرَكُمْ عَلَيْهِمْ وَكَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرًا
(48:24) Il est Celui qui a empêché leurs mains de vous porter atteinte, de même que vos mains, au sein de la Mecque, après vous avoir accordé la victoire sur eux ; et Dieu a été témoin de tout ce que vous avez fait. (48:25) Ils sont ceux qui ont rejeté la foi, vous ont maintenu à l’écart de la mosquée sacrée, et ont empêché vos sacrifices d’atteindre leur destination légitime (il s’agit ici du sacrifice pendant le hajj). Et s’il n’en était qu’il y avait des hommes et des femmes croyants que vous ne connaissiez pas et que vous auriez annihilés, et qui vous auraient [également] porté atteinte sans que vous soyez au courant de la situation… : C’est ainsi que Dieu embrasse de Sa miséricorde qui Il veut. S’ils avaient été [un groupe] distinct, Nous aurions certainement infligé à ceux qui ont rejeté la foi une rétribution douloureuse. ….. (48:27) Dieu a assurément exaucé le songe prémonitoire du messager : « En vérité, vous entrerez dans la mosquée sacrée, s’il plaît à Dieu, en toute sécurité, en vous ayant rasé la tête, ou écourté [vos cheveux], et sans ressentir la moindre crainte ». Car Il savait ce que vous ne saviez pas, et a, de plus, parallèlement préparé le terrain pour une victoire imminente.
Il faut vraiment être égaré et manquer de sincérité pour se laisser manipuler par les mensonges coranistes.
Remarque: Lorsque nous tournons nos visages vers la mosquée sacrée pour la prière rituelle, il ne devrait jamais y avoir le moindre doute quant à la direction à suivre: C’est la distance la plus courte (comme lorsque vous prenez un avion vers La Mecque pour y faire le pèlerinage) et il faut donc suivre une ligne parfaitement droite (compte tenu de la rotondité de la terre bien sûr). Un moyen très simple de déterminer la direction à suivre au degré près, est Google Earth : Vous pouvez pointer directement sur votre maison et tracer une ligne droite dont l’extrémité est située au centre de la Ka’bah, tout en tenant compte de la rotondité de la terre. C’est à quel point Google Earth est précis. Il suffit ensuite de zoomer sur votre maison et de prendre un repère visuel situé à proximité et dans le champ de la ligne tracée en direction de la Mecque et vous aurez déterminé une Qiblah parfaite. Il y a bien sûr également plusieurs applications que l’on peut installer sur son téléphone portable et qui définissent cette direction avec plus ou moins de précision (la direction diffère parfois légèrement selon les applications) grâce à une boussole virtuelle.
8.3 Le peuple d’Israël au temps de Moïse priait en direction de la mosquée sacrée
Tel qu’indiqué en 2:144, les vrais experts de la Bible parmi les juifs et les chrétiens savent pertinemment (même s’ils le dénient publiquement) que La Mecque (anciennement Becca) était la Qiblah (direction) pour faire la prière rituelle, ainsi que le lieu de pèlerinage (Hajj) du peuple d’Israël (Psaume 84:5-6, Esaïe 60, Coran 3:96, 48:24).
Dieu a également ordonné au peuple de Moïse de transformer leurs maisons en Qiblahs (sanctuaires où l’on fait la prière rituelle orientés vers la mosquée sacrée) :
وَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ مُوسَىٰ وَأَخِيهِ أَن تَبَوَّآ لِقَوْمِكُمَا بِمِصْرَ بُيُوتًا
وَاجْعَلُوا بُيُوتَكُمْ قِبْلَةً وَأَقِيمُوا الصَّلَوةَ وَبَشِّرِ الْمُؤْمِنِينَ
(10:87) Et nous avons inspiré Moïse et son frère (Aaron): « Etablissez (forme plurielle duelle) votre peuple en Egypte dans des maisons, et faites de vos maisons des Qiblahs (sanctuaires où l’on s’oriente vers la Maison Sacrée de la Mecque pour prier) et faites la prière rituelle (salât) »; et annonce (Ô Mohammed, deuxième personne du singulier) la bonne nouvelle aux croyants.
Le mot « Qiblah » signifie « direction » et implique en islam l’orientation vers la mosquée Sacrée construite par Abraham et Ismaël.
Le Coran implique que Moïse connaissait très bien le rituel du hajj à la mosquée sacrée puisqu’il s’est engagé auprès de son beau-père à travailler pour son compte huit à dix « pèlerinages » (c.à.d. « années lunaires ») lorsqu’il s’est marié à sa fille au pays de Madian (voir 28:27).
Le Coran implique donc par définition que Moïse connaissait parfaitement l’existence du hajj à la mosquée sacrée bâtie par Abraham et Ismaël et par extension tour les rituels de l’islam révélés à Abraham (voir 20:14 cité précédemment).
Remarque : Reuel (son nom d’après le livre de l’exode) était le beau-père de Moïse, et prêtre au pays de Madian (exode 2:16); Moïse connaissait donc à ce titre les rituels de l’Islam révélés à Abraham (salât, zakât, jeûne de Ramadan et hajj), en plus du fait que Dieu lui ait ordonné directement de pratiquer la salât (20:14). Le Coran nous indique qu’il était musulman car il compte les années en « pèlerinages » (hajj au pluriel). Moïse a donc vécu dans un foyer madianite (arabe) musulman pendant une dizaine d’années.
Le verset 10:87 nous enseigne donc qu’au retour de Moïse en Egypte du pays de Madian, Moïse et Aaron reçurent l’inspiration d’ordonner à leur peuple de faire de leur maison des « qiblahs » pour y « pratiquer la salât », c’est-à-dire dans le contexte coranique de prier en direction de la mosquée sacrée de Becca (aujourd’hui Mecca). Veuillez Noter le changement à la deuxième personne du singulier en fin de verset qui indique que Mohammed reçoit l’ordre de transmettre ce même commandement aux croyants afin que nous fassions de même. Ceci explique pourquoi un foyer musulman est un endroit très spécial, à savoir une « qiblah », c’est à dire un sanctuaire dédié à Dieu où se pratique la salât en direction de la Mecque. Cela explique également pourquoi les musulmans enlèvent typiquement leurs chaussures à la maison, car il s’agit d’un véritable sanctuaire de prière dédié à Dieu.
9. Chaque fois que nous lisons (ou récitons) le Coran, nous devons chercher refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé :
فَإِذَا قَرَأْتَ الْقُرْآنَ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ
(16:98) Quand vous lisez/récitez le Coran, vous devez chercher refuge auprès de Dieu contre satan le reprouvé.
– Quand nous nous tenons debout pour commencer la prière et que nous nous apprêtons à réciter le Coran, les croyants répondent au commandement ci-dessus de la façon suivante :
« Je cherche refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé » (اعوذ بالله من الشيطن الرجيم = a’oudhou billahi mina chhhaytani rrajîm).
En d’autres termes, cette phrase est récitée juste avant de commencer la salât ou de réciter ou lire le Coran en général.
10. Quel ton doit-on utiliser pendant la prière ? Doit-on rester silencieux derrière l’imam ou pas ?
10.1 Le ton de la prière rituelle
قُلِ ادْعُوا اللَّهَ أَوِ ادْعُوا الرَّحْمَٰنَ أَيًّا مَّا تَدْعُوا فَلَهُ الْأَسْمَاءُ الْحُسْنَىٰ
وَلَا تَجْهَرْ بِصَلَاتِكَ وَلَا تُخَافِتْ بِهَا وَابْتَغِ بَيْنَ ذَٰلِكَ سَبِيلًا
(17:110) Dis: « invoquez Dieu, ou invoquez-le Tout Clément; quel que soit (l’attribut) par lequel vous l’invoquez, c’est à Lui qu’appartiennent les plus beaux noms. » Et n’élève pas ta voix lors de ta prière rituelle (salât) ni ne la récite en silence : Trouve un chemin entre les deux.
Quand Allah décrète quelque chose, il faut obéir. Point final. Ce ton modéré est donc valable le jour comme la nuit.
– Les hadiths et la sounna enseignent de réciter la prière tantôt à voix haute (la nuit), tantôt silencieusement (le jour) ou un mélange entre les deux. Pouvez-vous m’expliquer quel est l’intérêt de faire une salât en groupe derrière un imam pendant la journée alors qu’il récite le Coran dans sa tête et alors que personne ne peut même entendre un seul mot de ce qu’il récite ? Le but de la prière est de réciter le Coran à voix haute (17:110) tout en comprenant ce que l’on dit (4:43) afin de s’en imprégner pour être guidé dans le droit chemin. Le but est de méditer les versets récités pour devenir une meilleure personne (3:113, 15:87, 17:78, 29:45). Si vous ne pouvez même pas savoir ce que récite l’imam pendant la journée à la mosquée, écoutez ce bon conseil : Restez chez-vous et faites la prière tout seul. Vous pourrez ainsi vous soumettre aux commandements du Coran en le récitant à voix haute pendant la salât tout en méditant et vous inspirant de la parole de Dieu.
Prier silencieusement seul, et encore pire en groupe, est l’une des plus graves absurdités jamais inventées par le sunnisme. La prière silencieuse pendant la journée inspirée par les hadiths est une conspiration satanique pour maintenir les croyants à l’écart de la récitation du Coran à haute voix lors de la prière en groupe afin d’empêcher les musulmans de s’imprégner de la parole de Dieu.
10.2 Les croyants qui suivent l’imam lors d’une prière rituelle en groupe doivent-ils rester silencieux ou réciter à mi-voix, doivent-ils prononcer certaines paroles à haute voix?
وَإِذَا لَمْ تَأْتِهِم بِآيَةٍ قَالُوا لَوْلَا اجْتَبَيْتَهَا قُلْ إِنَّمَا أَتَّبِعُ مَا يُوحَىٰ
إِلَيَّ مِن رَّبِّي هَٰذَا بَصَائِرُ مِن رَّبِّكُمْ وَهُدًى وَرَحْمَةٌ لِّقَوْمٍ يُؤْمِنُونَ
(7:203) Et lorsque tu ne leur amène point de verset (par exemple qui répond à leurs questions), ils s’exclament: « Pourquoi n’en as- tu pas inventé un ?! ». Proclame (Ô Mohammed): Je suis exclusivement (إِنَّمَا) ce qui m’est révélé par mon Seigneur ! Ceci (cette proclamation solennelle) est un éclaircissement de la part de votre Seigneur (votre = tous les musulmans), une voie de rectitude, et une miséricorde pour les gens qui ont la foi.
وَإِذَا قُرِئَ الْقُرْآنُ فَاسْتَمِعُوا لَهُ وَأَنصِتُوا لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ
(7:204) Et lorsque le Coran est récité (par un imam pendant la prière rituelle ou n’importe quelle récitation coranique en général), écoutez le et gardez le silence, afin que vous puissiez bénéficier de la miséricorde.
وَاذْكُر رَّبَّكَ فِي نَفْسِكَ تَضَرُّعًا وَخِيفَةً وَدُونَ الْجَهْرِ
مِنَ الْقَوْلِ بِالْغُدُوِّ وَالْآصَالِ وَلَا تَكُن مِّنَ الْغَافِلِينَ
(7:205) Et invoque Dieu du fond de ton âme avec humilité et crainte révérencieuse, et sans qu’aucun mot ne soit audible, à compter du matin (غُدُوّ signifie « matinées » et la racine du mot signifie « commencer le matin ») ainsi que pendant la soirée (الْآصَالِ = période qui commence juste avant le coucher du soleil et s’étend toute la nuit), et ne soyez point parmi ceux qui sont inattentifs (à la récitation du Coran).
Toute personne qui « écoute » le Coran (7:204) ne peut être celui qui le récite (certaines personnes ont cherché à manipuler le sens de ces versets pour prétendre qu’on récite la prière en silence pendant la journée et à mi-voix le soir). Que l’on suive l’imam qui récite le Coran pendant la salât ou qu’il s’agisse d’une récitation du Coran en général, nous devons observer un silence complet, écouter attentivement, invoquer notre Seigneur du fond de notre âme, et ne pas être du nombre de ceux qui sont inattentifs.
– Ceci signifie que si vous entendez quiconque dire quoi que ce soit à haute voix autre que ce que récite l’imam pendant la salât, il ne s’agit pas du rituel coranique.
Ni l’imam, ni sa congrégation ne doit dire « Amîne » (امين) après la récitation de la sourate 1, car c’est une coutume qui provient des « hadiths autres que Dieu et Ses versets » (voir Bukhari livre 6, vol. 60, hadith nº 2, et Muslim livre 4 hadith nº 828). Cela n’a pas le moindre fondement coranique.
« Amîne » signifie dans le Coran « digne de confiance », « quiétude », « sécurité », et jamais « ainsi soit-il » comme dans l’islam sunnite ou la chrétienté. Parler à voix haute en suivant l’imam contredit les versets 7:204-205 mentionnés plus haut.
Le mot « Amîne » est un bien un mot coranique, mais il n’est jamais associé avec la prière rituelle et seulement utilisé en relation avec :
(1) Plusieurs messagers qui sont qualifiés de « dignes de confiance » (amîne), à savoir Mohammed, Moïse, et autres messagers (7:68, 12:54, 26:107,…) ;
(2) Gabriel, qui est appelé l’esprit « Fidèle » (amîne) en 26:193 ; un djinn déclare également à Salomon qu’il est « digne de confiance » (27:39) ;
(3) Le paradis est un endroit « sûr » (amîne) en 44:51. Il est également dit de la cité de la Mecque qu’elle est une ville « sûre » (amîne) en 95:3.
« Amîne » ne désigne jamais l’un des attributs de Dieu dans le Coran, et ne veut jamais dire l’équivalent de « ainsi soit-il » comme dans la chrétienté. Rien dans le Coran n’indique que « amîne » doive être récité après la sourate 1, bien au contraire, et comme on l’a vu, Dieu décrète le silence absolu en écoutant l’imam.
– De même, réciter après l’imam « Rabbana wa laka lhamd » après la position courbée rompt le silence décrété par le Coran. « Rabbana wa laka lhamd » est également un rituel dérivé des hadiths et n’a rien strictement rien à voir avec le rituel coranique.
– 7:203 est l’un des versets qui prouve qu’il est interdit de suivre quoi que ce soit qui n’est pas révélé par Dieu (le Coran). Les seuls hadiths du prophète que nous sommes autorisés à suivre sont les paroles du prophète choisies par Dieu et mentionnées directement dans le Coran comme en 7:203. Quiconque prétend vraiment suivre l’exemple du prophète doit faire sienne la proclamation de Mohammad :
قُلْ إِنَّمَا أَتَّبِعُ مَا يُوحَىٰ إِلَيَّ مِن رَّبِّي
(7:203) Dis » « Je suis exclusivement ce qui m’est révélé par mon seigneur ! »
– Il ne s’agit pas d’un hadith vain tel que ceux mis par écrit pour la première fois plus de deux siècles après la mort du prophète (tel que Bukhari et Mouslim par exemple), mais de la vérité divine consignée par écrit du vivant même du prophète dans le Saint Coran. Ce n’est pas absolument pas un hasard si les versets qui suivent 7:203 (7:204-205) nous ordonnent le silence pendant la récitation du Coran, qui inclut notamment la prière, car Dieu savait que ce commandement allait être bafoué.
11. La prière en groupe
وَإِذَا كُنتَ فِيهِمْ فَأَقَمْتَ لَهُمُ الصَّلَوةَ فَلْتَقُمْ طَائِفَةٌ مِّنْهُم مَّعَكَ وَلْيَأْخُذُوا أَسْلِحَتَهُمْ فَإِذَا
سَجَدُوا فَلْيَكُونُوا مِن وَرَائِكُمْ وَلْتَأْتِ طَائِفَةٌ أُخْرَىٰ لَمْ يُصَلُّوا فَلْيُصَلُّوا مَعَكَ
وَلْيَأْخُذُوا حِذْرَهُمْ وَأَسْلِحَتَهُمْ وَدَّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ تَغْفُلُونَ عَنْ أَسْلِحَتِكُمْ وَأَمْتِعَتِكُمْ
فَيَمِيلُونَ عَلَيْكُم مَّيْلَةً وَاحِدَةً وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِن كَانَ بِكُمْ أَذًى مِّن مَّطَرٍ أَوْ كُنتُم
مَّرْضَىٰ أَن تَضَعُوا أَسْلِحَتَكُمْ وَخُذُوا حِذْرَكُمْ إِنَّ اللَّهَ أَعَدَّ لِلْكَافِرِينَ عَذَابًا مُّهِينًا
(4:102) Et quand tu es en leur compagnie et diriges la prière pour eux, qu’un groupe parmi eux se tienne à tes côtés, et qu’ils prennent leurs armes; qu’ils se retirent ensuite derrière vous lorsqu’ils se sont prosternés, et fais venir un autre groupe qui n’a pas prié, pour qu’ils prient avec toi, et qu’ils se tiennent sur leurs gardes avec leurs armes. Ceux qui mécroient souhaitent que vous négligiez vos armes, et vos bagages pour fondre sur vous en une seule attaque. Aucun blâme [ne pèse] sur vous si vous éprouvez de la gêne en raison de la pluie ou que vous soyez malades et que vous posiez vos armes, mais prenez vos précautions. En vérité Dieu a préparé pour les incrédules un châtiment humiliant.
4:102 nous montre que même dans les situations les plus extrêmes (ici juste avant une bataille), la prière est absolument obligatoire, même lorsque l’on risque sa vie. D’après ce verset, on doit interrompre la prière en cas d’attaque, et le verset précédent (4:101) explique qu’il est possible, mais pas obligatoire, de raccourcir la prière quand on voyage et que l’on craint que des personnes nous fassent du mal. 4:102 montre également qu’il est possible de faire la même prière plusieurs fois, même en conditions normales, puisque le prophète dirigeait la prière pour plusieurs groupes successifs.
Ceci implique indirectement que si quelqu’un fait une erreur en faisant sa prière rituelle, il est bien sûr possible de la refaire, et une personne qui se trompe doit bien évidemment la refaire si possible.
Chaque créature dans l’univers connait sa prière ; Par exemple, les oiseaux font également la prière en groupe :
أَلَمْ تَرَ أَنَّ اللَّهَ يُسَبِّحُ لَهُ مَن فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَالطَّيْرُ
صَافَّاتٍ كُلٌّ قَدْ عَلِمَ صَلَاتَهُ وَتَسْبِيحَهُ وَاللَّهُ عَلِيمٌ بِمَا يَفْعَلُونَ
(24:41) Ne vois-tu pas que tout ce qui est dans les cieux et sur la terre glorifie Dieu, de même que les oiseaux qui déploient (leurs ailes) en formation? Chacun connaît parfaitement sa prière et comment célébrer (Sa) louange. Et Dieu est parfaitement au courant de (chacun de) leurs actes.
12. Quelles sont les positions successives pendant la prière et combien de fois se prosterne-t-on dans un rak’ah ?
12.1 Se tenir debout, se courber et se prosterner
وَإِذْ بَوَّأْنَا لِإِبْرَاهِيمَ مَكَانَ الْبَيْتِ أَن لَّا تُشْرِكْ بِي شَيْئًا
وَطَهِّرْ بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْقَائِمِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ
(22:26) Et puis nous avons assigné à Abraham le site du temple: « N’associe rien à côté de Moi, et purifie mon temple pour ceux qui font le tawâf (rituel qui consiste à tourner autour de la Kaaba), et ceux qui se tiennent debout, se courbent, et se prosternent [lors de la Salât]. »
Dieu détaille les positions successives de la prière dans l’ordre que nous avons hérité et confirme que la structure de base est historiquement parfaitement préservée.
Remarque : Veuillez noter que lorsqu’on se relève brièvement après s’être courbé, il ne s’agit pas d’une position de prière à part entière mais d’une simple transition entre la position courbée et la prosternation. Nous ne disons rien lorsque nous nous relevons pour un instant à part le takbir (Allahou Akbar !) pour nous diriger vers la première prosternation. Nous relever brièvement nous permet de réaligner notre dos car nous prosterner directement après s’être courbé causerait autrement des problèmes de dos à moyen ou long terme. Toute personne qui a déjà eu des problèmes de dos, même mineurs, sait exactement de quoi je parle. Le phénomène mathématique qui implique les versets ou les mots « se courber et se prosterner » font intersection et qui sera expliqué plus tard confirmera magnifiquement ce que nous disons au sujet des différentes positions pendant la salât.
Certains coranistes prétendent que la racine « raka’a » (رَكَعَ) signifie « s’agenouiller » au lieu de « se courber » pour prétendre que le rituel de prière qui nous est parvenu est corrompu et qu’il ne faut pas se courber pendant la salât mais s’agenouiller directement après la position debout. Ils citent notamment le mot « genou » (رَكْبَة = rakbah), lequel ne figure pas dans le coran, pour appuyer leur argumentation et prétendre que le verbe « raka’a » signifie « s’agenouiller ». Leur mensonge est très facile à exposer car le mot « genou » (رَكْبَة = rakbah) est issu de la racine « Rakiba » (رَكِبَ = monter, conduire, embarquer [sur un bateau],…), et non de la racine « raka’a » (رَكَعَ = se courber, avoir le dos courbé, se courber en direction du sol, …).Les dictionnaires classiques sont unanimes que le verbe « raka’a » signifie « se courber » (par exemple le dictionnaire anglais-arabe d’Edward Lane ou celui d’Omar), ce qui ne contredit ni les versets du coran, ni les principes fondamentaux de la prière rituelle telle qu’elle nous est parvenue. Pour finir, le coran utilise une racine différente (!) pour le verbe « s’agenouiller » (جَثَوَ = jathawa) comme l’atteste son emploi dans les versets 19:68, 19:72 et 45:28. De ma propre expérience, 99% de ce qui sort de la bouche des coranistes est faux et j’encourage fortement les gens à les éviter car ils sont pollués et égarés. Ils sont responsables de thèses révisionnistes telles que prétendre que le hajj ne se déroule pas à La Mecque, qu’il n’y a que deux ou trois prières journalières, pas de prière du vendredi, que la semaine de sept jours est une invention de même que le calendrier lunaire en Islam, et beaucoup d’autres thèses déviantes clairement inspirées par les forces du mal que nous démasquons dans cette étude et dans différents articles sur islamcoranique.org.
12.2 Deux prosternations successives et le takbir
12.2.1 Les deux prosternations successives
يَا مَرْيَمُ اقْنُتِي لِرَبِّكِ وَاسْجُدِي وَارْكَعِي مَعَ الرَّاكِعِينَ
(3:43) O Marie, Obéis à ton seigneur, prosterne-toi et courbe-toi avec ceux qui se courbent.
L’expression « se courber et se prosterner » apparaît étrangement une seule fois dans un ordre inverse en 3:43 (« se prosterner et se courber » au lieu de « se courber et se prosterner »): Dans le contexte de la prière rituelle, se prosterner et juste après se courber signifie qu’on s’est redressé après la première prosternation en se mettant à genoux pour se courber et effectuer une seconde prosternation: ceci correspond exactement à la séquence « prosternation / position à genoux / puis se courber pour accomplir une seconde prosternation » que tout musulman pratiquant connaît.
– Les versets suivants montrent également qu’il y a deux prosternations successives dans la prière rituelle en Islam :
قُلْ آمِنُوا بِهِ أَوْ لَا تُؤْمِنُوا إِنَّ الَّذِينَ أُوتُوا الْعِلْمَ
مِن قَبْلِهِ إِذَا يُتْلَىٰ عَلَيْهِمْ يَخِرُّونَ لِلْأَذْقَانِ سُجَّدًا
(17:107) Proclame: « Croyez-le (le Coran) ou pas, quand il est récité à ceux qui furent bénis par la science avant ceci (les gens du livre), (1ère prosternation) ils s’affalent sur leurs mentons en se prosternant. »
وَيَقُولُونَ سُبْحَانَ رَبِّنَا إِن كَانَ وَعْدُ رَبِّنَا لَمَفْعُولًا
(17:108) Et ils proclament : « Louange à notre Seigneur ! En vérité, la prophétie de notre Seigneur s’est assurément accomplie ! »
وَيَخِرُّونَ لِلْأَذْقَانِ يَبْكُونَ وَيَزِيدُهُمْ خُشُوعًا
(17:109) (2ème prosternation) Et ils s’affalent sur leurs mentons en pleurs, alors que cela ne fait qu’intensifier leur révérence.
قُلِ ادْعُوا اللَّهَ أَوِ ادْعُوا الرَّحْمَٰنَ أَيًّا مَّا تَدْعُوا فَلَهُ الْأَسْمَاءُ
الْحُسْنَىٰ وَلَا تَجْهَرْ بِصَلَاتِكَ وَلَا تُخَافِتْ بِهَا وَابْتَغِ بَيْنَ ذَٰلِكَ سَبِيلًا
(17:110) Proclame: « invoquez Dieu, ou invoquez-le Tout Clément; quel que soit (l’attribut) par lequel vous l’invoquez, c’est à Lui qu’appartient les plus beaux noms. » Et n’élève pas ta voix lors de ta prière rituelle (salât) et ne la récite pas en silence : trouve un chemin entre les deux.
وَقُلِ الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي لَمْ يَتَّخِذْ وَلَدًا وَلَمْ يَكُن لَّهُ شَرِيكٌ
فِي الْمُلْكِ وَلَمْ يَكُن لَّهُ وَلِيٌّ مِّنَ الذُّلِّ وَكَبِّرْهُ تَكْبِيرًا
(17:111) Et proclame: « Louange à Dieu qui ne s’est point attribué de fils, aucun partenaire ne Lui est associé dans le royaume, Il n’a point de protecteur à côté de Lui qui puisse présumer de la moindre faiblesse. » Et magnifie-le dans toute (Sa) grandeur ! (wa kabbirhou Takbiran)
Le groupe de juifs ou chrétiens décrit en 17:107-109 a tout simplement été témoin d’une prière rituelle probablement récitée par le prophète en public, et ils ont reconnu la vérité sur-le-champ ; ils ont finalement rejoint le groupe qui priait et sont se prosternés avec eux deux fois de suite alors que la prière rituelle touchait à sa fin. Le verset suivant (17:110) est celui qui mentionne la commandement de reciter la prière rituelle dans un ton modéré, ce qui confirme sans doute possible qu’il s’agissait bien d’une salât.
Nous voyons dans les versets ci-dessus (17:107-109) qu’il y avait une légère différence dans la façon dont les juifs ou chrétiens se prosternaient dans leur salât: Sur leurs mentons, alors que les musulmans se prosternent sur le visage, c’est-à-dire le front et le bout du nez (48:29). Le fait qu’ils aient dit « soubhâna Rabbina » (Gloire à notre Seigneur) en se prosternant est incroyablement proche de ce que nous disons aujourd’hui « (soubhâna Rabbia al A’alâ ») et reflète le verset 87:1. Cela montre le lien universel qui existe entre les enfants d’Abraham que nous sommes tous. Le verset suivant reconnait qu’il y a parfois des différences en ce qui concerne les lois et rituels (par exemple la salât) entre musulmans et gens du livre, ce pour illustrer le fait que les gens du livre se prosternaient sur le menton et ont récité une formule légèrement différente :
وَأَنزَلْنَا إِلَيْكَ الْكِتَابَ بِالْحَقِّ مُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ مِنَ الْكِتَابِ وَمُهَيْمِنًا عَلَيْهِ
فَاحْكُم بَيْنَهُم بِمَا أَنزَلَ اللَّهُ وَلَا تَتَّبِعْ أَهْوَاءَهُمْ عَمَّا جَاءَكَ مِنَ الْحَقِّ لِكُلٍّ جَعَلْنَا
مِنكُمْ شِرْعَةً وَمِنْهَاجًا وَلَوْ شَاءَ اللَّهُ لَجَعَلَكُمْ أُمَّةً وَاحِدَةً وَلَٰكِن لِّيَبْلُوَكُمْ فِي مَا
آتَاكُمْ فَاسْتَبِقُوا الْخَيْرَاتِ إِلَى اللَّهِ مَرْجِعُكُمْ جَمِيعًا فَيُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ فِيهِ تَخْتَلِفُونَ
(5:48) En vérité, Nous vous avons révélé le livre (Ô Mohammed), confirmant le livre avant celui que tu as entre les mains, et le subrogeant. Alors juge entre eux d’après ce que Dieu a révélé, et ne t’incline pas vers leurs vains désirs, maintenant que la vérité t’est parvenue. Pour chacun d’entre vous, nous avons prescrit une loi et une règle de vie (c’est-à-dire qui inclut des rituels parfois différents); Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une seule et même communauté, mais Il vous met à l’épreuve au travers de ce qu’Il vous a décerné; alors rivalisez de bonnes œuvres; vous serez tous ramenés à Dieu, et il vous informera alors au sujet de vos disputes.
– Il est bien évident que se prosterner deux fois successivement implique de se mettre à genoux entre deux prosternations. Nous avons vu plus haut que Marie priait de cette façon dans sa salât, et nous savons que c’est la façon dont des centaines de millions de musulmans se prosternent chaque jour.
12.2.2 Le takbir
L’expression « wa kabbirhou Takbiran » (وَكَبِّرْهُ تَكْبِيرًا = et magnifie-le dans toute (Sa) grandeur !) réfère au takbir, c’est-à-dire le fait de proclamer « Allahou Abkar ! » (الله أكبر). Il s’agit de l’expression la plus répétée dans la prière rituelle ; on le récite pour commencer la prière et ensuite chaque fois que l’on change de position (entre la position debout et courbée, entre la position debout et prosternée, etc…).
« Akbar » est la forme élative, comparative et superlative du mot « kabîr » (grand). La forme superlative de « kabîr » apparaît par exemple en 6:19. Dieu est non seulement grand. Il est « Le Plus Grand ».
En d’autres termes, le takbir (الله أكبر = Dieu est le plus grand) est sous-entendu dans « wa kabbirhou Takbiran ».
Dans les années 1990, l’un des nombreux faux messagers dans la mouvance de Rashad Khalifa a prétendu sans aucune preuve que « Allahou Al Kabîr » (Dieu, Le grand) devrait être utilisé en tant que takbir au lieu de « Allahou Akbar » car nous trouvons « Al Kabîr » dans le Coran (13:9, 22:62, 31:30) en tant qu’attribut divin, alors que « Allahou Akbar » ne s’y trouve pas écrit littéralement. En fait, nous ne trouvons pas non plus écrit littéralement « Allahou al Kabîr » dans le Coran, mais au contraire « Allahou houwa Al ‘Aliyyou, Al Kakir » (Allah est le très Haut, Le Grand) en 22:62 et 31:30 et « Al Kabîr » réfère à Dieu en 13:9 mais « Allah » n’est pas mentionné nommément dans le verset. En d’autres termes, si ce qui a été dit au sujet de « Al Kabîr » et « Akbar » est partiellement vrai, alors pourquoi ne pas dire « Allahou al moutakabbir » (Allah, Le Suprême) qui est un attribut divin issu de la même racine que « kabara » que « Akbar » et « kabîr », et que l’on trouve en 59:23 ? Et pourquoi ne pas choisir n’importe quel autre attribut divin tant qu’on y est car si « Allahou Akbar » est incorrect, alors pourquoi prendre un attribut proche de quelque chose qui est soi-disant faux ?
Dieu connait le passé, présent et futur et savait que des gens joueraient à ce petit jeu. C’est à mon sens pourquoi nous trouvons la propriété suivante dans le Bismillah » :

Le « Bismillah » est le nom donné au premier verset de la sourate Al Fatihah et qui est récitée dans chaque phase de prière ou rak’ah. Il est statistiquement extrêmement étonnant que « Allahou al Kabîr » et « Allahou Akbar » aient exactement les mêmes valeurs mathématiques que « Al Rahman » et « Al Rahîm ». Encore plus étonnant, « Rahman » et « Rahîm » partagent la même racine rahima » (رحم = rahima), et « al Kabîr » et « Akbar » partagent également la même racine « kabara » (كبر ; le verbe « Kaboura » signifie « être grand »).
Pour finir, il y a de toute évidence un crescendo entre « Allahou al kabîr » (Dieu, Le Grand) et « Allahou Akbar » (Dieu est Le Plus Grand), et il y a également un crescendo de miséricorde entre les attributs « Al Rahman » et « Al Rahîm ». Edward Lane dit dans son fameux dictionnaire la chose suivante au sujet de « Rahim » :

Traduction : [qui signifie « avoir miséricorde » etc…] et « Rahîm » (رحيم) a une signification d’intensité [c’est-à-dire avoir beaucoup de miséricorde], ce dernier s’applique également à l’être humain….
Remarque : Tel que l’atteste 9:128 et 48:29, Muhammad (9:128) et les croyants (48:29) sont également qualifiés de « miséricordieux » dans le Coran ce qui témoigne des immenses qualités d’amour et de miséricorde que Dieu a mis dans le cœur de ceux qui se soumettent à Dieu et le sens profond du véritable message de l’islam lorsqu’il est bien compris. L’attribut « Al Rahîm » s’applique bien entendu à Allah exclusivement, et témoigne d’une Miséricorde tellement immense qu’elle dépasse l’entendement.
Cette correspondance mathématique surprenante entre « Al Rahman, Al Rahîm » et « Allahou Al Kabir et Allahou Akbar » est à mon sens délibérée et traduit le fait que les attributs « Al Rahman » et « Al Rahîm » comprennent dans leur code génétique le mot « Allah » à un niveau parallèle caché, lequel est associé avec deux autres de Ses plus beaux attributs qui sont respectivement « Al Kabîr » et « Akbar », le dernier mot du « Bismillah » (AL Rahîm) reflétant mathématiquement le « takbir » récité pendant la salât, lequel est sous-entendu en 17:111 (wa kabbirhou takbiraan).
Oui, les sunnites et les shiites ont altéré beaucoup de rituels sous l’emprise des hadiths et de la sounna (par exemple pendant le hajj, les mois sacrés, la chahadah où ils mentionnent Mohammed à coté de Dieu, etc…), mais l’exemple ci-dessus démontre à mon sens à quel point il est dangereux de changer « au pifomètre » quoi que ce soit du rituel de la prière à moins d’avoir des preuves évidentes, car le Coran est infiniment profond et Allah est toujours Celui qui a le dernier mot.
De même que le verset 16:98 qui nous indique quelle formule réciter avant la prière, ou que 17:111 qui reflète le takbir, plusieurs versets coraniques reflètent le langage que l’on a hérité dans la prière rituelle par exemple ce que l’on récite en position courbée et prosternée:
12.3 Position courbée: 56:96, 69:52
فَسَبِّحْ بِاسْمِ رَبِّكَ الْعَظِيمِ
(56:96) Alors glorifie le nom de ton Seigneur Le Suprême.
– Les croyants répondent dans leur salât : « Gloire à mon Seigneur Le Sublime. » (سبحان ربي العظيم = soubhâna rabbia-l’azîm).
Dieu est Celui qui enseigne la salât (2:239) et il n’y a pas lieu de changer ce que nous avons hérité lorsque c’est en harmonie avec le message coranique.
Remarque: Les hadiths et la sounna nous enseignent de dire « sami`a allahou liman hamidah » (Dieu entend ceux qui Le glorifient) en changeant de position après s’être courbé.
Cette expression provient par exemple du hadith Bukhari livre 11 numéro 656, et non pas du Coran.
Voici une citation de Shaykh Hamza Karamali, un enseignant de l’académie SunniPath qui s’exprime au sujet de savoir s’il est obligatoire de dire : « Sami`a allahou liman hamidah » et « rabbana lakal hamd » après s’être courbé :
“In the Shafi`i school, it is recommended for the follower to say sami`a allahu liman hamidah as well as rabbana lakal hamd when following the imam. Neither of these formulas, however, are integral parts of the prayer, and omitting them would not invalidate one’s prayer.”
Shaykh Hamza Karamali, SunniPath Academy Teacher:
https://islamqa.org/shafii/qibla-shafii/34030
Traduction : « Dans l’école Shaféite, il est recommandé pour celui qui suit [la prière] de dire « sami`a allahou liman hamidah » de même que « rabbana lakal hamd » quand on suit l’imam. Aucune de ces formules, en outre, ne font partie intégrante de la prière, et les omettre n’invaliderait pas la prière. »
J’ai personnellement lu par le passé des avis similaires prononcés par des Imams sunnites et ceux qui sont vraiment versés dans la façon dont la prière sunnite s’est formée l’admettent eux-mêmes : « Aucune de ces formules, en outre, ne sont partie intégrante de la prière » !
Le but de la salât est de glorifier Allah (« Allahou Akbar ! ») et non pas d’annoncer unilatéralement que « Dieu entend ceux qui Le glorifient » (« sami`a allahou liman hamidah »). Voici pourquoi il faut dire à la place ce que l’on dit systématiquement quand on change de position pendant la prière : « Allahou Akbar ! ».
De même qu’il n’est pas nécessaire de se laver les mains trois fois pendant les ablutions (encore une autre invention des hadiths et de la sounna), dire une seul fois « Soubhâna Rabbia al ‘Azîm » en se courbant est largement suffisant. Ce qui est importe est de glorifier Allah sincèrement et de le ressentir au plus profond de notre âme et non combien de fois il faut le dire.
12.4 Position prosternée: 87:1
سَبِّحِ اسْمَ رَبِّكَ الْأَعْلَى
(87:1) Glorifie le nom de ton seigneur Le Très Haut.
Les croyants répondent dans leur salât : « Gloire à mon seigneur Le Très Haut. » (سبحان ربي العلي = soubhâna rabbia-l’alâ).
Encore une fois, réciter cette expression seulement une seule fois est largement suffisant.
Remarque: Les positions de base pendant la prière décrites en 22:26 (debout/courbé/prosterné) et ce que l’on dit en position courbée et prosternée est en harmonie avec le fait que Dieu est Celui qui enseigne la salât (2:239). Ce qui nous voyons ci-dessus montre que la salât est une combinaison de ce que nous avons hérité du rituel de la salât et le langage du Coran. Je pense que les deux sont nécessaires pour répliquer la salât décrite dans le Coran.
Les gens qui réinventent tout en suivant leurs opinions personnelles tel que c’est le cas des coranistes (dont certains prétendent qu’il n’y a pas de rituel physique pour la salât tel que se tenir debout, se courber, se prosterner, ou encore que La Mecque n’est pas l’endroit où se déroule le hajj, etc…) sont les gens les plus divisés au monde (bien plus que les sunnites et les shiites par exemple) et sont dans un égarement manifeste.
Nous mentionnerons également que la position des mains pendant la prière (qui est souvent un grand sujet de discussion et discorde chez les sunnites) ou lorsqu’on prononce le takbir est sans importance. Quelqu’un peut choisir de tenir le Coran et de le lire pendant la prière, d’avoir les mains le long de son corps, ou sur son nombril, etc… La seule chose qui compte est notre dévotion et soumission absolue et exclusive envers Allah.

12.5 Comment se prosterne-t-on exactement ?
مُّحَمَّدٌ رَّسُولُ اللَّهِ وَالَّذِينَ مَعَهُ أَشِدَّاءُ عَلَى الْكُفَّارِ رُحَمَاءُ بَيْنَهُمْ تَرَاهُمْ رُكَّعًا
سُجَّدًا يَبْتَغُونَ فَضْلًا مِّنَ اللَّهِ وَرِضْوَانًا سِيمَاهُمْ فِي وُجُوهِهِم مِّنْ أَثَرِ
السُّجُودِ ذَٰلِكَ مَثَلُهُمْ فِي التَّوْرَاةِ وَمَثَلُهُمْ فِي الْإِنجِيلِ كَزَرْعٍ أَخْرَجَ
شَطْأَهُ فَآزَرَهُ فَاسْتَغْلَظَ فَاسْتَوَىٰ عَلَىٰ سُوقِهِ يُعْجِبُ الزُّرَّاعَ لِيَغِيظَ بِهِمُ
الْكُفَّارَ وَعَدَ اللَّهُ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ مِنْهُم مَّغْفِرَةً وَأَجْرًا عَظِيمًا
(48:29) Mohammed est le messager de Dieu et ceux qui sont avec lui sont sévères envers les incrédules, mais plein de compassion entre eux; tu les vois se courber, se prosterner à la recherche des faveurs de Dieu et de (Son) agrément; leurs visages (fronts) portent les empreintes laissées par les prosternations. Voici leur parabole dans la Torah et voici leur parabole dans l’évangile : Comme une graine qui germe, se fortifie, s’épaissit, puis s’élève sur sa tige, et ravie les fermiers alors que cela enrage les incrédules. Dieu promet la miséricorde ainsi qu’une récompense sublime à ceux parmi eux qui croient et pratiquent le bien.
On se prosterne sur le « visage », ce qui implique que le front et le nez viennent toucher le sol, exactement comme dans la photo ci-dessus. Certains musulmans assidus peuvent dans certains cas avoir une légère marque sur leurs fronts lorsqu’ils prient régulièrement sur une surface légèrement rugueuse (et non pas une cicatrice provoquée volontairement comme c’est le cas des fanatiques qui veulent tenter d’impressionner leurs pairs, mais ne sont en fait que des faux croyants). En tous les cas, visible ou pas, toute personne qui fait la prière porte la marque de sa prosternation sur son visage.
13. Les versets de base qui définissent le nombre de prières journalières dans le Coran
Cette section réfère aux versets de base qui définissent le nombre correct de prières journalières.
Le Coran est pleinement détaillé et ne laisse point de place au doute et à la spéculation : Quatre prières sont obligatoires, et il y a une prière surérogatoire la nuit, ce qui fait un total de cinq prières journalières comme nous allons le voir. Nous verrons dans une section ultérieure que les cinq prières journalières ont des plages horaires extrêmement bien définies, ayant toujours un point de départ et une fin bien définie dans le Coran.
Seules trois noms de prières sont mentionnés dans le Coran (salât al fajr, al salât al woustâ, salât al ‘ishâ), tandis que la prière de la deuxième moitié de l’après midi et de la nuit sont définies par leur plage horaire, respectivement « ‘ashiyyan » (à la mi-après-midi) en 30:18, et « minal layl » (pendant la nuit) en 17:79.
Certains coranistes ont prétendu qu’il n’y a que trois prières dans le Coran car seuls trois noms de prières sont mentionnés. Cela revient au même que de prétendre que seuls les messagers mentionnés nommément dans le Coran sont d’authentiques messagers, alors que le Coran est clair qu’il y en a beaucoup d’autres qui ne le sont pas mais sont pourtant d’authentiques messagers (40:78). Ce n’est pas aux coranistes égarés qui vont souvent jusqu’à dénier que La Mecque est la ville sainte de l’Islam d’établir leurs propres règles, mais au Coran lui-même.
Ce qui suit va démontrer que ce sont les périodes coraniques désignées pour faire la prière qui définissent les prières rituelles, et non pas seulement les noms de prières.
Nous verrons plus loin que la nouvelle journée musulmane débute au coucher du soleil en Islam, de même que dans le judaïsme bien sûr, ce qui est pourquoi nous commençons par citer la prière de la tombée de la nuit :
13.1 La prière de la tombée de la nuit (salât al ‘ishâ’, 24:58)
13.1.1 24:58
وَمِن بَعْدِ صَلَوةِ الْعِشَاءِ
(24:58) … et après la prière de la tombée de la nuit (صَلَوةِ الْعِشَاءِ = salât al ‘ishâ’)…
أَقِمِ ٱلصَّلَوٰةَ لِدُلُوكِ ٱلشَّمۡسِ إِلَىٰ غَسَقِ ٱلَّيۡلِ
وَقُرۡءَانَ ٱلۡفَجۡرِ إِنَّ قُرۡءَانَ ٱلۡفَجۡرِ كَانَ مَشۡہُودً۬ا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
Remarque : L’islam sunnite et chiite sont criblés d’erreurs et de contradictions, l’une des plus stupéfiantes est que l’islam traditionnel corrompu prétend que « salât al ‘ishâ’ » est celle de la nuit (noire). D’après le Coran il est tout à fait évident qu’il s’agit de celle du coucher du soleil car « al ‘ishâ’ » signifie « nuit tombante » (voir 12:16, 3:41, 6:52, 18:28, etc…).
13.1.2 Exposer un mensonge historique : La signification réelle de « ‘ichâ » dans le Coran
« Al ‘ichâ’ » signifie « commencement de l’obscurité » (voir par exemple le « Dictionary of the Holy Quran », par Omar), ce qui respecte le fait que la prière de la tombée de la nuit ne peut être effectuée quand la nuit s’est obscurcie (17:78). Dans l’islam sunnite corrompu « salât al ‘ichâ’ » signifie « la prière de la nuit », c’est-à-dire quand la nuit est complètement noire. La définition coranique est complétement différente tel que le démontre le verset 12:16, où la plupart des traductions s’accordent que le mot « ‘ichâ » signifie « tombée de la nuit ». Quelle définition préférez-vous ? La définition coranique ou la définition sunnite ?

Ci-dessus, un extrait du « Lane Lexicon » (édition de 1863), dictionnaire arabe/anglais qui indique la définition de « ‘ichâ ». Traduction :
« Ichâ [l’heure de la tombée de la nuit, c’est-à-dire] la première (obscurité) ou commencement de l’obscurité de la nuit….tel qu’employé dans le cadre de l’un des horaires des cinq actes de prière divinement assignés ; salât al ‘ichâ’, et elliptiquement « al ‘ichâ’ » seul signifie la prière de la tombée de la nuit :ou il s’agit [de l’heure] quand le soleil a disparu : ou [l’heure] à partir du coucher du soleil, c’est-à-dire à partir de la prière du coucher du soleil jusqu’au « l‘atamat » [ou obscurité après la tombée de la nuit] ;…
En arabe coranique classique le mot « ’ichâ » signifie « tombée de la nuit » et non pas la nuit noire. C’est la raison pour laquelle les exégètes sunnites et traducteurs du Coran traduisent correctement 12:16 – dans lequel nous trouvons le mot « ‘ichâ » – comme suit :
وَجَاءُوا أَبَاهُمْ عِشَاءً يَبْكُونَ
(12:16) And they came to their father at nightfall (عِشَاءً = ishâ’an), weeping.
Traduction :
(12:16) Et ils vinrent vers leur père à la tombée de la nuit en pleurant.
Je vous prie de comparer l’expression « صَلَوٰة ٱلۡعِشَآء » (Salât al ‘ichâ’) en 24:58 et le terme « عِشَاء » (‘ichâ’) en 12:16: Il s’agit exactement du même mot « ichâ’ » (عِشَاء).
J’aimerai qu’on m’explique pourquoi le mot « ichâ’ » signifierait « nuit noire » dans un cas et « tombée de la nuit » dans l’autre ? Nous sommes ici témoins d’une véritable imposture, à savoir que l’islam sunnite a tout simplement manipulé le sens de « ichâ’ » pour lui donner un sens incorrect. Le Lane Lexicon (édition 1863) traduit correctement « salât al ‘ichâ’ » par « prière de la tombée de la nuit » (!!!), et non pas par « prière de la nuit (noire) ».
Si vous avez encore un doute, veuillez trouver ci-dessous plusieurs traductions sunnites célèbres du verset 12:16 :
Muhammad Asad :
(12:16) And at nightfall (عِشَاءً = ‘ishâan) they came to their father, weeping,
Shakir :
(12:16) And they came to their father at nightfall (عِشَاءً = ‘ishâan), weeping.
Wahiduddin Khan :
(12:16) And at nightfall (عِشَاءً = ‘ishâan) they came to their father, weeping.
Abdel Haleem :
(12:16) And at nightfall (عِشَاءً = ‘ishâan) they returned to their father weeping.
Abdul Majid Daryabadi :
(12:16) And they came to their father at nightfall (عِشَاءً = ‘ishâan), weeping.
Safi Kaskas :
(12:16) At nightfall (عِشَاءً = ‘ishâan) they returned to their father, weeping,
Mohammed Hamidullah :
(12:16) Et ils vinrent a leur père, le soir, en pleurant.
Denise Masson :
(12:16) Et ils revinrent le soir vers leur père en pleurant
La définition du mot « soir » est « le moment de la journée où le jour touche à sa fin et où la nuit commence » (Wikipédia). En d’autres termes, il s’agit de la période à partir de la tombée de la nuit.
Autrement dit, les traductions sunnites les plus officielles valident le fait que « عِشَاء » (‘ichâ’) signifie « tombée de la nuit » dans le verset et non pas « nuit noire ».
Alors, pourquoi mentir et prétendre que « salât al ‘ichâ’ » signifie « prière de la nuit » au lieu de « prière de la tombée de la nuit » ?!
13.2 La prière surérogatoire (nafilah) de la nuit.
أَقِمِ الصَّلَوةَ لِدُلُوكِ الشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ اللَّيْلِ
وَقُرْآنَ الْفَجْرِ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
وَمِنَ اللَّيْلِ فَتَهَجَّدْ بِهِ نَافِلَةً لَّكَ عَسَىٰ أَن يَبْعَثَكَ رَبُّكَ مَقَامًا مَّحْمُودًا
(17:79) Et pendant la nuit réveille-toi en guise de dévotion surérogatoire (nafilatan) en ta faveur (lit. « pour toi »); Ton Seigneur pourrait bien t’élever en position prééminente (en ce monde et dans l’au-delà).
وَاذْكُرِ اسْمَ رَبِّكَ بُكْرَةً وَأَصِيلًا
(76:25) Et invoque le nom de ton Seigneur au point du jour (بُكْرَةً = boukratan = prière de l’aube) et à son déclin (أَصِيلًا = assilan = prière du coucher du soleil).
وَمِنَ اللَّيْلِ فَاسْجُدْ لَهُ وَسَبِّحْهُ لَيْلًا طَوِيلًا
(76:26) Et prosterne-toi devant Lui pendant la nuit; et glorifie Le pendant l’étendue de la nuit.
17:78-79 décrivent les trois prières de la nuit : (1) tombée de la nuit, (2) aube et (3) nuit noire = surérogatoire). 76:25 fait allusion aux prières de l’aube et du coucher du soleil, tandis que 76:26 mentionne le fait de se prosterner lors de la prière de la nuit. 76:25-26 reprend donc les trois mêmes prières de la nuit que celles décrites en 17:78-79 qui précise que la prière de la nuit est surérogatoire.
13.3 La prière de l’aube (salât al fajr, 24:58).
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لِيَسْتَأْذِنكُمُ الَّذِينَ مَلَكَتْ أَيْمَانُكُمْ وَالَّذِينَ لَمْ يَبْلُغُوا الْحُلُمَ
مِنكُمْ ثَلَاثَ مَرَّاتٍ مِّن قَبْلِ صَلَوةِ الْفَجْرِ وَحِينَ تَضَعُونَ ثِيَابَكُم مِّنَ الظَّهِيرَةِ
وَمِن بَعْدِ صَلَوةِ الْعِشَاءِ ثَلَاثُ عَوْرَاتٍ لَّكُمْ لَيْسَ عَلَيْكُمْ وَلَا عَلَيْهِمْ جُنَاحٌ
بَعْدَهُنَّ طَوَّافُونَ عَلَيْكُم بَعْضُكُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُمُ الْآيَاتِ وَاللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ
(24:58) Ô vous qui croyez, ceux que votre main droite possède ainsi que ceux parmi vous qui n’ont pas atteint la puberté doivent vous demander (la permission) à trois moments (de la journée): Avant la prière de l’aube (صَلَوةِ الْفَجْرِ = salât al fajr), quand vous mettez de côté vos vêtements à partir de la mi-journée [pour faire une sieste],…
13.4 La prière médiane (al salât al woustâ, 2:238)
حَفِظُوا عَلَى الصَّلَوَتِ وَالصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ وَقُومُوا لِلَّهِ قَنِتِينَ
(2:238) Pratiquez avec assiduité les prières rituelles (salawât), et la prière médiane (الصَّلَوة الْوُسْطَىٰ = salât al woustâ) ; et tenez-vous debout devant Dieu (pendant la salât) avec humilité.
وَلَهُ ٱلۡحَمۡدُ فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضِ وَعَشِيًّ۬ا وَحِينَ تُظۡهِرُونَ
(30:18) Et c’est à Lui (qu’appartient) la louange dans les cieux et sur la terre, à la mi-après-midi (‘achiyyan), et lorsque vous atteignez la mi-journée (soleil à son zénith = dhouhr = mi-journée).
La prière médiane, ou prière du milieu, est celle qui démarre quand le soleil atteint le zénith à la mi-journée, et située à mi-chemin entre le lever et coucher du soleil.
13.5 La prière de la mi-après-midi
La prière de la deuxième moitié de l’après-midi est mentionnée entre autres en 30:18 ci-dessus, que nous citerons à nouveau plus loin son contexte.
Cette section nécessite d’être expliquée en détail pour contrer les arguments de ceux qui dénient une prière à la mi-après-midi.
13.5.1 définition
Définition de « ‘achiyah » (après-midi) :

Ci-dessus, le Lane Lexicon indique que l’une des traductions possibles de « ’ashiyyah » est « après-midi », c’est-à-dire entre le zénith et le coucher du soleil. Il s’agit d’une interprétation partiellement incorrecte à mon sens car le Coran détient toujours la vérité et 30:18 divise la période de midi au coucher du soleil en deux périodes coraniques distinctes qui sont la première moitié de l’après-midi (« al dhour », également appelé « al dhahirah » = الظَهِيرَة = « mi-journée, quand le soleil décline du méridien » d’après le Lane Lexicon) et la deuxième moitié de l’après-midi (العَشِىُّ = al ‘ashiyyou).
13.5.2 30:17 et 30:18
La signification des versets 30:17-18 élucide la définition correcte de « ‘ashiyyan » (عَشِيًّ۬ا) en 30:18 car les deux versets définissent avec précision les quatre prières obligatoires (sur cinq prières journalières) et représentent une période complète de vingt-quatre heures :
فَسُبْحَنَ اللَّهِ حِينَ تُمْسُونَ وَحِينَ تُصْبِحُونَ
(30:17) Alors Gloire à Dieu quand vient le soir (lit. « quand vous atteignez » le soir = حِينَ تُمْسُونَ = prière de la tombée de la nuit), et quand vient (l’aurore) du matin (lit. « quand vous atteignez le matin » = prière de l’aube).
وَلَهُ ٱلۡحَمۡدُ فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضِ وَعَشِيًّ۬ا وَحِينَ تُظۡهِرُونَ
30:17 commence par faire référence à la prière de la tombée de la nuit car la journée musulmane commence au coucher du soleil, suivi de la période coranique opposée qui est celle de l’aube. 30:18 mentionne à la fois « la mi-après-midi » (عَشِيًّا = ‘ashiyyan) et la période de « dhour » (également appelée « al dhahirat » = الظَهِيرَة = quand le soleil atteint le zénith et décline du méridien). 30:17-18 décrivent donc une journée complète de quatre prières obligatoires, en tenant compte du fait que la prière de la nuit est surérogatoire (17:79).
30:18 mentionne logiquement deux périodes différentes comparé à 30:17 (lequel réfère à la tombée de la nuit et à l’aube): 30:18 réfère à la fois à la deuxième partie de l’après midi (عَشِيًّا = ‘achiyyan, qui est logiquement différente de la période de la tombée de la nuit mentionnée en 30:17, et ne peut non plus référer à la nuit noire tel que traduit par certains exégètes car Salomon jouait avec ses chevaux pendant “al ashiyy” en 38:31 ce qui n’aurait pas été possible pendant la nuit noire) et la période de “dhour” (dénommée “al dhahirat” en 24:58 = الظَهِيرَة = quand le soleil atteint le zénith et décline du méridien, et qui appartient à la même racine que le verbe “تُظْهِرُونَ” en 30:18). 30:17-18 décrivent donc une période de 24 heures qui comprend toutes les prières obligatoires (tombée de la nuit, aube, mi-journée et deuxième partie de l’après-midi), tout en tenant compte du fait que la prière de la nuit est surérogatoire (17:79).
Une autre raison de ne pas traduire « ‘ashiyyan » (عَشِيًّا = « à la mi-après-midi » ou « à partir de la mi-après-midi ») par « nuit noire » est que cela aurait pour conséquence d’empiéter sur une deuxième journée lunaire comparé au début de la journée musulmane au coucher du soleil mentionné en 30:17. Il y est bien évident que les prières journalières ne peuvent être exprimées que sur une période de vingt-quatre heures, ni plus, ni-moins.
Certains coranistes qui prétendent qu’il n’y a que deux ou trois prières journalières refusent bien évidemment d’admettre que 30:17-18 réfèrent à des périodes coraniques de prières et soulignent que le verset ne mentionne pas le terme « prière rituelle » (salât). Leur approche est malheureusement généralement basée sur l’orgueil et non la recherche de la vérité. En effet, il faut toujours étudier le vocabulaire d’un verset en particulier et le comparer aux mêmes mots ou expressions dans d’autres versets qui traitent du même sujet pour se forger une opinion objective :
13.5.3 30:17-18 sont liés linguistiquement à 50:39-40
Le but premier de la prière est de « glorifier » et « louer » Allah. En ce qui concerne les périodes de prières, on trouve le verbe « glorifier » associé au mot « al hamd » (la louange) dans des versets tout aussi importants que 30:17-18, à savoir 50:39-40 :
فَٱصۡبِرۡ عَلَىٰ مَا يَقُولُونَ وَسَبِّحۡ بِحَمۡدِ رَبِّكَ قَبۡلَ طُلُوعِ ٱلشَّمۡسِ وَقَبۡلَ ٱلۡغُرُوبِ
(50:39) Alors soit patient au sujet de ce qu’ils disent, et célèbre (Ô Mohammed) les louanges de ton Seigneur, (1) avant le lever du soleil (قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ = prière de l’aurore) et (2) avant le coucher du soleil (وَقَبۡلَ ٱلۡغُرُوبِ = prière de la mi-après-midi),
Le verset 50:40 cimente le fait qu’il s’agit de périodes de prières rituelles car il mentionne ni plus ni moins le rituel de la prosternation pendant la salât (!):
وَمِنَ ٱلَّيۡلِ فَسَبِّحۡهُ وَأَدۡبَـٰرَ ٱلسُّجُودِ
(50:40) Et pendant la nuit (prières de la tombée de la nuit et de la nuit), alors glorifie Le, ainsi qu’en te relevant de la prosternation (وَأَدۡبَـٰرَ ٱلسُّجُودِ = littéralement : « ainsi que dans les dos de la prosternation », c’est-à-dire « derrière la prosternation »).
Voici pourquoi il faut toujours rapprocher le langage d’un verset spécifique avec d’autres versets qui utilisent le même langage et traitent du même sujet pour en comprendre le sens, et il faut vraiment être de mauvaise foi pour refuser d’admettre que 30:17-18 et 50:39-40 décrivent bien des périodes de prières.
En ce qui concerne la prière proprement dite, nous trouvons notamment l’expression « et c’est à Lui qu’appartient la louange » (وَلَهُ الْحَمْدُ = wa lahou alhamdou) en 30:18 et on recite précisément « al hamdou lillahi rabil ‘alamîn » (1:2 = Louange à Allah, Seigneur de l’univers) à chaque fois que nous recitons la sourate al Fatihah dans nos prières. De même, nous trouvons l’expression « alors Gloire à Dieu » (فَسُبْحَنَ اللَّهِ = fasoubhana ‘llahi) en 30:17 et c’est exactement ce que nous faisons chaque fois que nous nous courbons ou prosternons (سبحان ربي العظيم = soubhâna rabbia-l’azîm et سبحان ربي العلي = soubhâna rabbia-l’alâ).
De plus, nous noterons le fait qu’en 30:18 la période de « la mi-après-midi » (عَشِيًّا = ‘ashiyyan) est mentionnée avant celle de la mi-journée, ce qui peut paraitre illogique au premier abord, mais permet en fait de délimiter la période de « dhour » (première moitié de l’après-midi) avant même de la mentionner. Cela permet ainsi de mettre l’emphase sur le fait que la période de « dhour » (première partie de l’après-midi) se termine avec la période « d’al ‘ashiyyou » (العَشِىُّ = deuxième partie de l’après-midi).
Nous citerons plus tard le verset 20:130 qui décrit également (et entre autres) une prière rituelle « avant le coucher du soleil », ce qui réfère par définition à la période coranique de « al ‘ashiyyou » (la deuxième moitié de l’après-midi) et délimite ainsi précisément la fin de la prière de la mi-après-midi.
13.5.4 38:31 confirme que « ‘achiyyan » ne peut signifier « nuit »
Le verset 38:31 ci-dessous confirme également que le mot « ‘achiyyan » (عَشِيًّا = à la mi-après-midi) ne peut en aucun cas signifier « nuit » :
إِذۡ عُرِضَ عَلَيۡهِ بِٱلۡعَشِىِّ ٱلصَّـٰفِنَـٰتُ ٱلۡجِيَادُ
(38:31) Quand il (Salomon) lui fut présenté pendant [la deuxième partie de] l’après-midi (بِالْعَشِيِّ), des chevaux de race bien dressés,
فَقَالَ إِنِّىٓ أَحۡبَبۡتُ حُبَّ ٱلۡخَيۡرِ عَن ذِكۡرِ رَبِّى حَتَّىٰ تَوَارَتۡ بِٱلۡحِجَابِ
(38:32) Il s’écria alors: « En vérité, j’ai placé l’amour des biens (de ce monde) au-dessus du rappel (Zikr…pendant la salât voir 11:114, 20:14) de mon Seigneur, jusqu’à ce qu’ils furent effacés derrière le voile (de la nuit). »
Nous découvrons ici que Salomon a raté la prière de « l’après-midi » (« l’après-midi » est mentionné en 38:31) car il s’est laissé distraire par ses chevaux du « rappel » de Dieu (ذِكْرِ رَبِّي = « le rappel de mon Seigneur »). « Le rappel de Dieu » est synonyme de la « salât » dans le Coran (voir par exemple 5:91, 24:37, 62:9, etc…), et Salomon et ses chevaux furent « effacés derrière le voile » (« hijab »), c’est-à-dire le voile de la nuit après le coucher du soleil.
« Al ‘ashiyyou » (الْعَشِيُّ) est phonétiquement différent de « al ‘ichâ’ » (ٱلۡعِشَآء = la tombée de la nuit) même s’ils partagent la même racine, donc Salomon n’aurait pas pu jouer avec ses chevaux au coucher du soleil. Cela ne pouvait pas non plus être pendant la nuit car il n’aurait rien vu. Nous constatons grâce à ce simple procédé d’élimination que « al ‘ashiyyou’ » ne peut correspondre qu’à la deuxième partie de l’après-midi, qui est également différente de la période de « dhour » puisque 30:18 indique deux périodes coraniques distinctes à partir du zénith.
13.5.5 Pourquoi « ’ashiyyan » en 30:18 signifie « à la mi-après-midi » et non pas « pendant l’après-midi » :
Comparons les périodes coraniques en 38:31, 12:16 et 30:18 :
(38:31) Quand il (Salomon) lui fut présenté pendant [la deuxième partie de] l’après-midi (بِالْعَشِيِّ), des chevaux de race bien dressés,
(12:16) Et ils vinrent vers leur père à la tombée de la nuit (عِشَاءً = ‘ishâ’an) en pleurant.
(30:18) Et c’est à Lui (qu’appartient) la louange dans les cieux et sur la terre, à la mi-après-midi (عَشِيًّا), et lorsque vous atteignez la mi-journée (soleil à son zénith = dhouhr = prière de la mi-journée).
En 38:31, Salomon jouait avec ses chevaux « bil ‘ashiyyi » (بِالْعَشِيِّ = pendant l’après-midi) où la préposition « bi » indique une période de temps continue pendant l’après-midi. Par contre, nous constatons qu’en 12:16 et 30:18 les périodes de temps sont indéfinies (se terminant avec une double fatha dans les deux cas) et ne sont dons pas accompagnées de préposition :
– à la tombée de la nuit(عِشَاءً = ishâ’an).
– à la mi-après-midi (عَشِيًّا = ‘ashiyyan).
Le cas indéfini indique dans les deux cas le début des deux périodes de temps coraniques, contrairement à Salomon qui jouait pendant l’après-midi. En 12:16, les frères de Joseph vinrent à leur père en pleurant « à la tombée de la nuit », c’est-à-dire à un moment précis « au début de la tombée de la nuit » ou aux alentours du « coucher du soleil » : Il s’agit d’un moment précis et non d’une période continue.
C’est exactement la même chose en 30:18 où « ‘ashiyyan » (عَشِيًّا = à la mi-après-midi) signifie que nous devons glorifier Dieu « à la mi-après-midi » ou tout au moins « à partir de » la moitié de l’après-midi, sachant qu’en Islam il y a un appel à la prière, et qu’il faut normalement prier peu après.
La traduction correcte de « ‘achiyyan » en 30:18 est donc « à la mi-après-midi » plutôt que « pendant l’après-midi » comme on le voit dans beaucoup de traductions car sinon c’est la préposition « bi » qui aurait été utilisée comme en 38:31.
C’est une notion cruciale car cela dénote que « ‘ashiyyan » en 30:18 cible précisément le début de la période coranique de la deuxième moitié de l’après-midi (al ‘achiyyou) pour effectuer la prière, alors que 20:130 et 50:39 indiquent que nous devons prier au plus tard « avant le coucher du soleil ». Entre 30:18 d’une part, et 20:130 et 50:39 d’autre part, le début et la fin de la période coranique d’al ‘achiyyou (la deuxième moitié de l’après-midi) sont parfaitement définis, comme c’est le cas de toutes les périodes coraniques légitimes pour pratiquer la salât.
Cette section confirme donc les cinq prières journalières en islam directement à partir du Saint Coran.

13.6 Cinq prières journalières dans les évangiles :
1. La prière de l’aube :
Marc 1:35: Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. (Traduction Louis Segond)
2. prière de mi-journée :
Actes 10:9: Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure (= mi-journée), pour prier. (Traduction Louis Segond)
3. Prière de la deuxième partie de l’après-midi :
Actes 3:1: Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière: c’était la neuvième heure (= 3 heures de l’après-midi). (Traduction Louis Segond)
4. Prière de la tombée de la nuit :
Matthieu 14:23: Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l’écart; et, comme le soir était venu, il était là seul. (Traduction Louis Segond)
5. Prière de la nuit :
Mark 14:32-39 : 32 Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je prierai. 33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses. 34 Il leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez. 35 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. 36 Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. 37 Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ! 38 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. 39 Il s’éloigna de nouveau, et fit la même prière. (Traduction Louis Segond)
Nous constatons que les juifs bien guidés du temps de Jésus, notamment Jésus et ses disciples, priait cinq fois par jour, la prière de la nuit étant optionnelle (comme c’est le cas dans le Coran en 17:79) car les disciples dormaient alors que Jésus priait pendant la nuit.
Contradictions au sujet du nombre de prières dans l’ancien testament
Les coranistes qui prônent trois prières journalières mentionnent souvent Daniel 6:10 (qui mentionne trois prières quotidiennes en direction de Jérusalem) et Psaume 55:17 (Le soir, le matin et à midi, je soupire et je gémis, et il entendra ma voix) pour tenter d’influencer les gens.
Tout d’abord, ils oublient opportunément de mentionner la prière de minuit en Psaume 119:62 (Je me lève à minuit pour te célébrer à cause des ordonnances de ta justice.) car cela anéanti leur théorie.
Remarque : La prière de minuit dans les psaumes est à mon sens la même que la prière nafilah
(prière surérogatoire) en 17:79:
(17:79) Et pendant la nuit réveille-toi en guise de dévotion surérogatoire (nafilatan) en ta faveur (lit. « pour toi »); Ton Seigneur pourrait bien t’élever en position prééminente (en ce monde et dans l’au-delà).
Pour finir, et par-dessus tout, ceux qui allèguent que le livre de Daniel et des psaumes décrètent trois prières journalières se doivent de lire ce qui suit :
Psaume 117:164: Sept fois par jour, je te loue à cause des ordonnances de ta justice.
Nous trouvons donc cinq prières journalières dans les évangiles, trois en Daniel et possiblement sept dans les Psaumes. Où est donc la vérité ?!
Le Coran déclare on ne peut plus clairement que les juifs et les chrétiens ont perdu la prière rituelle (19:59), ce qui est pourquoi nous trouvons ces informations conflictuelles dans la bible, et la seule chose qui importe est combien de prières journalières nous trouvons dans le Saint Coran car Dieu l’a protégé (15:9).
Nous avons démontré que le Coran définit le nombre de prières grâce aux périodes coraniques de prières et avons prouvé qu’il y a quatre prières obligatoires et une cinquième surérogatoire, et c’est la seule chose qui compte.
La section qui suit va définitivement entériner les cinq prières journalières musulmanes (de même que quatre prières obligatoires) s’il plait à Dieu :
14. Confirmation mathématique des cinq prières journalières
Les gens sincères qui étudient la signification littérale du Coran savent que les sunnites et les chiites ont dévié en altérant certains rituels coraniques et en inventant nombre de règles et de lois qui contredisent le Coran (voir « hadiths, l’islam défiguré »).
Similairement, le nombre de prières décrétées par Dieu dans le Coran a été source d’incessantes divisions dans la communauté de ceux qui aspirent à suivre le Coran exclusivement car les interprétations vont de 2, 3, 4 à cinq prières journalières (!).
Ce qui suit a été découvert en novembre 2018 et va mettre un terme à ces divisions, s’il plait à Dieu.
De même que les sunnites et les chiites, les coranistes ont égarés beaucoup de croyants en prétendant qu’ils comprenaient le Coran alors que ce n’était pas le cas. J’ai été également égaré par le passé et ai suivi tour à tour cinq, trois et quatre prières journalières, et ai finalement, par la grâce d’Allah, vu la lumière après avoir été témoin du grand miracle suivant qui confirme cinq prières journalières, de même que quatre obligatoires.
Le Coran est codé et protégé mathématiquement (15:9, 56:78, 72:28) et est composé d’un nombre presque infini de systèmes mathématiques tels que le système des 365 mots « jour » que j’ai personnellement étudié en profondeur (voir « miracle de 19 » et « miracle de Laylatul Qadr » sur ce site) et qui continuera de révéler des miracles dans le futur inch’Allah.
De même que les 365 mots « jour » qui impliquent les 365 formes simples du mot « jour » au singulier (c’est-à-dire tous les mots sans pronoms attachés, ou formes pures), il y a 67 formes simples du mot « salât » (au singulier) dans le Coran, et ce sous-groupe coranique nous permet d’identifier des miracles mathématiques.
Le sous-groupe coranique des 67 mots « salât » :
2:3 (1), 2:43 (1), 2:45 (1), 2:83 (1), 2:110 (1), 2:153 (1), 2:177 (1), 2:238 (1), 2:277 (1), 4:43 (1), 4:77 (1), 4:101 (1), 4:102 (1), 4:103 (3), 4:142 (1), 4:162 (1), 5:6 (1), 5:12 (1), 5:55 (1), 5:58 (1), 5:91 (1), 5:106 (1), 6:72 (1), 7:170 (1), 8:3 (1), 9:5 (1), 9:11 (1), 9:18 (1), 9:54 (1), 9:71 (1), 10:87 (1), 11:114 (1), 13:22 (1), 14:31 (1), 14:37 (1), 14:40 (1), 17:78 (1), 19:31 (1), 19:55 (1), 19:59 (1), 20:14 (1), 20:132 (1), 21:73 (1), 22:35 (1), 22:41 (1), 22:78 (1), 24:37 (1), 24:56 (1), 24:58 (2), 27:3 (1), 29:45 (2), 30:31 (1), 31:4 (1), 31:17 (1), 33:33 (1), 35:18 (1), 35:29 (1), 42:38 (1), 58:13 (1), 62:9 (1), 62:10 (1), 73:20 (1), 98:5 (1) = 67 fois « salât ».
Concernant le mot « salât » (صلوة = prière rituelle, V.M. 131), nous devons tenir compte du fait que le mot « al salât » (الصلوة = la prière rituelle, V.M. 162) désigne le rituel de prière en général et cette valeur mathématique (162) constitue donc naturellement une clef majeure pour ce qui est de déchiffrer les miracles du Coran associés avec la prière rituelle.
Dans les 6236 versets numérotés et 112 « Bismillahs » non numérotés du Coran (qui totalisent 6348 versets), le système des 67 mots « salât » (67 = 19ème nombre premier) s’étend du verset 2:3 (1er mot salât) au verset 98:5 (dernier mot « salât »), ce qui représente 6221 versets en tenant compte à la fois des versets numérotés (6126 versets) et non numérotés (95 versets = 19 × 5), ce qui est la façon la plus complète de représenter le nombre de versets du système, et tient symboliquement compte du fait que les 112 Bismillahs non numérotés en début de chaque sourate (toutes les sourates sauf la sourate 1 et 9 ont des Bismillahs non numérotés) doivent être récités dans la salât en général.
De même que les 67 mots « salât » (67 = 19ème nombre premier), 6221 est également un nombre premier (il ne peut être divisé que par un et lui-même) et il s’agit du 810ème nombre premier.
Qui a-t-il de si spécial au sujet de ce nombre ? La preuve mathématique écrasante qui résoud pour l’éternité le nombre de prières journalières dans le Coran est la suivante :
Il y a 6221 versets de 2:3 (1er mot « salât ») jusqu’à 98:5 (dernier mot « salât »),
6221 est le 810ème nombre premier = 5 × 162 (Valeur Mathématique de « al salât »)
= 5 fois « al salât » (la prière rituelle).
Les preuves et miracles mathématiques les plus simples sont les plus décisifs. Les sourates et versets représentent la STRUCTURE et le RYTHME du Coran. De même, ce dont nous sommes ici témoins (5 × 162) représente la structure et le rythme de la prière rituelle et il est tout simplement logique qu’il soit basé sur le nombre de versets du début (2:3) à la fin (98:5) du système des 67 mots « salât » !
Cette allégorie si simple à comprendre confirme les cinq prières journalières qui sont les prières de (1) la tombée de la nuit, (2) de la nuit, (3) de l’aube, (4) de la mi-journée et (5) de la mi-après-midi, que nous venons de confirmer grâce aux versets du Saint Coran dans les sections précédentes.
La grande nouvelle à partir de maintenant si vous rencontrez quelqu’un qui diffère avec vous sur le nombre de prières journalières dans le Coran est qu’il vous suffit de présenter la preuve ci-dessus, et seuls les gens qui manquent de sincérité la rejetteront.
Puisque nous parlons de « preuve », le verset 98:5 (le 6221ème versets du système du mot « salât » = 5 × 162ème nombre premier) est stratégiquement placé dans la sourate « Al Bayinah » (« la preuve ») et « la preuve » au sujet de la prière rituelle se manifeste dans le verset numéro « cinq ». Verset 98:5 : 98 + 5 = 103 = 25ème nombre premier = 5 × 5.
Le début du système de la « salât » commence avec le verset 2:3 : 2 + 3 = 5.
Remarque : Il est plus qu’évident que le nombre 810 (5 × 162, V.M. « al salât ») a pour fonction de prouver le nombre des cinq prières quotidiennes dans le Coran. Il est intéressant de constater que si on combine le nombre 810 au nombre « cinq » (خمسة = khamsatun , V.M. 705) en ajoutant les deux valeurs mathématiques, nous obtenons :
810 + 705 (V.M. « five ») = 1515 = 5 × 303 (V.M. de « Fais la prière rituelle ! »)
303 est une valeur mathématique clef au sujet de la salât dans le Coran car il s’agit de la valeur mathématique de « aqimi al salât » (اقم الصلوة = « Fais la prière rituelle ! » V.M 303, à l’impératif).
Cette expression clef apparaît CINQ fois dans le Saint Coran en 11:114, 17:78, 20:14, 29:45 et 31:17. Elle réfère trois fois au prophète Mohammed (11:114. 17:78, 29:45), une fois à Moïse en 20:14 et une fois au fils de Louqman en 31:17.
Il est donc particulièrement évident que cette expression est destinée à symboliser les cinq prières rituelles, de même que le nombre 1515 est égal à cinq fois 303 ou 5 × « Fais la prière rituelle ! »
Puisque nous avons compté le nombre de versets du début à la fin du système des 67 mots « salât » pour révéler la façon dont le nombre de prières journalières est codé dans le Coran, nous allons maintenant compter le nombre de sourates :
Il y a 97 sourates de 2:3 à 98:5.
97 est la valeur mathématique du mot « Ka’bah » (كعبة), étant bien évident que nous tournons nos visages cinq fois par jour en direction de la « ka’bah » pour faire la salât.
Est-ce à nouveau une coïncidence ?
Puisque le nombre de versets et le nombre de sourate sont si significatifs dans le système des 67 mots « salât », ajoutons tout simplement le nombre de sourate (97) et de versets (6221) de 2:3 à 98:5 :
97 (sourates) + 6221 (versets) = 6318
= 162 (V.M. « al salât ») × 39.
Remarque: Il est intéressant que si nous divisons 6221 versets par 162 versets (V.M. « al salât »), nous obtenons 38 (19×2) multiples of 162 de 2:3 (premier verset du système du mot « salât ») à 98:5 (dernier verset du système du mot « salât »). Une signification possible du nombre 38 est qu’il s’agit de la valeur mathématique du mot « zakât » (زكوة), car « La salât » n’a aucune valeur si un musulman ne paie pas également la zakât (voir par exemple 9:11 et 9:71). Et Dieu est Savant.
En d’autres termes, 38 multiples de 162 = 38 × 162 = 6156 versets.
6221 verses (nombre total de versets entre 2:3 and 98:5) – 6156 versets = 65 versets.
Une explication possible du nombre 65 est qu’il représente la valeur mathématique de « La Mecque » (مكة = Mecca = V.M. 65).
Autrement dit, « al salât » (V.M. 162) doit être pratiquée en direction de « La Mecque » (V.M. 65) qui est située à la fin des multiples de 162 (V.M. « al salât »).
Ce langage symbolique n’est très certainement pas une coïncidence.
Cela implique qu’ajouter les 65 versets restant (V.M. « La Mecque ») au nombre de sourates (97 V.M. « Ka’bah ») entre 2:3 et 98:5, nous obtenons: 65 (V.M. « Mecca ») + 97 (V.M. « Ka’bah ») = 162 (V.M. « al salât »).
Ceci explique pourquoi nous obtenons un parfait multiple de 162 (V.M. « al salât ») quand nous ajoutons les numéros de sourate (97) et de versets (6221) de 2:3 à 98:5 (6318 = 162 × 39).
Le miracle du Coran est toujours en phase avec la signification des versets lorsqu’il est bien interprété. Comme nous le voyons, le nombre 162 (V.M. « al Salât ») est la clef de ce système profondément codé mathématiquement, et un seul verset numéro 162 fait intersection avec le système des 67 mots « salât ». Il s’agit du verset 4:162 :
(4:162) Mais ceux parmi eux qui sont enracinés dans la science, ainsi que ceux qui croient à ce qui t’a été révélé, de même que ce qui a été révélé avant toi, ceux qui font la prière rituelle, s’acquittent de la zakât, croient en Dieu et au jour ultime: Tels sont ceux que Nous béniront d’une immense récompense.
Nous avons cité plus tôt 17:79 qui spécifie que la prière de la nuit est surérogatoire dans le Coran, ce qui est essentiel à mon sens pour comprendre ce qui suit :
En comptant exactement comme nous l’avons fait pour identifier 6221 versets = 5 × 162ème nombre premier, du verset 2:3 (1er mot « salât » du Coran) au verset 4:162, il y a 646 versets numérotés (19 × 34) et 2 « Bismillahs » non numérotés :
646 + 2 = 648 = 4 × 162 (V.M. « al Salât »).
Certaines personnes ne manqueront pas de dire : « Je ne comprends pas, y a-t-il quatre ou cinq prières journalières dans le Coran ?!
La réponse est à mon sens que « ceux parmi eux qui sont enracinés dans la science », tel que mentionné en 4:162, savent qu’il y a quatre prières journalières obligatoires et une optionnelle la nuit (17:79). Les deux sont corrects. Le Coran entérine les cinq prières rituelles sur l’ensemble du système des 67 mots « salât » (6221 versets = 5×162ème nombre premier = 5 × « al salât »), et confirme également symboliquement que seules quatre prières journalières sont obligatoires compte tenu de la position stratégique de 4:162 (648 = 4 × 162) dans le même système.
Ce phénomène est à mon avis lié au fait qu’il y a cinq pluriels « salawât » (« prières rituelles ») dans le Coran qui symbolisent toutes les cinq prières, quatre d’entre eux qui sont des « formes simples » symbolisant les prières obligatoires [2:157 (1), 2:238 (1), 9:99 (1), 22:40 (1)], et la cinquième forme plurielle qui a un pronom attaché (23:9, ce qui en fait une forme « non simple ») et qui symbolise la prière optionnelle de la nuit.
De plus, nous notons que 4:162 est le 655ème verset du Coran en ne comptant que les versets numérotés de 1:1 (premier verset du Coran) à 4:162 (en éliminant ainsi du décompte 3 Bismillahs non numérotés):
655 = 5 × 131 (V.M. « salât »).
Le miracle du Coran confirme donc cinq prières rituelles dans un système parallèle avec le même verset (4:162) pour clarifier que, effectivement, il y a bien cinq prières journalières au total décrétées dans le Saint Coran !
Quatre prières obligatoires, cinq prières journalières, c’est à mon sens le sens dissimulé derrière ce phénomène étonnant, et cette interprétation sera confirmée plus avant au fur et à mesure que nous progressons dans cette étude.
15. Quelle sourate et combien de raka’ât récite-t-on dans la salât »
15.1 15:87: Définition des « sept en séries de deux » (sab’an min almathanî)
Depuis l’avènement du Coran et générations après générations, les musulmans ont toujours appris que la structure fondamentale de la salât repose sur la récitation de la sourate 1 dans deux raka’ât successifs (tel que c’est le cas pour la prière de l’aube, du vendredi et toute prière surérogatoire dans les mosquées). Cet enseignement provient directement du Coran et est exprimé en les termes suivants :
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Et vérité, Nous t’avons donné [Ô Mohammed] les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux [dans la salât] et la récitation (lit.: le Coran) sublime.
La signification limpide de 15:87 est que le verset réfère à la révélation de l’intégralité du Coran au prophète Mohammed, qui commence de toute évidence avec les sept versets de la sourate 1 (Al Fatihah). Certaines personnes (de ma propre expérience en général des athéistes ou des coranistes) qui ont un esprit tortueux allèguent qu’il n’y a aucune preuve que « sab’an minal mathani » soient liés aux sept versets de la sourate 1 car il y a une autre sourate qui comporte sept versets (sourate 107, al mâ’oûn) et insistent souvent qu’il est plus logique que 15:87 réfère à la sourate 106.
Etant donné que 15:87 réfère aux « sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux et la récitation (le Coran) sublime », la première sourate « de la récitation sublime » ne peut être par définition autre que la sourate 1 et ses sept versets, suivie du reste de la récitation (lit. « Coran ») et non la sourate 107 et ses sept versets. Voici tout simplement l’explication logique et limpide dérivée de l’ordre des mots en 15:87. D’autres personnes ont également tenté de semer le doute en disant que la conjonction « wa » (وَ) entre « les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux et la récitation (le Coran) sublime montre soit que la sourate 1 ne fait pas vraiment partie du Coran, ou disqualifie le fait que la sourate 1 puisse référer à « sab’an minal mathani ».
Remarque : Nous prouverons plus loin que le nombre de raka’ât est codé mathématiquement, mais nous allons tout de suite démontrer que 15:87 réfère bien à la sourate 1 et à ses sept versets dans le cadre de la « salât » (V.M. 131) :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 (V.M. « salât » = صلوة)
Si vous faites de même que ci-dessus avec la sourate 107 et ses sept versets, vous obtenez un nombre dénué de sens (15+87+107+1+2+3+4+5+6+7 = 237 = 3×79) car il s’agit d’une interprétation malhonnête réservée aux esprits qui choisissent des explications tortueuses au lieu des explications simples et logiques. Le miracle du coran prend ces gens en flagrant délit de mensonge, et vous verrez plus loin que ce n’est que le début.
Les gens qui étudient le Coran et prennent la peine d’ouvrir les dictionnaires coraniques (je vous mets au défi de le faire si vous n’êtes pas d’accord avec ce qui suit) savent parfaitement bien que la conjonction « wa » (وَ) ne signifie pas systématiquement « et », mais également « avec », exprimant ainsi la concomitance. En d’autres termes, la sourate 1 (les sept versets [récités] en séries de deux) a été révélée à Mohammed « avec » la récitation (Coran) sublime.
Voici pourquoi une meilleure traduction de 15:87 sera la suivante:
(15:87) Et vérité, Nous t’avons donné [Ô Mohammed] les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux [dans la salât], avec la récitation (lit.: le Coran) sublime.
En outre, « les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux » (sab’an min almathanî = سبعا من المثنى) ont toujours été connu historiquement comme faisant référence aux sept versets de la sourate 1 qui sont récités en séries de deux pendant la prière.
« Sab’an » (سبعا) signifie « les sept », et « almathanî » (المثنى) est le pluriel de « mathnâ » (مثنى = « par deux »), tel qu’expliqué par exemple dans « Dictionary of the Holy Qur’ân », par Omar. Le pluriel « almathanî » signifie donc « en séries de deux », ce qui implique par définition une récitation dans l’ensemble des prières quotidiennes d’au moins trois séries de deux récitations de la sourate 1, car c’est un pluriel normal (et non un pluriel « duel » qui signifierait deux séries de sept versets de la sourate 1).
– « Sab’ân » (سبعا) signifie « les sept », et sous-entend « sept versets » (ايات سبع = sab’a ‘ayâtin) : En effet, le mot « ‘ayât » (ايات = versets) est élidé (sous-entendu) dans la structure génitive « sab’an min almathanî » car sab’an (سبعا = sept) comporte un alif à la fin, et serait simplement écrit « سبع » (sans alif) si le mot « ‘ayât » n’avait pas été élidé.
Le fameux dictionnaire classique arabe/anglais d’Edward William Lane donne l’exemple suivant au sujet de l’usage de « mathnâ » (singulier de « almathanî ») dans l’Islam traditionnel sunnite :
صلوة اليل مثنى مثنى = « La prière de la nuit est deux rak’ahs et deux rak’ahs » (salatou llayli mathna mathna). Une traduction littérale serait « La prière de la nuit est [récitée] par deux [récitations de sourates 1] et par deux [récitations de sourates 1]. » (voir image ci-dessous).
La définition du mot singulier « mathnâ » (مثنى = « par deux ») est confirmée directement dans le Saint Coran ou il signifie soit « deux » (4:3 : « deux femmes », 35:1: « deux ailes ») ou « par paire » (d’individus, 34:46).
Ceci confirme que si l’on applique « mathnâ » (مثنى = « deux », ou « paire ») à la récitation de la sourate 1, cela implique deux récitations d’Al Fatihah (c’est-à-dire deux raka’ât).
« Sab’an min almathanî » signifie donc par définition « les sept [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux » [lors de la salât] = [3 récitations minimum × (2 paires de sourate 1) = 6 récitations de la sourate 1 minimum par jour = 6 rakaʿât minimum.

Le Dictionnaire d’Edward Lane dit au sujet de « almathanî » (image ci-dessus) : « Almathani, dans le contexte du Coran est le pluriel de mathnân… ou signifie également [le premier chapitre appelé] Al Fatihah … car elle est répétée, ou récitée deux fois, dans chaque [phase de prière, communément appelée] rak’ah, … ».
Comme nous l’avons vu, le pluriel « almathanî » implique par définition au minimum trois récitations de « paires de sourate 1 » en effectuant la salât (= au moins 6 récitations de la sourate 1 quotidiennement). Cette définition se marie parfaitement avec les cinq prières journalières que nous avons identifiées dans la section 13, et qui sont les prières de (1) la tombée de la nuit, (2) de la nuit, (3) de l’aube, (4) de la mi-journée, et (5) de la mi-après-midi.
1. Prière de la tombée de la nuit = 2 × sourate 1.
2. Prière surérogatoire de la nuit = 2 × sourate 1.
3. Prière de l’aube = 2 × sourate 1.
4. Prière de la mi-journée = 2 × sourate 1.
5 Prière de la mi-après-midi = 2 × sourate 1.
Remarque : Un moyen très simple de démasquer la supercherie sunnite au sujet du nombre de raka’ât est qu’ils récitent trois raka’ât pour la prière de la tombée de la nuit, ce qui enfreint de façon évidente le commandement divin en 15:87 de réciter « les sept [versets de la sourate 1] en séries de deux ».
15.2 Le contexte de la sourate 15 lie 15:87 à la pratique de la salât
Certaines personnes pourront objecter que rien ne semble mentionner que 15:87 réfère directement à la sourate 1 et à la salât. Une lecture attentive de la fin de la sourate 15 (versets 15:87-99) confirme qu’il est bien question de la salât, puisque Dieu dit ordonne à Muhammad d’être du nombre de « ceux qui se prosternent » (السجدين) en 15:98:
فَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ وَكُن مِّنَ السَّاجِدِينَ
(15:98) Alors glorifie avec louange[s] ton Seigneur et soit du nombre de ceux qui se prosternent [c’est-à-dire, dans la salât].
وَاعْبُدْ رَبَّكَ حَتَّىٰ يَأْتِيَكَ الْيَقِينُ
(15:99) Et adore ton Seigneur [dans la salât] jusqu’à ce que la certitude te parvienne.
15.3 Preuves circonstancielles au sujet de la prière de deux rakaʿât dans l’islam sunnite et shiite :
15.3.1 La prière du vendredi
La prière la plus difficile à corrompre est celle du vendredi car le Coran ordonne aux musulmans de la pratiquer en communauté (62:9). C’est pourquoi les adeptes des hadiths n’ont pu altérer le fait qu’elle ne comporte que deux raka’ât, ni le fait qu’elle soit récitée à haute voix en pleine journée tel que le prescrit le Coran (17:110). La seule chose qu’ils ont réussi à corrompre est d’ajouter artificiellement deux sermons avant la prière pour tenter d’imiter les quatre raka’ât sunnites pratiqués d’habitude à la mi-journée.
Il s’agit de la première preuve circonstancielle que notre saint prophète a bien reçu l’ordre à l’origine de ne prier que deux raka’ât dans sa salât.
15.3.2 L’Islam shiite
Un frère qui habite en Iran et ne suit que le Coran seul m’a indiqué que les chiites ne récitent jamais la sourate Al Fatihah plus de deux fois par prière, quel que soit le nombre de raka’ât! En d’autres termes, ils ne récitent pas la sourate 1 dans leur prière si celle-ci comporte un troisième ou quatrième rak’ah (1) pour tenter au mieux de rester en accord avec 15:87 qui nous ordonne de reciter la sourate 1 en séries de deux tout au long de la journée. Nous avons donc ici une indication forte quant au commandement originel de reciter les sept versets de la sourate 1 en séries de deux (15:87).
Remarque : Il est aussi très intéressant que les sunnites, même s’ils récitent la sourate 1 plus que deux fois quand une prière comporte trois ou quatre raka’ât, la récite toujours à voix basse dans les troisième et quatrième raka’ât quelle que soit le moment de la journée, ce qui est également un signe que la prière ne comportait à l’origine que deux récitations de la sourate 1.
15.3.3 Hadith Bukhari (Sahih), volume 1, livre 8, numéro 346
Bien que les hadiths aient profondément défiguré la pratique de l’Islam, certains hadiths témoignent d’importantes vérités historiques, comme le hadith suivant rapporté par Aïcha :
Hadith Bukhari (Sahih), Volume 1, livre 8, numéro 346 :
La mère des croyants : « Allah a ordonné la prière. Quand il l’a ordonnée, elle ne comportait que deux raka’ât [pour chaque prière], qu’on soit à la maison ou en voyage. Plus tard, les prières pratiquées en voyage sont restées les mêmes, mais les prières pour les sédentaires ont été augmentées. »
Ce hadith illustre la relation entre la sourate 1 et le verset 15:87, ainsi que le fait que la récitation de la sourate Al Fatihah en séries de deux dans la salât du temps du prophète était une chose bien connue deux siècles plus tard quand Bukhari a rapporté ses hadiths.
Il est intéressant que le hadith ci-dessus indique que Dieu a ordonné deux raka’ t, mais reste vague quant à qui a changé la pratique initiale. Si Dieu avait ensuite augmenté le nombre de raka’ât, cela aurait été directement mentionné dans le livre de Dieu pleinement détaillé, car Il avait interdit à Mohammed de suivre quoi que ce soit d’autre que le Coran :
وَإِذَا لَمْ تَأْتِهِم بِآيَةٍ قَالُوا لَوْلَا اجْتَبَيْتَهَا قُلْ إِنَّمَا أَتَّبِعُ مَا يُوحَىٰ
إِلَيَّ مِن رَّبِّي هَٰذَا بَصَائِرُ مِن رَّبِّكُمْ وَهُدًى وَرَحْمَةٌ لِّقَوْمٍ يُؤْمِنُونَ
(7:203) Et à chaque fois que tu ne leur amènes pas un [nouveau] verset, Ils disent : « Pourquoi n’en as-tu pas inventé ? » Proclame : « Je suis exclusivement (انما = particule de restriction) ce qui m’a été révélé de la part de mon Seigneur ! » C’est un éclaircissement de la part de votre Seigneur, une bonne voie et une miséricorde pour les gens doués de foi.
Si Mohammed avait eu l’audace d’enseigner quoi que ce soit qui n’ait pas été révélé dans le Coran, il aurait été mis à mort sur le champ :
(69:40) En vérité, voici la parole d’un honorable messager ; (69:41) Et non point la parole d’un poète ; mais il rare que vous croyiez ! (69:42) Et non la parole d’un devin, mais rarement réfléchissez-vous ! (69:43) C’est une révélation du Seigneur des mondes ! (69:44) Et s’il Nous avait attribué de faux propos, (69:45) Nous l’aurions saisi par la main droite, (69:46) Et lui aurions ensuite tranché l’aorte.
Le Coran est pleinement détaillé (6:114, 7:52, 10:37), et 15:87 décrit les phases de prières indexées sur la récitation de deux sourate 1 de façon extraordinairement simple et concise.
Si le rythme de récitation de la sourate 1 était de 2 × 2 sourate 1 (4 raka’ât) pour certaines prières (comme dans l’Islam sunnite), au lieu de simplement deux sourates 1, l’explication minimale procurée en 15:87 ne suffirait pas, et le verset aurait dû être formulé de façon plus détaillée pour comprendre le détail des raka’ât au cours de la journée. Le Coran est simple et explicite, et n’a pas indiqué plus de deux sourates 1 par prière parce qu’il n’y en a que deux, et parce que toutes les prières sont identiques quant à leur format.
La sourate 1 récitée en une seule série de deux dans chaque prière procure ainsi la colonne vertébrale de la salât.
Remarque : Nous pouvons dire en conclusion de cette section cruciale que 15:87 révèle l’imposture de ceux qui prétendent que le Coran n’est pas détaillé et ne procure pas le nombre de raka’ât dans la prière, de même que le fait qu’elle soit indexée sur la récitation de la sourate 1.
15.4 Deux raka’ât pour chaque salât : Des preuves coraniques supplémentaires
أَمَّنْ هُوَ قَانِتٌ آنَاءَ اللَّيْلِ سَاجِدًا وَقَائِمًا يَحْذَرُ الْآخِرَةَ وَيَرْجُو رَحْمَةَ رَبِّهِ
قُلْ هَلْ يَسْتَوِي الَّذِينَ يَعْلَمُونَ وَالَّذِينَ لَا يَعْلَمُونَ إِنَّمَا يَتَذَكَّرُ أُولُو الْأَلْبَابِ
(39:9) Sont-ils [égaux] ceux qui restent en dévotion pendant les [3] périodes (pluriel normal = 3 périodes coraniques ou plus par définition) de la nuit, en se prosternant et se levant, craignant l’au-delà et espérant la miséricorde de son Seigneur ? Dis : « Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? ». Seuls ceux doués d’intelligence y prendront garde.
Le pluriel du mot « ânaâ » (آنَاء) signifie « heures » ou « périodes » c’est-à-dire « les périodes de la nuit », et réfère aux trois périodes coraniques de la nuit : Tombée de la nuit, nuit noire, et aube. La forme singulière est « inâ » et signifie « heure » ou « période ».
Le verset traite de toute évidence de la salât car les gens « se prosternent et se lèvent ». 39:9 n’indique pas qu’il faut se tenir debout et se prosterner, mais « se prosterner et se lever ». Cela indique qu’après une première phase de prière qui se termine avec la prosternation, il y a clairement un deuxième rak’ah d’après ce verset puisque les croyants se lèvent pour une deuxième phase de prière.
Cela désigne donc le point de transition entre deux raka’ât dans une salât. Ces versets concordent donc parfaitement avec 15:87 qui ordonne la récitation des « sept [versets de la sourate 1] en séries de deux » = deux raka’ât par prière. De plus, l’expression [trois] « périodes de la nuit » réfère logiquement aux trois prières pendant la nuit (prières de la tombée de la nuit, de la nuit noire et de l’aube) pendant lesquelles les croyants « se prosternent et se lèvent » (deux raka’ât seulement pour chacune de ces trois prières). Cela montre subtilement qu’il n’y a pas trois raka’ât à la tombée de la nuit, ou quatre pendant la nuit comme le prétendent les sunnites, mais toujours seulement deux (« se prosternant et se levant ». Le Coran est un miracle de précision et de concision, et fournit toujours beaucoup de détails ou sens cachés en très peu de mots, et 39:9 est un parfait exemple.
وَالَّذِينَ يَبِيتُونَ لِرَبِّهِمْ سُجَّدًا وَقِيَامًا
(25:64) Et ceux qui passent la nuit [en prières] devant leur Seigneur en se prosternant et se levant.
Comme précédemment, le verset met à nouveau l’emphase sur le point de transition entre les deux raka’ât de la prière rituelle car nous constatons que lorsque les croyants se prosternent, ils se relèvent pour un deuxième raka’ât dans leurs prières, confirmant implicitement une salât de deux récitations de la sourate 1 (15:87) c’est à dire deux raka’ât.
Le verbe « bâta » (بات) signifie « passer la nuit ». Le verset est volontairement non spécifique quant à quelles périodes de la nuit les gens peuvent prier, ce qui permet des prières rituelles dans n’importe laquelle des trois périodes coraniques de la nuit (en se prosternant et se levant), ce qui reflètent exactement la signification du verset 39:9 (qui sous-entend les trois « périodes » de la nuit).
15.5 Les versets qui montrent deux prosternations successives confirment également une prière de deux raka’ât
Nous avons étudié plus tôt en détail les versets 3:43 et 17:107-109 qui indiquent deux prosternations successives lors d’un rak’ah pendant la salât. Il s’agit des deux seuls versets dans le Coran qui réfèrent à deux prosternations successives dans un rak’ah. Autrement dit, le Coran pris dans son ensemble sous-entend une nouvelle fois une prière de deux raka’ât pour chaque salât (15:87) car on se prosterne en tout quatre fois (2+2) dans chacune des prières journalières.
15.6 Le mot « prosternation » (al soujoûd) au singulier
Pour mieux prouver le point précèdent, nous trouvons par exemple en 48:29 le mot singulier « al soujoûd » (السجود = « la prosternation », V.M. 104) dans la phrase « leur marque est sur leurs visages à cause de la trace laissée par la prosternation ». Ce même singulier « al soujoûd » apparaît en tout QUATRE fois dans l’intégralité du Coran en 48:29, 50:40, 68:42, 68:43!
Remarque : Si l’on ajoute les numéros de sourate et de versets des quatre mots singuliers « al soujoud » avec la sourate 1 et ses sept versets comme nous avons fait avec 15:87, nous obtenons :
48 + 29 + 50 + 40 + 68 + 42 + 43 + sura 1 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 349 = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récitées lors de cinq prières journalières de deux raka’ât (7 versets × 2 récitations par prière ou raka’ât × 5 prières quotidiennes = 70 versets).
Est-ce une coïncidence ou un dessein divin ? La récitation de la sourate 1 en séries de deux est la pierre d’achoppement de la salât (15:87) et nous avons clairement prouvé à tous points de vue qu’il y a deux prosternations par rak’ah. Les gens sincères apprécieront. Et Dieu est Savant.
Nous pouvons donc conclure qu’il y a une intention délibérée de la part de notre Créateur de coder QUATRE mots singuliers « Al soujoûd » (السجود = 4 prosternations) afin de symboliser le nombre de prosternations correctes accomplies dans la prière rituelle de deux raka’ât (deux prosternations dans le premier rak’ah + deux prosternations dans le second rak’ah) décrétée en 15:87.
Le mot « Al soujoûd » (السجود) apparaît également en 2:125 et 22:26, mais en tant qu’adjectif pluriel et non en tant que singulier, et réfère à « ceux qui se prosternent ». Dans ces deux versets, « Al soujoûd » au pluriel apparaît dans les deux cas dans l’expression « ceux qui se courbent et se prosternent », tout simplement car les deux expressions plurielles combinées reflètent une nouvelle fois une salât de deux raka’ât !
Ajoutons donc maintenant les numéros de sourates (sans répétition de numéro de sourate) et versets des 6 versets (2:125, 22:26, 48:29, 50:40, 68:42, 68:43) qui mentionnent le mot « al soujoud » au singulier et pluriel à la sourate 1 et ses 7 versets qui fonctionnent comme une matrice:
Sourate 2 + verset 125 + sourate 22 + verset 26 + sourate 48 + verset 29 + sourate 50 + verset 40 + sourate 68 + verset 42 + verset 43 + sourate 1 + versets 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7
= 524 = 4 (prosternations) × 131 (GV of « salaat »).
Combien de soujouds (prosternations) y a-t-il dans la salaat coranique de deux raka’ât ? De toute evidence 2 soujouds après chaque récitation de deux sourate 1, c’est à dire 4 soujouds par salaat (GV 131).
Remarque: L’addition ci-dessus est une addition de 19 numéros de sourates et versets
S’il y avait trois ou quatre raka’ât dans certaines prières comme les sunnites le prétendent, le Coran l’indiquerait explicitement car il proclame qu’il est pleinement détaillé (7:52, 6:114, 10:37), mais une telle structure est absente du Coran. La seule solution qui nous reste est de nous baser sur le sens littéral de 15:87 qui décrète que la salât est basé sur la récitation « des sept versets [d’Al Fatihah] en séries de deux », qui sous-entend une prière de deux raka’ât pour chaque prière. « Sab’an minal mathani » (les sept versets [d’Al Fatihah] en séries de deux) impliquent par définition comme nous l’avons étudié trois prières ou plus du fait du pluriel « al mathani », et nous avons prouvé grâce aux versets du Coran de même que des signes mathématiques profonds qu’il y en a cinq.
15.7 La prière du danger : La permission de raccourcir la salât en 4:102-103 sous-entend une salât de deux raka’ât en temps normal
وَإِذَا ضَرَبْتُمْ فِي الْأَرْضِ فَلَيْسَ عَلَيْكُمْ جُنَاحٌ أَن تَقْصُرُوا مِنَ الصَّلَوةِ
إِنْ خِفْتُمْ أَن يَفْتِنَكُمُ الَّذِينَ كَفَرُوا إِنَّ الْكَافِرِينَ كَانُوا لَكُمْ عَدُوًّا مُّبِينًا
(4:101) Et si vous êtes en voyage dans le pays, il n’y a aucune erreur de votre part si vous raccourcissez la prière rituelle (salât) si vous craignez que les incrédules ne vous fassent du mal. En vérité, les incrédules représentent à votre égard un ennemi déclaré.
وَإِذَا كُنتَ فِيهِمْ فَأَقَمْتَ لَهُمُ الصَّلَوةَ فَلْتَقُمْ طَائِفَةٌ مِّنْهُم مَّعَكَ وَلْيَأْخُذُوا أَسْلِحَتَهُمْ فَإِذَا
سَجَدُوا فَلْيَكُونُوا مِن وَرَائِكُمْ وَلْتَأْتِ طَائِفَةٌ أُخْرَىٰ لَمْ يُصَلُّوا فَلْيُصَلُّوا مَعَكَ
وَلْيَأْخُذُوا حِذْرَهُمْ وَأَسْلِحَتَهُمْ وَدَّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ تَغْفُلُونَ عَنْ أَسْلِحَتِكُمْ وَأَمْتِعَتِكُمْ
فَيَمِيلُونَ عَلَيْكُم مَّيْلَةً وَاحِدَةً وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِن كَانَ بِكُمْ أَذًى مِّن مَّطَرٍ أَوْ كُنتُم
مَّرْضَىٰ أَن تَضَعُوا أَسْلِحَتَكُمْ وَخُذُوا حِذْرَكُمْ إِنَّ اللَّهَ أَعَدَّ لِلْكَافِرِينَ عَذَابًا مُّهِينًا
(4:102) Et quand tu [Ô prophète] es en leur compagnie et diriges la prière pour eux, qu’un groupe parmi eux se tienne à tes côtés, et qu’ils prennent leurs armes; qu’ils se retirent ensuite derrière vous lorsqu’ils se sont prosternés, et fais venir un autre groupe qui n’a pas prié, pour qu’ils prient avec toi, et qu’ils se tiennent sur leurs gardes avec leurs armes. Ceux qui mécroient souhaitent que vous négligiez vos armes, et vos bagages pour fondre sur vous en une seule attaque. Aucun blâme [ne pèse] sur vous si vous éprouvez de la gêne en raison de la pluie ou que vous soyez malades et que vous posiez vos armes, mais prenez vos précautions. En vérité Dieu a préparé pour les incrédules un châtiment humiliant.
Il nous faut à nouveau lire entre les lignes : 4:101 nous autorise à raccourcir la prière rituelle de deux raka’ât, ce qui implique par définition un seul rak’ah en cas de danger. Raccourcir une prière de 3 ou 4 raka’ât prête à confusion quant au nombre de raka’ât à accomplir (un, deux ou trois raka’ât ?), alors qu’une prière de deux raka’ât raccourcie sera toujours d’un seul rak’ah.
Nous lisons en 4:103 que la prière se termine une fois que les croyants se sont prosternés. Nous avons prouvé dans la section 12.2 et celle précédente que le rituel de prosternation comprend deux prosternations successives par rak’ah, c’est-à-dire quatre prosternations au total dans deux raka’ât. Nous verrons ultérieurement qu’il y a une glorification finale dédiée à Dieu (connue communément sous le nom de « tachahoud ») directement derrière la dernière prosternation à la fin de chaque prière de deux raka’ât.
Le coran est parfait et pleinement détaillé et doit être suivi à la lettre : Ici, puisqu’il s’agit de la prière du danger abrégée à un seul rak’ah, nous voyons que la prière ne se termine pas par le tachahoud final habituel du deuxième rak’ah car il n’y en a pas dans le premier rak’ah, mais par la deuxième prosternation habituelle du premier rak’ah. En d’autres termes, et somme toute très logiquement, il n’y a pas de tachahoud final dans la prière du danger abrégée à seul rak’ah, car c’est la fin du premier rak’ah.
Le coran est vraiment extraordinaire de précision et de sens cachés ou implicites. De même que les versets 25:64 et 39:9 étudiés précédemment démontrent qu’après la dernière prosternation du premier rak’ah, on se relève pour effectuer un deuxième et dernier rak’ah, 4:103 corrobore ainsi également que le premier rak’ah se termine avec deux prosternations :
(4:103) ….qu’ils se retirent ensuite derrière vous lorsqu’ils se sont prosternés [à la fin du premier et unique rak’ah de la prière du danger abrégée à un seul rak’ah] et fais venir un autre groupe qui n’a pas prié…
Il n’y a donc non seulement pas de tachahoud, mais encore moins de formule telle que « assalamou ‘aleïkoum » pour clore la prière du danger. Nous prouverons ultérieurement de façon irréfutable que la salutation pour clore la salât est une autre innovation et corruption des hadiths, même dans le cadre d’une prière en groupe, de même qu’elle est clairement absente de la prière du danger.
En résumé, la prière du danger ne comporte donc qu’un seul rak’ah sans tachahoud (récitant la fatihah, puis se courbant, et se relevant brièvement pour se prosterner deux fois de suite) et s’achève avec la deuxième prosternation, à savoir que quand notre front cesse de toucher le sol après la deuxième prosternation, la prière est terminée.
15.8 La combinaison des verbes « se courber et se prosterner » dans le Coran prouve également une prière de deux raka’ât
« Se courber et se prosterner » symbolise les mouvements de la salât dans le Coran. Il y a QUATRE cas dans l’intégralité du Coran où nous trouvons que les expressions « Se courber » et « se prosterner » sont utilisées simultanément dans le même verset (dans cet ordre) en 2:125 (position debout, et ensuite se courber et se prosterner), 9:112 (se courber et se prosterner), 22:26 (position debout, et ensuite se courber et se prosterner) et 48:29 (se courber et se prosterner) :


Après la position debout pour démarrer la prière (l’expression « maqâm Ibrahîm » en 2:125 indique qu’Abraham se tenait debout pendant la salât à la mosquée sacrée), les croyants se courbent et se prosternent (2:125) ; ensuite, après s’être mis à genoux après la première prosternation, ils « se courbent et se prosternent » une seconde fois terminant ainsi le premier rak’ah (9:112). Ils se relèvent ensuite pour démarrer le deuxième rak’ah (22:26), puis « se courbent et se prosternent » (22:26), et finalement se « se courbent et se prosternent » une deuxième fois à partir de la position à genoux pour finir le deuxième rak’ah qui achève la salât : Ce que nous avons ci-dessus représente une description précise des mouvements d’une prière de deux raka’ât, et dans l’ordre correct !
Les coranistes qui prétendent qu’il n’y a pas de position courbée après la position debout et se mettent directement à genoux sont exposés par ce système mathématique, de même que par les observations indiquées dans la section 12.
Ceci confirme la même prière de deux raka’ât décrétée en 15:87, 25:64, 39:9, et dont il est fait allusion en 4:101-102, de même que le rythme de deux prosternations par rak’ah dont les versets 3:43 et 17:107-109 sous-entendent également une salât de deux raka’ât.
Tout ceci constitue un faisceau de preuves impressionnant qui confirme que la pure salât décrétée à Abraham et sa descendance, ainsi qu’à tous les musulmans est une prière de deux raka’ât, ni plus, ni moins.
Comme la plupart des lecteurs le savent, beaucoup d’imams sunnites de par le monde ne récitent pas le premier verset de la sourate 1 à haute voix (certains prétendent qu’il doit être récité silencieusement) quand ils dirigent une prière en groupe car ils sont sous influence d’un « hadith autres que Dieu et Ses versets » (45:6) qui prétend que « le prophète, Abou Bakr et Omar commençait la prière avec les mots « Al Hamdou lillahi rabil’alamine » (Louange à Dieu, Seigneur de l’univers) » (Bukhary 743). Il s’agit à nouveau d’une innovation ridicule qui contredit 17:110 qui décrète que la salât doit obligatoirement (car Allah nous en donne l’ordre dans le verset) être récitée dans un ton intermédiaire (ni trop haut, ni trop bas), et il est bien évident que 15:87 parle des « sept [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux » et non des « six en séries de deux ». Les sunnites donnent quasi systématiquement préférence à leurs idoles (hadiths) au lieu de la parole d’Allah (le Coran) qu’ils traitent comme une chose délaissée (25:30).
15.9 La prière de deux raka’ât codée mathématiquement
15.9.1 Le mot « salât »
Nous avons étudié plus tôt la façon dont les cinq prières journalières et quatre prières obligatoires sont codées dans le système des 67 mots « salât » au travers du nombre de versets (6221) du début à la fin du système car 6221 est le 810ème nombre premier = 5 × 162 (V.M. « al salât »). Nous avons démontré dans cette section que 15:87 définit le rythme de la salât, lequel gravite autour de la récitation des sept versets de la sourate 1 en séries de deux dans chaque prière rituelle et constitue ainsi la colonne vertébrale ou clef de voûte de la salât. Faillir à réciter la sourate « al fatihah » dans chacune des deux phases prière invaliderait tout simplement la salât.
Similairement, le miracle mathématique très simple que nous allons découvrir et qui confirme le nombre de raka’ât pour chacune des cinq prières journalières évolue également autour du nombre de récitations de la sourate 1, et confirme également les quatre prières obligatoires. La raison pour laquelle ce miracle est si impressionnant et conclusif est qu’il est extraordinairement simple et gravite autour d’un seul et unique mot clef : Le mot « salât » lui-même !
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 (V.M. « salât » = صلوة)
صلوة = 90 (ص) + 30 (ل) + 6 (و) + 5 (ة) = 131.
Cette preuve simple et profonde démontre mathématiquement que « les sept en séries de deux » (sab’an minal mathani) mentionnés en 15:87 sont bien les sept versets de la sourate 1 recités dans le cadre de la « salât » (V.M. 131). 15:87 décrit donc bien le rythme de récitation de la sourate 1 lors de la prière rituelle en général.
Cette preuve est capitale car elle établit le lien direct entre le verset 15:87 et les sept versets de la sourate 1 en générant la valeur mathématique du mot « salât » (صلوة), laquelle est donc de 131. Il s’agit du 32ème nombre premier (une nouvelle fois, un nombre premier ne peut être divisé que par un et lui-même) :

Ci-dessus, nous découvrons que 131 – qui est la simple addition des nombres composant le verset 15:87 et la sourate 1 et ses sept versets (1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 (V.M. « salât » = صلوة) – et le fait qu’il s’agisse du 32ème nombre premier (131 → 32 = 2×2×2×2×2) prouve que chacune des CINQ prières journalières est symboliquement représentée par le nombre « 2 » car, conformément à 15:87, la sourate 1 (la colonne vertébrale de la prière rituelle) doit obligatoirement être recitée deux fois dans chacune des cinq prières rituelles journalières :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 (15:87 : « les sept [versets de la sourate 1 récités dans la salât] en séries de deux [sourates 1] ») = 131 → 32ème nombre premier = 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) = 2 (raka’ât) × 2 (raka’ât) × 2 (raka’ât) × 2 (raka’ât) × 2 (raka’ât)
Le fait que la sourate 1 et ses sept versets soit miraculeusement liée mathématiquement au verset 15:87 par l’intermédiaire des numéros de sourates et versets en générant exactement 131 (32ème nombre premier) nous permet de déduire logiquement que 32 = 2×2×2×2×2 représente les cinq prières journalières et la récitation des « sept versets de la sourate 1 en séries de deux » (15:87) dans chaque prière. Il est absolument crucial de comprendre cela et il s’agit d’une preuve coranique majeure.
Remarque: Le nombre 131 (1 (sura 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 = 32nd prime number = 2×2×2×2×2) et le nombre « cinq » (خَمْسَةٌ = V.M. 705) semblent se combiner de manière significative :
131 + 705 = 836 = 2×2×11×19. 836 est la valeur mathématique du cinquième verset du coran :
(1:5) C’est Toi que nous adorons, et c’est Toi dont nous implorons le secours.
Pratiquer cinq prières journalières semble donc correspondre au parfait rituel d’adoration de Dieu.
Tel que mentionné précédemment, les preuves les plus convaincantes et claires sont le plus simples. Si l’on ajoute les facteurs premiers qui composent le nombre 32, nous obtenons 2+2+2+2+2 = 10, qui correspond au nombre de raka’ât journaliers (ou récitation de 10 sourates 1) dans cinq prières rituelles de 2 raka’ât chacune.
Remarque : Si on ajoute les numéros de sourate et versets de la sourate 1 et ses sept versets ainsi que de la sourate 15 de 1 jusqu’à 15:87, nous obtenons :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 (sourate 15) +
1 + 2 + 3 + … + 85 + 86 + 87 = 3872 = 2×2×2×2×2×11×11.
Nous retrouvons ainsi la même série de cinq facteurs premiers de « 2 », chacun représentant le nombre de récitations de la sourate 1 pendant chacune des cinq prières.
Si nous ajoutons maintenant les facteurs premiers ci-dessus nous obtenons :
3872 = 2×2×2×2×2×11×11 → 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 11 + 11
= 32 = 2×2×2×2×2
Nous obtenons exactement 32, qui est l’indice du nombre premier 131 (V.M. « salât ») et dont nous avons vu que cela représente la clef de la façon dont les cinq prières journalières de deux raka’ât sont codées, à savoir qu’il s’agit du nombre de récitations correctes de la sourate 1 conformément à la signification littérale de 15:87. Est-ce encore une « coïncidence » ?
Si l’on ajoute les chiffres qui composent 131 (V.M. « salât »), nous obtenons :
131 → 1+3+1 = 5, ce qui correspond à cinq prières journalières.
Si l’on ajoute les chiffres qui composent 32, nous obtenons le même total :
32 → 3+2 = 5
De plus, et en tenant compte du fait que seules quatre prières sont obligatoires dans le Coran car celle de la nuit est surérogatoire (ou « nafilah », voir 17:79), le nombre 32 confirme également le nombre des quatre prières obligatoires de la façon suivante :
32 = 4 prières obligatoires × 8 récitations
journalières de la sourate 1 (ou 8 raka’ât)
Ceci concoure à nouveau parfaitement avec la signification de 15:87 et le fait que la prière de la nuit soit optionnelle (17:79): 4 prières obligatoires de deux deux raka’ât = 4 × 2 = 8 raka’ât.
Le nombre 32 implique donc à mon sens que 4 prières obligatoires comprennent 8 raka’ât (4 prières obligatoires × 8 raka’ât)
Un tel langage symbolique imbriqué dans le nombre 131 (V.M. « salât » = 32ème nombre premier) ne peut être compris que si l’on analyse correctement les versets ayant trait aux périodes coraniques de prières, à savoir qu’il y a cinq prières journalières décrites dans le Coran dont quatre obligatoires, et que la structure de la salât gravite autour de la récitation de la sourate 1 deux fois dans chaque salât. Ce dernier point ne peut être compris que si l’on accepte d’analyser 15:87 littéralement au lieu de suivre aveuglément l’interprétation sunnite qui prétend la plupart du temps que « al mathani » signifie « souvent répétés » (« les sept versets de la sourate 1 souvent répétés ») car ils donnent précédence au message des hadiths et de la sounnah, au lieu du fait qu’il s’agisse très exactement du pluriel de « mathna » (par deux) c’est-à-dire « les sept versets de la sourate 1 recités en (3 ou +) séries de deux » comme expliqué précédemment.
Ceux qui tenteront de dire que ce que nous avons expliqué ci-dessus est de la numérologie pour refuser d’admettre le commandement en 15:87 concernant une prière de deux raka’ât (2 récitations de la sourate 1) devront expliquer pourquoi le message mathématique derrière la valeur mathématique du mot « salât » (131) correspondant au 32ème nombre premier confirme si parfaitement cinq prières rituelles journalières de deux raka’ât, de même que quatre prières obligatoires de 8 raka’ât.
Suivre le coran exclusivement ou les hadiths et la sounnah : Il faut choisir.
Le nombre de prières et de raka’ât journaliers sont donc codés dans la valeur mathématique d’un seul mot, à savoir le mot « salât » (V.M. 131), lequel provient de l’addition des nombres qui composent 15:87 et la sourate 1 et ses 7 versets à savoir 131 [1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 (V.M. « salât » = صلوة)]! Tout ceci est une question de logique et de sincérité et tout ceci est bien trop profond pour être le fait du hasard.
Remarque:
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 (V.M. « salât » = صلوة). Il est intéressant que si l’on ajoute tous les chiffres composant les nombres ci-dessus, nous obtenons :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 1+ 5 + 8 + 7 = 50
Une explication possible est que 50 = 5 prières journalières × 10 raka’ât (ou récitations de la sourate 1). Et Dieu est Savant.

15.9.2 Le nombre de récitations journalières de la sourate 1 est codé directement en 15:87
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Et vérité, Nous t’avons donné [Ô Mohammed] les sept [versets de la sourate 1, récités] en séries de deux, et la récitation (lit.: le Coran) sublime.
15:87 est le verset qui proclame une salât de 2 raka’ât pour chacune des cinq prières et il s’agit du 1889ème verset numéroté depuis le premier verset du Coran, à savoir le début de la sourate 1 que nous avons reçu l’ordre de reciter en séries de deux dans la salât (15:87).
Nous venons de voir que la sourate 1 et ses sept versets associés au verset 15:87 génèrent la valeur mathématique de 131 (V.M. « salât »).
Si l’on ajoute uniquement le numéro de la sourate 1 à ses sept versets, nous obtenons :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 29 =
10ème nombre premier = 5 prières rituelles × 2 sourates 1 ?
Le nombre 10 peut donc potentiellement correspondre symboliquement au nombre de sourates 1 récitées en une journée lorsque l’on accompli 5 prières rituelles de deux raka’ât et nous allons le prouver. De plus, et c’est très important, le nombre 29 ci-dessus correspond également au nombre de mots de la sourate 1 et ses sept versets.
La sourate 1 et ses sept versets peut donc être symbolisée soit par l’addition de son numéro de sourate et de ses sept versets (29), soit par le fait qu’elle comporte 29 mots.
Nous savons que 29 est le 10ème nombre premier et si nous faisons l’hypothèse que 10 correspond au nombre de récitations de la sourate 1 journalièrement au cours de cinq prières de 2 raka’ât, cela signifie que les 29 mots de la sourate 1 sont recités quotidiennement 290 fois :
29 mots de la sourate 1 × 10 (raka’ât) =
290 mots de la sourate 1 récités quotidiennement
au cours de cinq prières de deux raka’ât.
Revenons maintenant au fait que 15:87 définit le rythme journalier de la salât grâce au « sept (versets de la sourate 1 récités) en séries de deux » (sab’an minal mathani) et qu’il s’agisse du 1889ème verset numéroté depuis le début de la sourate 1 (premier verset du Coran). Le nombre de versets définit le rythme du Coran et nous allons maintenant être témoins d’un signe profond inch’Allah :
15:87 (les sept en séries de deux) = 1889ème verset = 290ème nombre 1er = nombre de mots de la sourate 1 récités au cours de cinq prières journalières de deux raka’ât
Une autre façon de représenter ce phénomène :
15:87 (les sept versets en séries de deux) = 1889ème verset = 290ème nombre 1er = 29 × 2 × 5 = 29 [1 (sourate 1) +1+2+3+4+5+6+7] × 2 raka’ât × 5 prières = « les 7 versets de la sourate 1 » (sab’an = 7 verses) × 2 récitations par prière × 5 prières (minal mathani = en 5 séries de 2 récitations) = 290 mots appartenant à la sourate 1 récités par jour dans 5 prières de deux raka’ât.
Les deux cas suivants confirment donc le rythme de la prière :
– 1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 29 (1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) + 102 (15 + 87) = 131 → 32ème nombre premier = 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1).
– 15:87 = 1889ème verset → 290ème nombre premier = 29 × 2 × 5 = 29 (1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) × 2 raka’ât × 5 prières journalières.
Il est crucial de comprendre que dans les deux cas, la sourate 1 et ses sept versets sont codés de la même façon, c’est-à-dire au travers du nombre 29, lequel représente l’addition de la sourate 1 et de ses sept versets, et dans les deux cas c’est au travers de nombres premiers que le nombres de prières journalières et de récitations de la sourate 1 sont codées. Il y a donc une même logique fonctionnant selon le même système, ce qui rend cette analyse quasiment impossible à obtenir ou reproduire par hasard.
Remarques supplémentaires :
– La « salât » (V.M. 131) est systématiquement combinée à la récitation de la sourate 1. Nous avons vu que dans les deux cas cités précédemment, la sourate 1 est codée au travers du nombre 29. Ajoutons donc ces deux nombres :
131 (V.M. « salât ») + 29 (1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) = 160 = 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 5 = 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 5 prières quotidiennes.
Une autre façon de représenter ceci serait de dire que 15:87 traduit le fait que la sourate 1 est récitée deux fois dans chaque prière :
15 + 87 + 29 (sourate 1 et ses 7 versets) + 29 (sourate 1 et ses 7 versets) = 160 = 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 5 = 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) × 2 (sourates 1) x 5 prières quotidiennes.
– Le rituel de « la salât » (V.M. 162), lequel comporte cinq prières journalières au total, s’effectue toujours, et par définition, en direction de « la Ka’bah » (V.M. 128) :
162 + 128 = 290 = 29×5×2 = nombre de mots de la sourate 1 (29) recités dans 5 prières journalières de 2 raka’ât. Ceci est donc à mon sens un autre signe qui confirme le rythme journalier de la prière.
C’est donc la position du verset 15:87 (1889ème verset = 290ème nombre 1er) qui confirme allégoriquement au travers de nombres premiers qu’il y a cinq prières journalières dans le Coran et que la sourate 1 et ses sept versets doivent impérativement (tel qu’écrit littéralement en 15:87) être récités deux fois dans chaque prière, c’est-à-dire deux raka’ât. Les nombres premiers sont très largement utilisés dans le Coran pour coder mathématiquement un nombre quasi-illimités de signes et il n’y a donc rien de nouveau [nous avons vu le système de la salât (6221 versets = 810ème nombre 1er = 5 × 162), la valeur mathématique du mot « salât » (= 131 = 32ème nombre 1er = 2×2×2×2×2), le miracle de laylatul Qadr, etc…].
Le fait que les 29 mots de la sourate 1 correspondent au 10ème nombre premier (= nombre de raka’ât journaliers = 5×2) n’est donc à mon sens pas une coïncidence et indique tout simplement le nombre de récitations correctes des sept versets de la sourate 1 dans le cadre de cinq prières journalières de 2 raka’ât (5×2).
15.9.3 Les deux tawâfs du hajj et sab’an al mathani
Du Bismillah non numéroté de la sourate 15 (15:0) jusqu’à « al mathani » (« en séries de deux ») en 15:87, il y a 588 mots = 2 × 7 × 42 (V.M. الحج = al hajj). Ce phénomène est à mon sens une allégorie qui établit le lien entre le rythme de base de la salât (15:87 : « les sept en séries de deux » = 2×7 versets de la sourate 1 pour chaque prière) et le rythme sacré de deux tawâfs pendant le hajj où l’on effectue deux tawâfs de 7 circumambulations autour de la Ka’bah.
La raison pour laquelle le rituel du tawâf consiste à tourner sept fois autour de la Ka’bah est que les cieux et la terre ont été créé en six jours, et Dieu est ensuite monté sur le trône (c’est-à-dire le septième jour : 7:54). Les six jours de la création doivent être pris littéralement car le coran est la parole d’Allah et Il dit toujours la stricte vérité. Cependant, les six jours en question ne peuvent pas symboliser des jours terrestres car la terre n’existait pas au début de la création. Le concept de « jour » dans l’univers signifie une rotation complète d’un astre de 360 degrés. Toutes les planètes, étoiles, lunes qui font partie d’un système solaire tournent sur elles-mêmes ce qui définit un « jour » de leur point de vue. Il en est de même pour l’univers tout entier qui tourne également sur lui-même depuis sa création lors du big bang décrit en 21:30. Les six jours de la création signifient à mon sens tout simplement que l’univers a tourné sur lui-même six fois ou six « jours » depuis le big bang pour qu’Allah complète Son œuvre créatrice, et qu’il est ensuite monté sur le trône le septième jour à savoir lors de la septième révolution de l’univers. La raison pour laquelle nous effectuons deux tawâfs de sept jours symboliques autour de la Ka’bah symbolise à mon avis que l’univers a tourné jusqu’à présent quatorze fois sur lui-même, c’est à dire que l’âge de l’univers est de 14 jours.
Dieu a créé la semaine de sept jours sur terre pour symboliser le processus de création de l’univers et l’ascension de Dieu sur le trône le septième jour.
Revenons maintenant à l’expression « sab’an minal mathani » (سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي) et le fait que la salât soit systématiquement récitée sous forme de deux séries de 7 versets de la sourate 1 (ou deux raka’ât), c’est-à-dire 2 × 7 = 14 versets de la sourate 1. Nous avons vu que les deux tawâfs lors du hajj symbolisent 2×7 jours = 14 jours, de même que les 14 versets de la sourate 1 (2×7) que nous récitons dans chaque prière.
La valeur mathématique de « sab’an minal mathani » (سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي) est la suivante :
سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي = V.M. 854 = 2 × 7 × 61.
Tout d’abord, nous avons prouvé à tous points de vue (littérairement et mathématiquement) que « sab’an minal mathani » réfère aux sept versets de la sourate 1 récités en deux séries de sept versets dans chaque salât (V.M. 131). Est-ce un hasard si l’expression est multiple de 2×7 ?
D’autre part, 61 est la valeur mathématique du mot pluriel « jours » écrit de façon inhabituelle en 14:5 ou il est écrit « ايىم » (« jours » = V.M. 61) au lieu de l’écriture normale qui est « ايام » (« jours » = V.M. 52) dans le reste du coran. On peut donc lire (si cette interprétation est correcte inch’Allah) au travers de la valeur mathématique de « sab’an minal mathani » (سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي) 2 × 7 × 61 = 2 x 7 « jours ». Et Dieu est Savant.
Cela établit à mon sens la relation symbolique entre le rythme de base de la salât en 2 séries de 7 versets de la sourate 1 et les deux tawâfs du hajj de 2 x 7 « jours » symboliques.
Si l’on ajoute les facteurs premiers qui composent « sab’an minal mathani » (سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي) nous obtenons :
سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي = V.M. 854 = 2 × 7 × 61.
2 × 7 × 61→ 2 + 7 + 61 = 70 = 2 × 7 × 5
= 2 × 7 versets de la sourate 1 × 5 prières journalières.
En d’autres termes, 70 signifie les 70 « versets » (« sab’an minal mathani » désigne précisément des « versets ») de la sourate 1 récités quotidiennement dans cinq prières comprenant chacune deux récitations des sept versets de la sourate 1. Et Dieu est Savant.
Le rythme quotidien correct de la salât est donc à mon sens également secrètement codé dans la valeur mathématique de « les sept [versets de la sourate 1, récités) en séries de deux » [dans la salât].
De plus, il est intéressant que dans 70 = 2 × 7 × 5, si nous ajoutons une nouvelle fois les facteurs premiers, nous obtenons 2+7+5 = 14 = 2 × 7. Et Dieu est Savant.
Il vous faut maintenant impérativement savoir que de même que beaucoup de mots dans les corans sunnites modernes, l’expression « sab’an minal mathani » (سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي) est épelée différemment dans les corans sunnites que la façon dont elle est écrite dans les plus anciens corans qui nous sont parvenus. Vous verrez dans les corans sunnites « سَبْعًا مِّنَ الْمَثَانِي » où « al mathâni » est écrit avec un alif (ا) au lieu de sans alif dans les plus anciennes copies du coran. Nous nous basons donc non pas sur l’écriture sunnite corrompue, mais sur l’orthographe originelle du verset 15:87 dans les plus anciennes copies du coran par exemple le codex Weinstein 1913 (datation au carbone 14 environ 30 ans après la mort du prophète), le codex Weinstein 2 1948, le Landberg 834 (Allwardt 327), les deux codex Topkapi Arayi Muzasi (M1 et M3), Houston Vahis Kooros TE 490-2007, London British Library Or. 2165, Bibliothèque Nationale de France : Arabe 326 (a). Ces huit corans épellent « سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي » sans alif sur « al mathani » (الْمَثَنِي) contrairement aux corans sunnites. Veuillez trouver ci-dessous quelques preuves concrètes :
15:87, Codex Weintein 1913 :

Datation au carbone 14 environ 30 ans après la mort du prophète, graphie Hijazi. Pas de alif sur « al mathani ».
15:87, Codex Topkapi Arayi Muzasi (M1) :

Pas de alif sur « al mathani ».
15:87, Codex Topkapi Arayi Muzasi (M3) :

Pas de alif sur « al mathani ».
15:87, Paris, Bibliothèque Nationale de France : Arabe 326 (a) :

Copie non datée, graphie Hijazi (comme le codex Weinstein 1913), donc probablement extrêmement ancienne. Pas de alif sur « al mathani ».
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Nous t’avons donné [Ô Muhammad] les sept [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux [dans la salât], et le Coran (la récitation) sublime. (7 mots, 34 lettres, V.M. 2914).
Ci-dessus nous avons quatre exemples concrets parmi les plus anciennes copies du coran connues à ce jour où « al mathani » est écrit sans alif (lettre A), contrairement aux corans sunnites. Faut-il se baser aveuglément sur les corans sunnites qui sont corrects à plus de 99% mais comportent littéralement quelques centaines de corruptions orthographiques (notamment, mais pas seulement, au sujet de alifs manquant ou rajoutés) sur l’ensemble des 6236 versets du Coran ou sur les plus anciennes copies ? Je vous laisse deviner, et je vous laisse juge.
En tous cas, il est de toute évidence impossible de déchiffrer et comprendre les significations cachées derrière « sab’an minal mathani » (سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي) et un certain nombre d’autres mots dans le Saint Coran sans se baser sur l’orthographe révélée à notre saint prophète. Allah a protégé le Saint Coran (15:9) et Il l’a protégé mathématiquement (56:78), et non pas au travers du comité d’imams sunnites (impurs, car ils suivaient les hadiths et la sounnah et ne se sont pas basés sur les copies les plus anciennes du coran pour effectuer leur travail) qui se sont réunis au Caire et ont publié leur version du Coran le 10 juillet 1924 (Dhou l-Hijja 7, 1342), établissant ainsi la version que nous trouvons dans 99% des corans en circulation aujourd’hui et acceptée par le monde sunnite et shiite. Il serait facile de citer un certain nombre de corruptions évidentes avec preuves à l’appui (par exemple le alif du mot wâhid [واحد, V.M. 19] est systématiquement manquant dans les corans sunnites (!) mais bien présent dans les plus anciennes copies du coran), et il s’agit d’un sujet parfois complexe et dangereux car il ne faut pas se tromper. Il est inévitable que nous aurons à l’avenir des tentatives de purifier le coran de certaines imperfections, ce qui demande beaucoup de sagesse, de savoir, et de comprendre la façon dont le coran a été codé mathématiquement.
En résumé, il est à mon sens absolument capital de comprendre que la pratique systématique de la salât en récitant systématiquement deux fois la sourate 1 (2×7 versets de la sourate 1) dans chacune des prières et les deux tawâfs de sept circumambulations pendant le hajj (2×7) se rejoignent symboliquement.
Et Allah est Savant.
15.9.4 La fréquence du chiffre sept du début du coran (1:1) à 15:87
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Nous t’avons donné [Ô Muhammad] les SEPT [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux [dans la salât], et le Coran (la récitation) sublime. (7 mots, 34 lettres, V.M. 2914).
Le Saint Coran est le livre d’Allah. Il en résulte qu’il est infiniment profond et contient une infinité de miracles. Ce qui suit en est à mon sens un exemple.
Le nombre « sept » est mentionné en tant que mot en 15:87 et réfère aux sept versets de la sourate 1, le verset indiquant son rythme de récitation pendant la prière. Nous remarquons tout d’abord que le tout dernier chiffre qui compose le verset 15:87 est le chiffre 7. Si nous ajoutons les chiffres qui composent 15:87, nous obtenons 1+5+8+7 = 21 = 3 × 7.
Ceci n’est qu’une simple remarque à ce stade, mais nous voyons que la valeur mathématique du nombre « sept » (سَبْعًا) en 15:87 a des propriétés véritablement uniques :
سَبْعًا = V.M. sept = 60 + 2 + 70 + 1 = 133 = 19 × 7.
Si nous ajoutons maintenant les chiffres qui composent 133 (V.M. « sept »), nous obtenons exactement « sept » :
133 → 1+3+3 = 7
Le nombre sept apparaît donc deux fois en 15:87: Une fois en tant que chiffre « 7 » et une fois en tant que nombre « sept » (V.M. 133). Si nous ajoutons 7 + 133, nous obtenons 140 = 2 × 7 × 10 = 2 × 70.
Nous avons prouvé plus tôt et à tous points de vue que « sab’an » en 15:87 réfère spécifiquement à la sourate 1 et à ses sept versets, lesquels sont récités « en séries de deux » dans chacune des cinq prières journalières. Cela représente donc 5 prières × 2 raka’ât × 7 versets = 70 versets de la sourate 1 récités journalièrement dans la salât.
Vu que les sept versets de la sourate 1 représentent la clef de voûte de la salât, calculons le nombre de fois que le chiffre « 7 » apparaît dans le système de numérotation du Saint Coran dans tous les numéros de versets de 1:1 à 15:87 en retenant tous les chiffres 7 sans exception, par exemple 7, 17, 27, 37…, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77,… 277, etc… jusqu’au verset 87 en 15:87, dont le chiffre 7 est le tout dernier chiffre 7 de ce groupe de versets. Nous focalisons notre attention dans un premier temps uniquement sur les numéros de versets car le nombre « sept » (سَبْعًا = sab’an) en 15:87 représente spécifiquement les sept « versets » de la sourate 1 et non pas un numéro de sourate par exemple.
De 1:1 à 15:87, il y a 349 chiffres 7 assignés aux numéros de versets. 349 est un nombre premier (qui ne peut donc être divisé que par 1 et lui-même) :
(Sourate 1), verset 7, (sourate 2), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, 127, 137, 147, 157, 167, 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179, 187, 197, 207, 217, 227, 237, 247, 257, 267, 270, 271, 272, 273, 274, 275, 276, 277, 278, 279, (Sourate 3), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, 127, 137, 147, 157, 167, 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179, 187, 197, (sourate 4), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, 127, 137, 147, 157, 167, 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, (sourate 5), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, (sourate 6), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, 127, 137, 147, 157, (sourate 7), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, 127, 137, 147, 157, 167, 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179, 187, 197, (sourate 8), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, (sourate 9), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, 127, (sourate 10), versets 7, 17, 7, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, (sourate 11), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, 117, (sourate 12), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87, 97, 107, (sourate 13), versets 7, 17, 27, 37, (sourate 14, versets 7, 17, 27, 37, 47, (sourate 15), versets 7, 17, 27, 37, 47, 57, 67, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 87 = 349 chiffres « 7 » assignés aux numéros de versets de 1:1 à 15:87.
349 = 70ème nombre premier.
Il est statistiquement remarquable que 70 représente exactement le nombre de versets de la sourate 1 récités par jour dans 5 prières de deux raka’ât (5 prières quotidiennes × 2 récitations de la sourate 1 par prière × 7 versets = 70), conformément au décret de 15:87 de ne réciter les « sept » versets de la sourate 1 que deux fois dans chaque prière. Nous n’en sommes qu’au début de notre démonstration, et vous aurez tout loisir de vous forger votre propre opinion d’ici la fin de cette section.
Remarque : Les 349 chiffres 7 apparaissent dans 334 nombres différents qui comprennent 756 chiffres de 0 à 9 = 7 × 108.
Les gens qui contestent le fait que les sept versets de la sourate 1 doivent être récités en groupe de deux dans chacune des cinq prières insisteront que ce dont nous venons d’être témoin n’est qu’une simple coïncidence et qu’il aurait fallu également ajouter le numéro « sept » appartenant à la sourate « 7 » pour compléter tous les chiffres « 7 » depuis le début du coran jusqu’à 15:87. Nous avons expliqué qu’il était légitime de ne sélectionner que les numéros de versets car le nombre « sept » en 15:87 désignent indiscutablement les « versets » de la sourate 1 et rien d’autre, mais, nous allons effectuer ce calcul car les numéros de sourate sont essentiels pour situer les numéros de versets. Le nombre total de tous les chiffres « 7 » présents dans le système de numérotation du Coran dans les numéros de sourate et de versets de 1:1 à 15:87 sans faire aucune distinction est le suivant :
Il y a 350 chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87 (sourates et versets confondus).
350 = 5 × 70 = 5 prières quotidiennes × 70 versets de la sourate 1 recités journalièrement.
Il suffit d’ajouter le chiffre « 7 » de la sourate sept aux 349 chiffres sept (70ème nombre premier) assignés au numéros de versets de 1:1 à 15:87 et nous obtenons un total statistiquement marquant de 350 numéros « sept » (5 × 70).
S’agit-il à nouveau d’une coïncidence que nous obtenions un multiple de 70 (= 7 versets de la sourate 1 × 2 raka’ât par prière × 5 prières = 70 versets de la sourate 1 recités journalièrement) sachant que le nombre « sept » (سَبْعًا = sab’an) en 15:87 représente précisément les sept versets de la sourate 1, ce dernier étant associé au nombre 5, lequelreprésente logiquement le nombre des cinq prières compte tenu du contexte du verset qui définit la fréquence de récitation des sept versets de la sourate 1 dans la salât ?
Remarque : Le chiffre « 7 » apparait 1007 fois dans l’intégralité du système de numérotation du coran : 1007 = 19×53.
Pour établir un sous-ensemble coranique complet, il nous faut par définition assigner les 15 numéros de sourates de 1 à 15 aux 334 numéros de versets comprenant les 349 chiffres « 7 » (= 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités dans 5 prières journalières) de 1:1 à 15:87 contenant un ou plusieurs chiffres « 7 », et qui symbolisent le rythme de récitation correct des sept versets de la sourate 1.
Nous découvrons immédiatement un propriété mathématique remarquable supplémentaire véritablement étonnante car 334 numéros de versets + 15 numéros de sourates (de 1 à 15) = 349 nombres différents (70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités par jour dans 5 prières de 2 raka’ât) assignés dans ce système en relation avec la distribution du chiffre « 7 » dans des numéros de versets ! Voici le détail de ce sous-ensemble coranique complet avec tous les numéros de sourates assignés à tous les versets qui contiennent un ou plusieurs chiffres « 7 » :


Remarque : Les numéros de sourate assignés aux numéros de versets ne sont jamais mentionnés plus d’une fois car une sourate ne peut exister qu’une seule fois, de même qu’un numéro de verset.
Est-ce une coïncidence supplémentaire ou un nouveau signe allégorique que les « sept » versets de la sourate 1 mentionnés en 15:87 doivent être récités un total de 70 fois par jour dans la salât conformément au message littéral de 15:87 qui décrète de reciter les sept versets de la sourate 1 en groupe de deux dans chacune des (cinq) prières journalières ?
Quelques remarques :
Le nombre 29 symbolise la sourate 1 et ses sept versets (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7 = 29). Comme on l’a vu précédemment, la sourate 1 contient également 29 mots. Il est à souligner que le nombre 29 apparaît 70 fois dans le Coran, 69 fois en tant que numéro de verset, et une fois en tant que numéro de sourate :
45:29, 46:29, 47:29, 48:29, 50:29, 51:29, 52:29, 53:29, 54:29, 55:29, 56:29, 57:29, 67:29, 68:29, 69:29, 70:29, 74:29, 75:29, 76:29, 77:29, 78:29, 79:29, 80:29, 81:29, 83:29, 89:29 = 70 nombres 29 dans le coran = nombre de versets de la sourate 1 (70) recités dans cinq prières journalières de deux raka’ât (7 versets × 5 prières × 2 raka’ât = 70).
– Le chiffre « 7 » et le nombre « sept » font intersection deux fois de 1:1 à 15:87 en 12:47 et 15:87 :
12+47+15+87 = 161 = 7 × 23.
1+2+4+7+1+5+8+7 = 35 = 7 × 5.
– Le chiffre « 7 » apparaît 350 fois : 7×350 = 2450.
– Le nombre « sept » apparaît 13 fois en tant que mot de 1:1 à 15:87 :
2:29 (سبع = 7), 2:196 (سبعة = 7), 2:261 (سبع = 7), 12:43 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7 »), 12:46 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7), 12:47 (سبع = 7), 12:48 (سبع = 7), 15:44 (سبعة = 7), 15:87 (سبعا = 7) = 13 nombres « sept » de 1:1 à 15:87. Le calcul des valeurs mathématiques est le suivant :
132+137+132+132+132+132+132+132+132+132+132+137+133 = 1727.
2450 (350×7) + 1727 (V.M. des 13 mots « sept » de 1:1 à 15:87) = 4177 = 574ème nombre premier = 2 × 7 × 41.
Une interprétation possible est que nous reconnaissons le rythme de récitation de base des sept versets de la sourate 1 récités en groupe de deux, et 41 est la valeur mathématique du mot « mère » qui est associé avec la sourate 1 dans l’expression « oummoul kitab » (أُمُّ الْكِتَب = « la mère du livre » ) en 13:39. Et Dieu est Savant.
Remarque: La sourate 1 est définie par deux noms ou expressions dans le Coran. Il s’agit du mot « sept » (سبعا = « sab’an », V.M. 133 = 19×7) en 15:87 (référant aux « sept versets ») et de l’expression “oummoul kitab” en 13:39 (أُمُّ الْكِتَب, la mère du livre, V.M. 494 = 19 × 13 × 2). Nous venons de voir que le mot « mère » a une valeur mathématique de 41. Il est évident que 19 est le dénominateur commun entre les deux expressions. Si nous ajoutons les numéros de sourates et versets de 13:39 à 15:87 nous obtenons :
42 (addition des numéros de sourate) + 5411 (addition des numéros de versets) = 5453 = 19 × 7 × 41 = 133 (V.M. de « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 41 (V.M. de « mère » tel qu’écrit en 13:39).
Voici pourquoi il tombe sous le sens d’interpréter 41 en 4177 = 574ème nombre premier = 2 × 7 × 41, comme faisant référence au mot « mère » (V.M. 41), c’est-à-dire à la sourate 1 dont le rythme de récitation est de deux fois sept versets dans chaque prière.
Etant donné que nous avons identifié des propriétés remarquables basées sur la fréquence du chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87, nous allons maintenant calculer la fréquence de tous les chiffres individuels de 0 à 9 de ce système de 349 nombres (70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités en cinq prières de deux raka’ât) liés au chiffre « 7 » et les additionner :

Fait N⁰ 1 : De 1:7 (premier chiffre « 7 ») à 15:87 (dernier chiffre « 7 ») il y a 1883 versets = 7 × 269.
Fait N⁰ 2 : Du premier chiffre « 7 » en 1:7 au dernier en 15:87, il y a 1897 nombres différents dans le système de numérotation du coran (sourates et versets confondus) et 1897 = 7 × 271. L’addition des chiffres de 0 to 9 de ces 1897 nombres est de 16699 = 1932ème nombre premier = 7 × 276.
Fait N⁰ 3 : l’addition de tous les chiffres individuels de 0 à 9 qui composent les 349 nombres du système basé sur le chiffre « 7 » décrit dans le tableau, lequel comprend 350 (= 5 × 70) chiffres « 7 », est de 777 chiffres. Nous avons non seulement un multiple de 7 (777 = 7×111), mais une concaténation parfaite de trois chiffres « 7 ».
Fait N⁰ 4 : L’addition des 777 chiffres de ces 349 nombres (= 70ème nombre premier) est de 3857 = 7 × 19 × 29, ce qui est à nouveau un multiple de sept.
Fait N⁰ 5 : 3857 = 7×19×29 : Nous constatons que 3857 (= addition des 777 chiffres du système du chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87) est multiple de 133, valeur mathématique du mot « sept » » (سَبْعًا = sab’an, V.M. 133 = 19 × 7) tel qu’écrit en 15:87 (!) :
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Nous t’avons donné [Ô Muhammad] les SEPT [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux [dans la salât], et le Coran (la récitation) sublime.
Nous sommes en présence d’un système qui a pour dénominateur commun tous les chiffres « 7 » du système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87 : S’agit-il d’une coïncidence ou d’un dessein divin ?
Fait N⁰ 6 : 3857 = 133 × 29 : 133 (V.M. de « sept ») est multiplié par le facteur premier 29. Nous avons expliqué précédemment que 29 représente le nombre de mots des sept versets de la sourate 1, ainsi que l’addition de la sourate 1 et de ses sept versets (1+1+2+3+4+5+6+7 = 29). C’est un résultat particulièrement substantiel car le nombre « sept » (سَبْعًا = sab’an) en 15:87 représente précisément la sourate 1 et ses sept versets.
Fait N⁰ 7 : De plus, 29 représente la fréquence totale exactedu nombre« sept »dans le Saint Coran de 1:1 à 15:87 en termes de numéros de sourate, versets et de mots : Le nombre « sept » est mentionné 13 fois en tant que mot et 16 fois en tant que numéro de sourate ou verset de 1:1 à 15:87, et 13 + 16 = 29 = fréquence totale du nombre « sept » de 1:1 à 15:87 ! Voici la liste complète :
1:7 (verset N° 7), 2:7 (verset N° 7), 2:29 (سبع = 7), 2:196 (سبعة = 7), 2:261 (سبع = 7), 3:7 (verset N° 7), 4:7 (verset N° 7), 5:7 (verset N° 7), 6:7 (verset N° 7), 7:7 (sourate N° 7 et verset N° 7), 8:7 (verset N° 7), 9:7 (verset N° 7), 10:7 (verset N° 7), 11:7 (verset N° 7), 12:7 (verset N° 7) 12:43 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7 »), 12:46 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7), 12:47 (سبع = 7), 12:48 (سبع = 7), 13:7 (verset N° 7), 14:7 (verset N° 7), 15:7 (verset N° 7), 15:44 (سبعة = 7), 15:87 (سبعا = 7) = 29 nombres « sept » de 1:1 à 15:87.
Remarque : L’addition des numéros de sourates (sans répétition) et versets de ce groupe de 24 versets est de 120 + 906 = 1026 = 2×3×3×3×19.
La signification du nombre 3857 (= 133 × 29) dans ce contexte précis est donc à mon sens que le nombre « sept » (V.M. 133) tel qu’écrit en 15:87 (qui est le dernier verset du système) représente symboliquement la sourate 1 et ses sept versets (1+1+2+3+4+5+6+7 = 29), ainsi que la fréquence totale du nombre « sept » de 1:1 à 15:87. Le système que nous étudions est de toute évidence basé sur la fréquence du chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87.
Fait N⁰ 8 : Ce système est de toute évidence codé avec 19, qui est l’un des plus grands miracles du coran (74:30). Les deux nombres clefs de ce système sont 133 (V.M. de « sept » en 15:87) et 29 (addition du numéro de la sourate 1 et de ses 7 versets). Un moyen simple de prouver que ces deux nombres représentent les sept versets de la sourate 1 récités dans le cadre de la salât est de les additionner : 133 + 29 = 162 (V.M. « al salât »).
Fait N⁰ 9 : Pour finir, rappelons que le nombre 3857 (= 133 × 29) représente l’addition de tous les 777 chiffres individuels du sous-groupe coranique complet de 349 (70ème nombre premier) nombres de numéros de sourate et versets de 1:1 à 15:87 qui comprennent 350 (5 × 70ème nombre premier) chiffres « 7 ». Nous avons décrit dans le tableau précédent que l’addition de tous les chiffres de 0 à 9 de ce groupe est la suivante :
0 (addition des « 0 ») + 134 (addition des chiffres 1) + 114 (addition des chiffres 2) + 117 (addition des chiffres 3) + 152 (addition des chiffres 4) + 185 (addition des chiffres 5) + 204 (addition des chiffres 6) + 2450 (addition des chiffres 7) + 240 (addition des chiffres 8) + 261 (addition des chiffres 9) = 3857 = 19 × 7 × 29 = 133 V.M. sab’an = sept) × 29.
Additionnons maintenant tous les chiffres individuels composant toutes les additions des chiffres de 0 à 9 :
0+134+114+117+152+185+204+2450+240+261 = 3857
0+1+3+4+1+1+4+1+1+7+1+5+2+1+8+5+2+0+4+2+4+5+0+2+4+0+2+6+1= 70.
L’addition des chiffres ci-dessus comporte 29 chiffres (de 0 à 9), sachant que 29 représente l’addition de la sourate 1 et de ses 7 versets).
15.9.5 Tous les chiffres « 7 » de 1:1 à 15:87 y compris ceux présents dans le texte coranique
Nous venons de décrire le système mathématique qui implique le chiffre « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87. Formons maintenant un nouveau système en joignant à ce groupe tous les versets où le chiffre « 7 » apparaît également dans le texte coranique. En l’occurrence, nous devons ajouter plusieurs numéros de versets qui ne contiennent pas le chiffre « 7 », mais contiennent le nombre « sept » (7) ou « soixante-dix » (70) écrits en tant que mots de 1:1 à 15:87 :


Le nombre « soixante-dix » (70) apparaît deux fois en 7:155 (سبعين) et en 9:80 (سبعين), alors que le nombre « sept » apparaît 13 fois dans les versets 2:29 (سبع = 7), 2:196 (سبعة = 7), 2:261 (سبع = 7), 12:43 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7 »), 12:46 (سبع, سبع, سبع = 7+7+7), 12:47 (سبع = 7), 12:48 (سبع = 7), 15:44 (سبعة = 7), 15:87 (سبعا = 7). Il y a donc 9 versets où les nombres « sept » ou « soixante-dix » sont mentionnés et où le chiffre « 7 » n’est pas présent dans le système de numérotation des versets. Si vous ajoutez ces 9 versets aux 334 versets du système précèdent qui implique uniquement le système de numérotation du coran, vous obtenez 9 + 334 = 343 verses = 7×7×7.
Étant donné que nous nous focalisons exclusivement sur la présence du chiffre « 7 » dans le système de numérotation du coran ainsi que dans le texte de 1:1 à 15:87, ce dernier verset mentionnant le chiffre « sept » à la fois en tant que mot et en tant que chiffre, il s’agit, et c’est le moins qu’on puisse dire, d’une propriété mathématique véritablement étonnante. Cette propriété unique contribue nettement à démontrer que nous sommes sur la bonne voie en étudiant la fréquence du chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87 compte tenu de la signification du verset qui indique littéralement la fréquence de récitation des sept versets de la sourate 1 dans la prière rituelle. Cette dernière propriété (et d’autres, par exemple le fait que le nombre « sept » spécifiquement apparaisse 29 fois entre 1:1 et 15:87 comme numéro de verset ou en tant que mot, tel que prouvé plus tôt) démontre que le système de numérotation du coran et les nombres ou mots présents dans le texte sont parfois interconnectés de façon délibérée.
La fréquence du chiffre « 7 » dans ce groupe dans les numéros de versets reste bien évidemment
de 349 = 70ème nombre premier et nous savons déjà qu’il y a 350 chiffres « 7 » (5 × 70) au total (en comprenant la sourate 7) dans le système de numérotation du Coran de 1:1 à 15:87.
Si nous ajoutons les 15 chiffres sept inclus dans le texte dans les 15 nombres « sept » et « soixante-dix » de 1:1 à 15:87, nous obtenons 350 + 15 = 365 chiffres « 7 » au total. Ce résultat souligne hypothétiquement la pertinence du cycle terrestre de sept années solaires (7 × 365 jours) en général, qui est le cycle décrit dans l’histoire de Joseph dans la Bible et dans la sourate 12 où nous découvrons 7 bonnes années suivies de 7 années de disette. Et Dieu est Savant.
Remarque: Si nous ajoutons tous les numéros de sourates et versets de ce système de 343 versets (7×7×7), et ajoutons les valeurs mathématiques des nombres « sept » et « soixante-dix » qui apparaissent dans le texte, nous obtenons ce qui suit:
120 (addition des 15 numéros de sourates) + 32440 (addition des 343 numéros de versets) + 1727 (valeurs mathématiques des treize mots « sept ») + 384 (valeurs mathématiques des deux mots « soixante-dix ») = 34671 = 3 × 7 × 13 × 127 = 7 × 4953.
Ceci implique, de même que dans le groupe précédent, que si nous focalisons notre attention exclusivement sur les versets (écartant ainsi la sourate « 7 ») nous obtenons 364 chiffres « 7 » dans les numéros de versets et mots figurant dans les versets de 1:1 à 15:87 :
349 (chiffres « 7 » dans les numéros de versets) + 15 (chiffres « 7 » faisant partie des mots du texte coranique) = 364 = 2 × 2 × 7 × 13 = 7 × 52.
Une signification possible du nombre 52 est qu’il s’agit de la valeur mathématique du mot « jours » : 364 = 7 × 52 = 7 × « jours » (ايام), exprimant ainsi un cycle hebdomadaire de prières.
Ce nouveau groupe de 343 versets (7×7×7) contient une fréquence de 798 chiffres de 0 à 9 dans le système de numérotation des versets :
30 (fréquence of 0) + 137 (freq. de 1) + 59 (freq. de 2) + 40 (freq. de 3) + 43 (freq. de 4) + 39 (freq. de 5) + 37 (freq. de 6 + 350 (freq. de 7) + 32 (freq. de 8) + 31 (freq. de 9) = 798 = 2×3×7×19 = 133 (V.M. de « sab’an » = « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 6.
Une signification possible du nombre 798 est qu’il s’agit de la valeur mathématique de 55:6 (« Les étoiles et les arbres se prosternent ») ce qui est une métaphore importante en relation avec le rythme de la salât et de la prosternation symbolique des étoiles et des arbres qui sont soumis aux rythmes de l’univers (planètes, étoiles, trous noirs, etc…). Les horaires ou rythmes de prières sont toujours fonction de la position du soleil. 55:6 est le 4907ème verset du coran : 4907 = 7 × 701.
L’addition des 798 chiffres est de 3949 (11 × 359), qui n’est pas un multiple de 7, contrairement au système précèdent. Si ce nombre a un importance particulière, je ne la saisis pas à ce stade, hormis qu’il s’agisse de la valeur mathématique de 9:104 (Ne savent-ils pas qu’Allah est Celui qui accepte la repentance de Ses serviteurs et prend les aumônes, et qu’Allah est le Rédempteur, Le Miséricordieux ?).
Remarque: 798 (2×3×7×19) correspond également à la fréquence des cinq initiales coraniques dans la sourate 19 et mentionnées en 19:1.
Si nous ajoutons tous les numéros de sourates et versets qui font directement intersection avec les
350 occurrences (5×70) du chiffre « 7 » (334 numéros deversets + sourate 7), de même que la valeur mathématique des mots « sept » et « soixante-dix » (ces deux nombres apparaissant 15 fois) car ces mots contiennent également le chiffre « 7 » dans le texte, nous obtenons :
7 (sourate 7) + 31538 (addition des 334 numéros de versets ou le chiffre « 7 » apparaît) + 1727 (V.M. des 13 mots « sept ») + 384 (V.M. des 2 mots « soixante-dix ») = 33656 = 2 × 2 × 2 × 7 × 601 = 7 × 4808.
Soyons maintenant témoins d’une propriété mathématique véritablement unique :
Surtout, nous sommes donc en présence d’un (1) numéro de sourate (sourate 7) + 334 numéros de versets+ 15 mots « sept » ou « soixante-dix » qui font intersection avec le chiffre « 7 » dans ce groupe :


1 sourate + 334 versets + 15 nombres « sept » et « soixante-dix » = 350 nombres (les mots représentent également des nombres au travers de leurs valeurs mathématiques) associés directement avec le chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87, et 350 = 5 prières journalières × 70 versets de la sourate 1 récités en priant systématiquement deux raka’ât.
En d’autres termes, il y a 350 chiffres « 7 » (5×70) dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87 comme nous l’avons étudié plus tôt, et étant donné que le chiffre « 7 » en 15:87 est présent à la fois en tant que numéro de verset (87) et dans le texte (« sab’an » = sept), nous constatons qu’il y a 343 versets (7×7×7) où le chiffre « 7 » apparaît dans le système de numérotation du coran et dans le texte de 1:1 à 15:87, parmi lesquels 350 (5×70) nombres (sourate, versets et mots) font directement intersection avec le chiffre « 7 ».
Compte tenu de la signification littérale de 15:87 qui nous instruit de réciter la sourate 1 en groupe de deux dans chacune des cinq prières quotidiennes, s’agit-il d’une nouvelle coïncidence ?
Nous avons vu que si nous nous focalisons uniquement sur les versets, écartant ainsi la sourate « 7 », car le nombre « sept » en 15:87 réfère spécifiquement aux sept « versets » de la sourate 1, nous obtenons 364 chiffres « 7 » dans les numéros de versets et mots du texte coranique :
349 (chiffres « 7 » dans les numéros de versets) + 15 (chiffres « 7 » dans les mots « sept » et « soixante-dix » dans le texte coranique) = 364 = 2 × 2 × 7 × 13 = 7 × 52 = 7 × « jours » (ايام), exprimant ainsi un cycle hebdomadaire de prières. Cela implique également puisque nous excluons la sourate 7 qu’à partir des 350 (5×70) nombres décrits dans le tableau précèdent, ce nouveau groupe de 364 chiffres « 7 » (= 7 × 52) ne comprend plus que 349 nombres (70ème nombre premier):
350 (nombres qui font intersection avec le chiffre « 7 » dans le système de numérotation du coran et mots du texte coranique) – 1 (sourate 7) = 349 nombres = 70ème nombre premier = nombres de versets de la sourate 1 récités dans les cinq prières coraniques de deux raka’ât chacune.
Ajoutons maintenant ces 349 nombres (70ème nombre premier) où 364 chiffres « 7 » (= 7 × 52) apparaissent :
31538 (addition des 334 numéros de versets où le chiffre « 7 » apparaît) + 1727 (V.M. des 13 mots « sept ») + 384 (V.M. des 2 mots « soixante-dix ») = 33649 = 7 × 11 × 19 × 23 = 133 (V.M. de « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 253.
En résumé, ce système qui rassemble les chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87 ainsi que dans le texte coranique comprend :
– 343 versets = 7×7×7.
– Si l’on ajoute tous les numéros de sourates et versets ainsi que les valeurs mathématiques de « sept » et « soixante-dix », nous obtenons : 34671 = 7 × 4953.
– Ce groupe de 343 versets (7×7×7) qui se focalise sur tous les chiffres « 7 » du système de numérotation du coran et du texte coranique de 1:1 à 15:87 contient une fréquence de 798 chiffres de 0 à 9 dans son système de numérotation (sourates et versets): = 798 = 2×3×7×19 = 133 (V.M. de “sab’an” = « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 6.
– Ce groupe contient 365 chiffres « 7 » (7×365) en incluant les mots « sept » et « soixante-dix » soulignant ainsi hypothétiquement la pertinence du cycle terrestre de sept années solaires (7 × 365 jours).
– Il contient 350 (5×70) nombres qui font directement intersection avec le chiffre « 7 » dans le système de numérotation et le texte coranique de 1:1 à 15:87.
– Il contient 364 chiffres « 7 » en se focalisant uniquement sur les versets (en écartant le numéro de la sourate 7 et en incluant les mots « sept » et « soixante-dix ») = 7 × 52 (V.M. « jours »).
– Il contient 349 (70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités dans 5 prières de 2 raka’ât) nombres qui font directement intersection avec le chiffre « 7 » dans les versets du système de numérotation et le texte coranique.
– L’addition de ces 349 nombres est de 33649 = 7 × 11 × 19 × 23 = 133 (V.M. de « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 253.
– De même que le système précèdent, il contient 349 chiffres « 7 » (70ème nombre premier) dans les numéros de versets spécifiquement et 350 chiffres « 7 » (5 prières × 70 versets de la sourate 1) en tenant compte de l’intégralité du système de numérotation de 1:1 à 15:87.
15.9.7 Sourate 15, verset 87
Le coran est infiniment profond, et il semble que le rythme de récitation des sept versets de la sourate 1 est également codé en « 15:87 », et plus précisément dans l’expression « sourate 15, verset 87 » :
/سورة خمسة عشر
اية سبعة وثمنون
sourate quinze / verset quatre-vingt sept
Sourate 15 = 271 (V.M. de « sourate » = سورة) + 1275 (V.M de « quinze » = عشر خمسة) = 1546.
Verset 87 = 16 (V.M. « verset » = اية) + 789 (V.M. de « quatre-vingt-sept » = ثمنون و سبعة) = 805.
« Sourate 15 » + « verset 87 » = 1546 (sourate 15) + 805 (verset 87) = 2351 = 349ème nombre premier = 70ème nombre premier.
Le premier nombre divisible est donc 70, ce qui correspond au nombre de versets de la sourate 1 récités dans les cinq prières de deux raka’ât chacune (7 versets de la sourate 1 × 5 prières × 2 raka’ât = 70 versets). Nous savons également qu’il y a 349 nombres assignés au groupe de sourates et versets contenant le chiffre « 7 » dans le système de numérotation de 1:1 a 15:87, et que 349 est la fréquence du chiffre « 7 » dans les numéros de versets de 1:1 à 15:87, le chiffre « 7 » en 15:87 étant lié spécifiquement à un numéro de verset. Bien entendu, le nombre « sept » mentionné en 15:87 réfère aux sept versets de la sourate 1.
Obtenir par hasard exactement 2351 = 349ème nombre premier = 70ème nombre premier, est très difficile, d’autant plus qu’il s’agit de l’indice d’un nombre premier. Alors, ce phénomène est-il encore une coïncidence ou une allégorie qui confirme le rythme de récitation correct des 7 versets de la sourate 1 dans les cinq prières journalières ?
Nous sommes à nouveau témoins du fait que c’est la position exacte du verset (sourate 15, verset 87) qui confirme allégoriquement le rythme de récitation des sept versets de la sourate 1 dans la salât.
Remarque : Il faut écrire les mots et les nombres exactement comme dans le coran et l’arabe classique pour obtenir le résultat ci-dessus, et non pas l’arabe moderne qui est parfois légèrement diffèrent.
15.9.8 Récapitulation des signes mathématiques qui démontrent que le verset 15:87 reflète le rythme de récitation de la sourate 1 en séries de deux dans les 5 prières rituelles :
(15:87) Nous t’avons donné [Ô Muhammad] les SEPT [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux [dans la salât], et le Coran (la récitation) sublime.
Principaux points dont il faut se rappeler:
– 15:87 définit la fréquence de récitation des sept versets de la sourate 1 en groupes de deux dans les cinq prières rituelles journalières: “les sept en séries de deux” (sab’an minal mathani).
– Le nombre 29 est omniprésent dans ce qui suit et symbolise la sourate 1 et ses sept versets : 1+1+2+3+4+5+6+7 = 29. Il y a 29 mots dans la sourate 1. 29 est le 10ème nombre premier, ce qui représente la fréquence de récitation de la sourate 1 dans 5 prières journalières (5 prières × 2 récitations par prière = 10 récitations).
– Le nombre « sept » en15:87 réfère à la sourate 1 et à ses sept versets.
– 15:87 et la sourate 1 sont liés mathématiquement pour refléter le rythme de récitation (la fréquence de récitation) de la sourate 1 en séries de deux comme suit : 15+87+1+1+2+3+4+5+6+7 = 15+87+29 = 131 (V.M. « salât ») = 32ème nombre premier = 2×2×2×2×2 = 2 sourates 1 × 2 sourates 1 × 2 sourates 1 × 2 sourates 1 × 2 sourates 1 = 5 prières ou séries de 2 récitations de la sourate 1 quotidiennes.
– Le nombre de versets de 1:1 à 15:87 reflète le même rythme de récitation (fréquence de récitation) de la sourate 1 dans 5 prières journalières de deux raka’ât: 1889 versets = 290ème nombre premier = 29 × 10 = 29 (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7) × 5 prières journalières × 2 raka’ât. Également, 290 mots de la sourate 1 sont récités quotidiennement dans la salât.
– La fréquence totale du nombre « sept » de 1:1 à 15:87 est de 29 (16 numéros de sourates et versets + 13 mots « sept » = 29). Cette fréquence démontre symboliquement que le nombre sept en 15:87 incarne la sourate 1 et ses sept versets (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7 = 29).
– Le nombre 29 apparaît 70 fois dans le coran en tant que numéro de sourate ou verset, possiblement car 70 versets de la sourate 1 sont récités quotidiennement dans cinq prières (5 prières × 7 versets de la sourate 1 × 2 raka’ât = 70 versets de la sourate 1).
– Le verset 15:87 indique la fréquence de récitation des « sept » versets de la sourate 1 (« les sept en séries deux »), et 15:87 se termine avec le chiffre « 7 ». La fréquence totale de tous les chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 to 15:87 est de 350 = 5 × 70 = 5 prières journalières × 70 versets de la sourate 1 quotidiens.
Le chiffre « 7 » en 15:87 réfère également aux sept versets de la sourate 1. La fréquence totale de tous les chiffres « 7 » de 1:1 à 15:87 dans les numéros de versets spécifiquement est de 349 = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités journalièrement dans 5 prières.
Incroyablement, il y a également 349 nombres assignés aux sourates et versets (15 numéros de sourate + 334 numéros de versets = 349) dans le « système du chiffre 7 » de 1:1 à 15:87, et 349 = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités journalièrement dans 5 prières de deux raka’ât chacune.
– Le nombre total de chiffres de 0 à 9 de 1:1 à 15:87 compris dans le « système du chiffre 7 » est de 777 chiffres.
– L’addition de tous ces 777 chiffres est de 3857 = 7 × 19 × 29.
– 3857 = 133 × 29 = 133 (V.M. de « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 29 (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7).
Si l’on construit un nouveau système qui rassemble les chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87 ainsi que dans le texte coranique ce dernier comprend :
– 343 versets = 7×7×7
– 365 chiffres « 7 » (7×365) en incluant les mots « sept » et « soixante-dix » soulignant ainsi hypothétiquement la pertinence du cycle terrestre de sept années solaires (7 × 365 jours).
– Ce groupe de 343 versets (7×7×7) qui se focalise sur tous les chiffres « 7 » du système de numérotation du coran et du texte coranique de 1:1 à 15:87 contient une fréquence de 798 chiffres de 0 à 9 dans son système de numérotation (sourates et versets): = 798 = 2×3×7×19 = 133 (V.M. de “sab’an” = « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 6.
– Ce groupe contient 350 (5×70) nombres qui font directement intersection avec le chiffre « 7 » dans le système de numérotation et le texte coranique de 1:1 à 15:87.
– Il contient 364 chiffres « 7 » en se focalisant uniquement sur les versets (en écartant le numéro de la sourate 7 et en incluant les mots « sept » et « soixante-dix ») = 7 × 52 (V.M. « jours »).
– Il contient 349 (70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités dans 5 prières de 2 raka’ât) nombres qui font directement intersection avec le chiffre « 7 » dans les versets du système de numérotation et le texte coranique.
– L’addition de ces 349 nombres est de 33649 = 7 × 11 × 19 × 23 = 133 (V.M. de « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 253.
– 349 chiffres « 7 » (70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités dans 5 prières de 2 raka’ât) dans les numéros de versets spécifiquement.
Le mot « al soujoud » (la prosternation) apparaît symboliquement quatre fois dans le Coran (48:29, 50:40, 68:42, 68:43) car nous nous prosternons quatre fois dans la salât de deux raka’ât. Si nous connectons ces numéros de sourates et versets à la sourate 1 et ses sept versets, nous obtenons 48 + 29 + 50 + 40 + 68 + 42 + 43 + sura 1 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 349 = 70ème nombre premier. En d’autres termes, le rythme de quatre prosternations par salât se marie avec la structure de 70 versets de la sourate 1 récités dans cinq prières journalières.
– « Sourate 15 » (عشر خمسة سورة) + « verset 87 » (ثمنون و سبعة اية) = 1546 (V.M. « sourate 15 ») + 805 (V.M. « verset 87 ») = 2351 = 349ème nombre premier = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités dans 5 prières de deux raka’ât.
Pour conclure, en 15:87 tout gravite autour de la fréquence de récitation des sept versets de la sourate 1:
La signification de 15:87 (« les sept en séries de deux » = 3 prières journalières ou plus en récitant la sourate 1 deux fois à chaque fois par définition), sa position dans le coran (1889ème verset = 290ème nombre premier = 29 (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7) × 5 prières × 2 raka’ât), sa relation avec la sourate 1 et ses sept versets (15+87+1+1+2+3+4+5+6+7 = 15+87+29 = 131 (V.M. « salât ») = 32ème nombre premier = 2×2×2×2×2) et la fréquence du nombre sept (29) de même que celle du chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87 (350 = 5 prières × 70 versets de la sourate 1) sont tous liés à la sourate 1 et la fréquence de récitation de ses sept versets dans le cadre des cinq prières journalières de deux raka’ât chacune, conformément au sens littéral de 15:87.
15.10 Les imams Sunnites et Shiites vraiment versés dans le coran et les hadiths savent que Dieu avait décrété 10 raka’ât au prophète dans le coran. Pourquoi ont-ils dévié en adoptant 17 raka’ât ?
Dans la vidéo suivante en anglais (https://www.youtube.com/watch?v=Do6_VjTzBe0) Haj Hassanain Rajabali, un imam shiite, confesse que Dieu avait ordonné à Mohammed de pratiquer 10 raka’ât journaliers dans les cinq prières journalières (c’est-à-dire cinq prières de deux raka’ât chacune) « pour que la race humaine effectue la prière » (“for the human race to pray”). Il prétend alors que le messager avait demandé à Dieu « d’ajouter sept cycles de prières supplémentaires dans la prière » (“to add seven more cycles (raka’ât) in prayer”) « cela signifie donc qu’au lieu de 10 raka’ât journaliers, le messager en a ajouté sept de plus, ce qui est devenu 17 raka’ât (“so that means that instead of ten raka’ât a day, the messenger added seven more, which became 17 raka’ât”). L’imam relève alors très à propos : « Pourquoi le messager fait-il cela ? Allah est Celui qui donne la loi, pas le prophète ! » (“Why is the messenger doing this? Allah is the one who gives the law, not the messenger!”).
Il continue alors en déclarant sans aucune preuve coranique : « Ici (c.à.d. quand Mohammed a ajouté sept raka’ât) c’est Allah qui ordonne Sa loi au travers du prophète en l’incorporant dans la loi pour qu’historiquement aucun être humain n’ose [plus tard] enlever le messager du tissu de l’Islam. » (“Here, it is Allah commanding His law through the messenger and fixing him in the law, so that historically no human being dares to remove the messenger from the fabric of al Islam.”)
Ce que vous lisez est la rhétorique typique des hadiths et de la sounna, et c’est pourquoi les sunnites et les shiites ont sombré dans l’égarement en inventant des fausses doctrines qui ne sont pas agréées par le coran. Personne qui suit le coran exclusivement ne cherche à dissocier Mohammed du tissu de l’Islam, bien au contraire, car Allah s’adresse constamment au prophète à la deuxième personne du singulier tout au long du coran, et que Mohammed a reçu l’ordre de prononcer 332 hadiths coraniques directement dans le coran (chaque fois qu’Allah lui ordonne : « Dis ! » suivi d’un hadith qu’il doit réciter à la communauté et qui demeure à jamais consigné dans le Saint Coran).
Nous avons cité plus tôt le hadith narré par Aïcha (Hadith Bukhari, Volume 1, livre 8, numéro 346 classifié comme « Sahih ») où elle indique qu’Allah avait révélé une prière de deux raka’ât systématiquement. Puisque le coran ordonne cinq prières de deux récitations des sept versets de la sourate 1 chacune (15:87), c’est clairement dix raka’ât qui furent révélés au prophète dans le coran, et tous les sunnites et shiites qui connaissent ce hadith et comprennent la signification littérale de 15:87 savent qu’Allah avaient ordonné dix raka’ât au prophète.
Alors pourquoi les sunnites et les shiites ont-ils dévié du commandement de Dieu pour adopter 17 raka’ât ? La réponse est toujours la même : C’est parce qu’ils « croient en des hadiths autres que qu’Allah et Ses versets. » (45:6).
Nous notons avec intérêt que le nombre total de raka’ât journaliers adopté par les sunnites et les shiites ne sont jamais mentionnés dans un seul livre de hadith ou par un seul rapporteur. Il faut partir à la pêche dans plusieurs livres pour recoller les morceaux et parvenir à 17 raka’ât.
Lisons donc les hadiths en question :
Deux raka’ât à l’aube :
Sunan Abou Dawoud, hadith 1267:
Le messager d’Allah vit une personne prier après que la prière de « soubh » (l’aube) [en congrégation] soit terminée. Le messager d’Allah dit : « Il y a deux raka’ât pour la prière d’al soubh » (la prière de l’aube). L’homme répondit : « Je n’ai pas prié les deux raka’ât avant la prière de l’aube, donc je les effectue maintenant. Le messager resta silencieux.
Classification : Sahih.
Remarque: Même s’il est de toute évidence correct de prier deux raka’ât à l’aube, nous voyons ici que « salât al fajr » est appelée « salât al soubh », ce qui montre que les gens qui ont rapporté ce hadith plus de deux siècles après la mort du prophète parlant une langue arabe corrompue comparé à la langue arabe parfaire décrite dans le coran.
Quatre raka’ât à midi, à la mi-après-midi, et pendant la nuit, et trois raka’ât à la tombée de la nuit :
Ahmad, Hadith 25806:
Parmi ce qui a été ordonné au prophète, il y avait la salât qui était de deux raka’ât et de deux raka’ât, hormis maghreb qui était de trois, et Allah a fait que Dhour, ‘Asr et ‘Icha soient de quatre quand quelqu’un ne voyage pas, et a fait qu’il en soit de même que la première fois en voyage (c.à.d. deux raka’ât).
Remarque: Tous les noms de prières rituelles dans ce hadith sont appelées différemment que dans le Saint Coran, à l’exception de salât al’ichâ.
Nous ne trouvons jamais « salât al dhour » (la prière de midi) mais « al salât al wustâ » (2:238) et la période de la première moitié de l’après-midi est appelée « al dhahirat » (24:58) et non « al dhour ».
Nous ne trouvons jamais « salât al ‘asr » mais nous trouvons au contraire une prière « à la mi-après-midi » (‘achiyyan) en 30:18; de même, « salât al maghrib » (littéralement « la prière du couchant ») est appelée « salât al‘ichâ » dans le Coran comme prouvé précédemment.
Non seulement trois noms de prières sur quatre sont coraniquement incorrects, la seule qui est correctement nommée est utilisée à tort pour designer la prière de la nuit au lieu de celle de la tombée de la nuit ! Ce à quoi vous assistez dans les hadiths ci-dessus est une débâcle complète de la langue arabe comparé à la pureté de la langue arabe du Saint Coran.
Malgré ces preuves indiscutables, les sunnites et les shiites préfèrent s’en remettre aveuglément à ces hadiths corrompus pour définir le nombre de raka’ât au lieu de 15:87 qui décrète deux récitations de la sourate 1 dans chacune des cinq prières !
Comme indiqué plut tôt, prier trois raka’ât à la tombée de la nuit contredit 15:87 de façon criante.
Si le prophète avait réellement prononcé ces hadiths, le prophète s’exprimerait en respectant le vocabulaire du coran et la langue arabe parlée par la tribu Qurayshite, et non pas une parodie de l’arabe qui reflète l’évolution désastreuse de la langue arabe et de la religion musulmane deux siècles après sa mort. Le fait que la langue des hadiths soit si radicalement différente de celle du Coran est une preuve éclatante que les hadiths sont inauthentiques, même s’ils contiennent occasionnellement des vérités historiques ou religieuses approximatives.
16. Le Coran doit être récité en position debout pendant la salât.
3:39 et 3:113 indiquent que la position debout lorsqu’on effectue la salât est celle pendant laquelle le livre de Dieu est récité :
فَنَادَتْهُ الْمَلَائِكَةُ وَهُوَ قَائِمٌ يُصَلِّي فِي الْمِحْرَابِ أَنَّ اللَّهَ يُبَشِّرُكَ
بِيَحْيَىٰ مُصَدِّقًا بِكَلِمَةٍ مِّنَ اللَّهِ وَسَيِّدًا وَحَصُورًا وَنَبِيًّا مِّنَ الصَّالِحِينَ
(3:39) Et les anges l’appelèrent (Zachariah) alors qu’il était debout en train de faire la salât dans le sanctuaire : « En vérité, Dieu t’annonce la bonne nouvelle de John, accomplissant [la prophétie de] la parole de Dieu; honorable, chaste, et un prophète parmi les véridiques.
Verset 3:113 confirme ce fait :
لَيْسُوا سَوَاءً مِّنْ أَهْلِ الْكِتَابِ أُمَّةٌ قَائِمَةٌ
يَتْلُونَ آيَاتِ اللَّهِ آنَاءَ اللَّيْلِ وَهُمْ يَسْجُدُونَ
(3:113) Ils ne sont pas tous pareils; parmi les gens du livre, il y a une communauté qui se tient debout (قائمة = Qa’imatun) quand ils récitent les versets de Dieu (يتلون ءايت الله) pendant les périodes de la nuit (ءاناء = périodes = pluriel normal ce qui implique trois prières pendant la nuit = tombée de la nuit, nuit et aube), et ils se prosternent.
17. 50:39-40 impliquent les cinq périodes coraniques de prière et enseigne de glorifier Dieu à la fin du rituel de prosternation à la fin de deux raka’ât (confirmant ainsi le « Tachahoud »)
فَاصْبِرْ عَلَىٰ مَا يَقُولُونَ وَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ وَقَبْلَ الْغُرُوبِ
(50:39) Alors soit patient au sujet de ce qu’ils disent, et célèbre (Ô Mohammed) les louanges de ton Seigneur, (1) avant le lever du soleil (قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ = prière de l’aurore) et (2) avant le coucher du soleil (وَقَبۡلَ ٱلۡغُرُوبِ = prière de la mi-après-midi),
وَمِنَ اللَّيْلِ فَسَبِّحْهُ وَأَدْبَرَ السُّجُودِ
(50:40) (3) Et à partir de la nuit (وَمِنَ ٱلَّيۡلِ = prière de la tombée de la nuit) ; alors glorifie Le (فَسَبِّحۡهُ), ainsi qu’aux dos (pluriel = trois ou plus) de la prosternation (وَأَدۡبَـٰرَ ٱلسُّجُودِ = Lit. « aux dos [pluriel = 3 ou plus] de la prosternation », c’est à dire à la fin des prosternations rituelles).
17.1 Définition de « soujoûd » dans le Lane Lexicon (édition de 1863):

Traduction : Le سُجُود (soujoûd = prosternation) pendant la prière provient de سَجَدَ (sajada) dans les premiers sens décrits ci-dessus, et signifie le fait de se prosterner en mettant le front sur le sol. سَجَدَ (sajada) tel que ci-dessus signifie il a mis sa tête sur le sol, mais le سُجُود (soujoud = prosternation) à Dieu dénote une manière particulière de le faire c’est à dire se prosterner pendant la prière en tombant doucement sur les genoux en plaçant les paumes des mains sur le sol, et en mettant ensuite le nez et le front sur le sol, le premier d’abord, et ensuite les deux mains.
17.2 Signification et implication de « adbâra al soujoûd » (« dans les dos de la prosternation »)
Tout d’abord, les deux versets ci-dessus réfèrent incontestablement aux prières rituelles car ils impliquent toutes les périodes de prières et donnent des informations cruciales quant au rituel de prosternation. Dans le contexte spécifique de 50:40, le singulier « la prosternation » (ٱلسُّجُودِ) est associé avec le pluriel « dos » (أَدۡبَـٰرَ) [وَأَدۡبَـٰرَ ٱلسُّجُودِ = « et dans les dos (du rituel) de la prosternation »] car il s’agit du rituel de prosternation pris dans son ensemble.
Le verset nous enseigne que nous devons « glorifier Dieu ainsi que dans les dos (pluriel = 3 glorifications ou plus) de la prosternation ». « Dos » [أَدْبَارَ = adbâra] est un pluriel normal ce qui signale qu’il y a des glorifications qui doivent être récitées à trois « dos » ou plus du rituel de prosternation en général, ce qui signifie directement derrière la prosternation finale (dont nous avons conclusivement prouvé qu’elle comprend deux prosternations successives par rak’ah en 3:43 et 17:107-109) qui termine chaque salât de deux raka’ât.
Autrement dit, « alors glorifie Le, ainsi qu’aux dos (pluriel = trois ou plus) de la prosternation » en 50:39-40 implique par définition trois prières rituelles ou plus qui comprennent chacune le rituel de la prosternation :
(50:39) Alors soit patient au sujet de ce qu’ils disent, et célèbre (Ô Mohammed) les louanges de ton Seigneur, (1) avant le lever du soleil (قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ = prière de l’aurore) et (2) avant le coucher du soleil (وَقَبۡلَ ٱلۡغُرُوبِ = prière de la mi-journée et de la mi-après-midi voir 30:18) (50:40) (3) Et à partir de la nuit (وَمِنَ ٱلَّيۡلِ = prière de la tombée de la nuit et celle optionnelle de la nuit voir 17:78-79) ; alors glorifie Le (فَسَبِّحۡهُ), ainsi qu’aux dos (pluriel = trois ou plus) de la prosternation (وَأَدۡبَـٰرَ ٱلسُّجُودِ = Lit. « aux dos [pluriel = 3 « dos » ou plus] de la prosternation », c’est à dire à la fin des prosternations rituelles). Donc :
Toutes les cinq prières rituelles se terminent avec une glorification
dédiée exclusivement à Allah lorsqu’on s’agenouille juste derrière
(littéralement : « dans les dos ») la dernière des quatre prosternations.
Il s’agit d’une confirmation coranique du rituel qui consiste à glorifier Dieu à la fin de deux raka’ât et traditionnellement connu sous le nom de « Tachahoud ».
17.3 Quelle glorification finale (tachahoud) devons-nous réciter à la fin de la prière de deux raka’ât ?
17.3.1 Le tachahoud et la chahadah
Le Coran est pleinement détaillé et 50:40 nous ordonne de glorifier Allah spécifiquement (فَسَبِّحْهُ = alors glorifiez Le, c’est à dire personne d’autre), ainsi qu’à la fin du rituel de la salât (c’est à dire « dans les dos de la prosternation »). Nous sommes ainsi clairement avertis qu’il n’est pas question de faire des invocations en faveur de Mohammed, Abraham ou de leurs familles tel que c’est pratique courante chez les sunnites. Quiconque fait de telles invocations ne glorifie pas Allah exclusivement et démontre son attachement â des entités à coté de Dieu (crime dénoncé en 39:45), et prouve qu’il suit des hadiths autres qu’Allah et Ses versets (45:6).
Lisons à nouveau 50:40:
وَمِنَ اللَّيْلِ فَسَبِّحْهُ وَأَدْبَرَ السُّجُودِ
(50:40) (3) Et à partir de la nuit (وَمِنَ ٱلَّيۡلِ = prière de la tombée de la nuit) ; alors glorifie Le (فَسَبِّحۡهُ = fasibbihhou = glorifie Allah), ainsi qu’aux dos (pluriel = trois ou plus) de la prosternation.
Le commandement le plus important de tout le Coran est la pure chahadah (attestation) tel qu’indiquée en 3:18 et qui est :
« J’atteste qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Allah »
(أَشْهَدُ أَنّ لَا إِلَٰهَ إِلَّإ الله = « Ach hadou an lâ ilaha ilâ Allah », V.M. 526).
Réciter la pure chahadah sans mentionner d’autres noms à côté de Dieu est attester, et par définition glorifier Allah comme le Seul et Unique Dieu, ce qui est le commandement le plus important de toutes les saintes écritures révélées à l’humanité.
Il est surprenant de constater que la valeur mathématique de la pure chahadah est de 526, qui est la même valeur mathématique que le mot « salawât » (صَّلَوة, prières rituelles), qui comme nous le savons apparait cinq fois dans le texte coranique, ce qui inclut quatre formes simples (2:157, 2:138, 9:99, 22:40) et une forme non-simple (23:9). La chahadah peut ainsi être vue comme étant le symbole ultime des « prières rituelles » laquelle est présente à l’étape finale de chacune des prières. La chahadah est présente dans le tachahoud de tous les musulmans de par le monde (bien que, tragiquement, une immense majorité mentionnent d’autres noms à coté de Dieu), est-ce une coïncidence ?
La valeur mathématique de « et aux dos de la prosternation » (وَأَدْبَارَ السُّجُودِ = wa adbâra alsoujoûdi, V.M. 317) qui décrit la glorification finale à la fin des prières est un nombre premier et il s’agit du 66ème nombre premier, valeur mathématique de « Allah » (الله). C’est un avertissement clair que la glorification finale (ou tachahoud) qui termine la prière doit être dédiée à Allahou Wahdahou (Dieu Seul).
17.3.2 Le secret du tachahoud dans le Coran
De plus, si l’on se focalise uniquement sur l’expression « adbara alsoujoûdi » (أَدْبَرَ السُّجُودِ, « aux dos de la prosternation », sans la conjonction « wa » = وَ = et), nous obtenons une valeur mathématique de 311, qui est le 64ème nombre premier.
Il est très étonnant de constater que le verset 3:18 qui désigne la pure chahadah est précisément le 311ème verset numéroté du Coran.
شَهِدَ اللَّهُ أَنَّهُ لَا إِلَٰهَ إِلَّا هُوَ وَالْمَلَائِكَةُ وَأُولُو الْعِلْمِ
قَائِمًا بِالْقِسْطِ لَا إِلَٰهَ إِلَّا هُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ
(3:18) Dieu atteste qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Lui, de même que les anges et ceux qui détiennent le savoir. Il est garant de la justice, il n’y a point de divinité si ce n’est Lui, le Puissant, le Sage.
La valeur mathématique de « adbara alsoujoûdi » (أَدْبَرَ السُّجُودِ, « aux dos de la prosternation ») = 311 = nombre de versets jusqu’à 3:18 :

Dans l’absolu, il y a une chance sur 6236 versets numérotés du Coran que la valeur mathématique de la seule expression qui annonce la récitation du tachahoud (أَدْبَرَ السُّجُودِ « au dos de la prosternation », V.M. 311) pendant la prière corresponde à la position exacte du seul numéro de verset qui décrète la chahadah (le commandement d’attester qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Dieu).
C’est à mon sens un signe clair et extrêmement fort qu’il faut réciter la pure chahadah (أَشْهَدُ أَنّ لَا إِلَٰهَ إِلَّإ الله = « Ach hadou an lâ ilaha ilâ Allah », V.M. 526, dont il est fait allusion dans le 311ème verset) « aux dos de la prosternation » (V.M. 311), c’est-à-dire à la fin du rituel de prosternation qui conclut la prière.
Ou voyez-vous en 3:18 ou où que ce soit dans le Coran qu’il faille attester à coté de Dieu que Mohammed est le messager de Dieu ? Réponse : Nulle part. Et la raison est toute simple : C’est de l’idolâtrie :
وَإِذَا ذُكِرَ اللَّهُ وَحْدَهُ اشْمَأَزَّتْ قُلُوبُ الَّذِينَ لَا يُؤْمِنُونَ
بِالْآخِرَةِ وَإِذَا ذُكِرَ الَّذِينَ مِن دُونِهِ إِذَا هُمْ يَسْتَبْشِرُونَ
(39:45) Quand Dieu seul est mentionné, le cœur de ceux qui ne croient pas en l’au-delà se crispe de dégout, mais quand d’autres [noms] sont mentionnés à côté de Lui, ils se réjouissent.
« Quand Dieu seul est mentionné, le cœur de ceux qui ne croient pas en l’au-delà se crispe de dégout », mais quand Mohammed est mentionné à côté d’Allah, les idolâtres se réjouissent.
De plus, 3:18 nous ordonne d’attester : أَشْهَدُ أَنّ لَا إِلَٰهَ إِلَّإ الله = « Ach hadou an lâ ilaha ilâ Allah », et c’est tout. Ajouter « wahdahou lâ charika lahou » (وَحْدَهُ لَا شَرِيكَ لَهُ = le seul, il n’a point d’associé), bien que de toute évidence correct pris séparément, est incorrect à côté de la pure chahadah car inutilement répétitif (c’est un pléonasme). On ne trouve jamais dans le Coran « وَحْدَهُ لَا شَرِيكَ لَهُ أَشْهَدُ أَنّ لَا إِلَٰهَ إِلَّإ الله » (J’atteste qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Dieu, [Le] Seul, Il n’a point d’associé) dans la même phrase car أَشْهَدُ أَنّ لَا إِلَٰهَ إِلَّإ الله (J’atteste qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Dieu) veut tout dire (c’est la pureté absolue de la foi) et se suffit totalement à lui-même. « Il n’a point d’associés » apparaît en 6:163, mais sans la chahadah, ni même « wahdahou » (وَحْدَهُ = le seul).
La raison historique pour laquelle les sunnites ont ajouté « le seul, il n’a point d’associé » après la pure chahadah, et avant d’attester que Mohammad est le messager de Dieu, est pour tenter de dissimuler le fait que mentionner Mohammed à côté d’Allah est de l’idolâtrie. Cela revient à dire : « Oui c’est vrai nous ne pouvons-nous passer de mentionner Mohammed à côté de Dieu dans notre chahadah, mais ce n’est pas de l’idolâtrie car regardez, nous disons clairement « qu’Allah est le Seul et n’a point d’associés ».
Le problème est que ça ne change strictement rien car 39:45 est on ne peut plus clair qu’il est interdit de mentionner d’autres noms à côté d’Allah et à plus forte raison dans la chahadah (!). Vous pouvez mettre autant de maquillage que vous voulez sur l’idolâtrie, l’idolâtrie restera toujours de l’idolâtrie : Ils sont démasqué dans ce monde par le Coran (39:45) et devrons répondre de leur idolâtrie le jour du jugement.
17.3.3 Le deuxième sens de « aux dos de la prosternation »
Nous venons de voir la grande importance symbolique de l’expression « adbara alsoujoûdi » (أَدْبَرَ السُّجُودِ, « aux dos de la prosternation », sans la conjonction « wa » = وَ = et), nous obtenons donc une valeur mathématique de 311, qui est le 64ème nombre premier :
أَدْبَرَ السُّجُودِ
(aux dos de la prosternation) = V.M. 311 = 64ème nombre premier =
4 × 16 = 4 prières obligatoires × 16 prosternations journalières en faisant
systématiquement des prières de 2 raka’ât) = 4 chahadahs × 16 prosternations.
Une explication possible est que dans quatre prières obligatoires (la prière de la nuit est clairement optionnelle d’après 17:79), il y a 16 prosternations quotidiennes (8 raka’ât/récitations de la sourate 1 × 2 prosternations par raka’ât). Il y a également 4 chahadahs associées à 16 prosternations dans quatre prières obligatoires. Est-ce une coïncidence, sachant que nous sommes en présence de l’expression « aux dos de la prosternation » ? Dieu est Savant, et nous n’avons même pas besoin d’une telle preuve car le rythme de la prosternation est clairement indiqué dans les versets du Coran comme étudié précédemment.
Ce que nous voyons ici est que « aux dos de la prosternation » (أَدْبَارَ السُّجُودِ) semble être une expression à double sens qui désigne à la fois les tachahoud finaux des prières journalières situés à la fin du rituel de prosternation comme nous l’avons montré plus haut, mais fait également allusion à toutes les prosternations des (cinq) prières journalières ou des (quatre) prières obligatoires de deux raka’ât, car nous recitons également le « takbir » (Allahu Akbar) « dans le dos de chaque prosternation ».
Ce qui ressort à mon sens de tout ceci est que nous glorifions Allah également « dans les dos » ou « derrière » chaque prosternation. Les sens multiples sont très courants dans le Coran et les deux interprétations (le tachahoud final à la fin du rituel de la prosternation et le takbir à la fin de chaque prosternation) ne se contredisent pas, ce qui est pourquoi elles sont à mon avis toutes les deux correctes, s’il plaît à Dieu.
18. Peut-on réciter d’autres versets que la sourate 1 dans la salât ?
اتْلُ مَا أُوحِيَ إِلَيْكَ مِنَ الْكِتَابِ وَأَقِمِ الصَّلَوةَ إِنَّ الصَّلَوةَ تَنْهَىٰ
عَنِ الْفَحْشَاءِ وَالْمُنكَرِ وَلَذِكْرُ اللَّهِ أَكْبَرُ وَاللَّهُ يَعْلَمُ مَا تَصْنَعُونَ
(29:45) Récite (Ô Mohammed) ce qui t’a été révélé du livre, et fais la prière rituelle, certes la prière rituelle protège de l’immoralité et du mal, (mais) le rappel (zikr) de Dieu est [ce qu’il y a de] plus grand. Et Dieu est conscient de tout ce que vous faites.
N’importe quels versets ou sourates peuvent être récités après la sourate 1, mais seule la sourate 1 est obligatoire (conformément à 15:87). Réciter ou lire d’autres versets ou sourate du Coran est essentiel pour que nous restions sans cesse en contact avec le message du Coran et de ses lois et que nous restions dans le droit chemin inch’Allah.
أَقِمِ الصَّلَوةَ لِدُلُوكِ الشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ اللَّيْلِ
وَقُرْآنَ الْفَجْرِ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
Dieu nous informe en 17:78 de pratiquer la salât « du déclin du soleil jusqu’à la nuit obscure » (prière de la tombée de la nuit) et « le Coran à l’aube » : Le Coran est parfaitement et magnifiquement écrit et ne répète pas dans la seconde partie du verset « et pratique la prière rituelle [en récitant] le Coran à l’aube » car ce serait inutilement répétitif. « Le Coran à l’aube » (قُرْآنَ الْفَجْرِ) correspond évidemment à la salât de fajr (la prière de l’aube) et au fait que « des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube ».
لَيْسُوا سَوَاءً مِّنْ أَهْلِ الْكِتَابِ أُمَّةٌ قَائِمَةٌ
يَتْلُونَ آيَاتِ اللَّهِ آنَاءَ اللَّيْلِ وَهُمْ يَسْجُدُونَ
(3:113) Ils ne sont pas tous pareils; parmi les gens du livre, il y a une communauté qui se tient debout (قائمة = Qa’imatun) quand ils récitent les versets de Dieu (يتلون ءايت الله) pendant les périodes de la nuit (ءاناء = périodes = pluriel normal ce qui implique trois prières pendant la nuit = tombée de la nuit, nuit et aube), et ils se prosternent.
Voici un troisième exemple qui prouve que la récitation des versets de Dieu est obligatoire dans la salât et qu’on récite le livre de Dieu en position debout comme expliqué précédemment. Ce verset est l’un de ceux qui démontrent que le rituel de salât des gens du livre était virtuellement identique à celui des musulmans.
Remarque : L’expression « périodes de la nuit » (آنَاءَ الَّيْلِ = anâa layl) réfère aux trois « périodes de la nuit » (tombée de la nuit, nuit noire et aube) par définition car le mot « périodes » (آنَاءَ = anâa) est pluriel (trois entités ou plus par définition en arabe). L’expression « Périodes de la nuit » (آنَاءَ الَّيْلِ = anâa layl) apparaît exactement trois fois dans le texte coranique (3:113, 39:9 et 20:130) et pour une raison évidente : Il y a trois « périodes » de la nuit distinctes dans le Coran et le monde en général qui sont la tombée de la nuit, la nuit noire et l’aube. Certaines personnes ne comprennent pas le concept coranique de la nuit qui inclut ces trois périodes et insistent à jeûner jusqu’à la nuit noire pendant le mois de ramadan ce qui est contraire à l’esprit du Coran qui a fait de l’islam une religion facile à pratiquer (2:185, 4:28, 5:6, 22:78, …).
Les coranistes égarés qui prétendent qu’il y a deux (aube et tombée de la nuit) ou trois prières journalières (aube, mi-journée et tombée de la nuit) sont pris en flagrant délit par le verset 3:113 qui montre de façon certaine qu’il y a bien trois prières la nuit dans chacune des trois périodes coraniques nocturnes où on lit le Coran en position debout et où l’on se prosterne. Lorsqu’on ajoute la prière de la mi-journée et du milieu de l’après-midi (définies en 30:18, 2:238), nous obtenons évidemment cinq prières au total.
Il est possible de réciter un ou plusieurs versets au milieu d’une sourate, ou une ou plusieurs sourates après avoir récité la sourate Al Fatihah (qui est obligatoire). Si une personne désire reciter une ou plusieurs sourates, il est alors impératif de reciter l’un des 112 « Bismillahs » non numéroté situés au début de 112 sourates (à moins qu’il s’agisse de la sourate 9 qui est la seule qui n’en comporte pas) car sinon on ne récite pas toute la sourate. Ceci explique pourquoi les cinq prières journalières qui sont codées dans le nombre de versets de de 2:3 à 98:5 (les 6221 versets du système des 67 mots « salât » = 810ème nombre premier = 5 x 162 [V.M. « al salât »]) comprennent les Bismillahs non numérotés, car ils font partie intégrante du coran et sont donc récités dans la salât. Par comparaison, pour le codage du nombre de sourates 1 récités dans la prière en 15:87, c’est uniquement le nombre de versets numérotés (15:87 = 1889ème verset = 290ème nombre premier) qui est pris en compte pour coder ce nombre (on ne compte pas les Bismillahs non numérotés), car le Bismillah d e la sourate 1 est numéroté.
Pour conclure cette section, le Coran encourage fortement et sans conteste possible la récitation surérogatoire d’un ou plusieurs versets ou d’une ou plusieurs sourates en plus de la sourate 1 laquelle est obligatoire et constitue la colonne vertébrale de la salât (15:87).
La salât doit être impérativement être récitée en arabe car une traduction n’est jamais qu’un reflet approximatif de la parole de Dieu, et il faut donc au grand minimum connaitre par cœur la sourate 1 en arabe de même que la signification précise de chaque mot. Il faut ensuite se forcer à apprendre de plus en plus de versets et de sourates tout au long de sa vie, et il faut impérativement lire le Coran tout au long de sa vie chaque jour à l’aube (17:78) (et si possible à d’autres moments de la journée) que ce soit pendant ou après la prière, tout simplement car c’est un décret coranique (17:78). Si une personne est prise par le temps, ou exceptionnellement fatiguée, la récitation ou lecture pendant ou après la prière de l’aube peut être assez courte, mais dans le pire des cas il faut impérativement se forcer à lire attentivement au moins un seul verset quoi qu’il arrive. Encore une fois, réciter le Coran à l’aube est un commandement coranique (17:78) et est donc une obligation.
La prière est plus qu’obligatoire en Islam et il est absolument hors de question de ne pas se lever à l’aube pour faire la prière et lire le coran.
19. Les six périodes de temps coraniques qui définissent 24 heures :
Nous allons introduire la question des horaires de prière avec une notion capitale dans le Coran intimement liée à la salât, qui est celle des périodes de temps coraniques (plages horaires) qui définissent le cycle de la journée musulmane :
19.1. Période entre la disparition visuelle du soleil au coucher du soleil et la fin du crépuscule:
وَٱلَّيۡلِ إِذَا يَغۡشَىٰ
(92:1) Par la nuit (layl) lorsqu’elle est en train de s’étendre (يَغۡشَىٰ = imparfait: action en cours, il y a toujours de la lumière dans le ciel).
19.2. La nuit noire :
وَٱلَّيۡلِ إِذَا سَجَىٰ
(93:2) Et la nuit (layl) lorsque s’est obscurcie (سَجَىٰ = passé révolu: Nuit noire et stable).
Remarque: Ce qui suit complète ce que nous avons dit dans la section précédente au sujet de la définition coranique de la nuit. 92:1 montre que le concept de « nuit » commence très précisément au coucher du soleil dans le Coran quand la nuit est en train de s’étendre, et non pas par exemple lorsque la nuit est obscure ; 93:2 établit une distinction très nette en définissant la période de nuit noire. Dans chacun des deux versets, il est question de la « nuit » (layl) sans plus de précision : Ce qui fait la différence entre (1) la période à partir de la disparition du soleil jusqu’à la fin crépuscule et (2) la nuit noire, est le contexte des versets du Coran. Par exemple en 2:187 Dieu nous dit: « Observez le jeûne (pendant le mois de ramadan) jusqu’à la nuit (layl) » : Il s’agit de la tombée de la nuit et non pas la nuit noire. Sinon imaginez comment les gens pourraient faire le jeûne dans les pays nordiques quand il n’y a pas de nuit noire pendant parfois plusieurs mois ! Dieu a fait de l’Islam une religion universelle, de bon sens, et facile à pratiquer. Rien ne sert de s’infliger un jeûne jusqu’à la nuit noire, ou plus tard que le coucher du soleil, comme j’ai déjà vu certaines personnes le faire, car le Coran définit « la nuit » à partir de la disparition visuelle du soleil à l’horizon au niveau de la mer, c’est-à-dire « lorsque la nuit est en train de s’étendre » (92:1).
19.3. Période de l’aube (apparition de l’aube jusqu’avant le lever du soleil):
وَٱلۡفَجۡرِ
(89:1) Par l’aube !
19.4. Période du matin (lever du soleil jusqu’au soleil au zénith):
وَٱلضُّحَىٰ
(93:1) Par la matinée !
19.5. Les deux périodes à partir du soleil au zénith jusqu’à la mi-après-midi et de la moitié de l’après-midi jusqu’au coucher du soleil :
وَلَهُ ٱلۡحَمۡدُ فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضِ وَعَشِيًّ۬ا وَحِينَ تُظۡهِرُونَ
(30:18) Et c’est à Lui (qu’appartient) la louange dans les cieux et sur la terre, à la mi-après-midi (‘achiyyan), et lorsque vous atteignez la mi-journée (soleil à son zénith = dhohr). (voir aussi le commentaire de 24:58).
20. La prière rituelle a été prescrite à des horaires spécifiques
فَإِذَا قَضَيْتُمُ الصَّلَوةَ فَاذْكُرُوا اللَّهَ قِيَامًا وَقُعُودًا وَعَلَىٰ جُنُوبِكُمْ فَإِذَا
اطْمَأْنَنتُمْ فَأَقِيمُوا الصَّلَوةَ إِنَّ الصَّلَوةَ كَانَتْ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ كِتَابًا مَّوْقُوتًا
(4:103) Et quand vous avez terminé la prière rituelle, alors rappelez-vous de Dieu debout, assis, ou [allongés] sur les flancs (ces trois positions symbolisent les quatre moments de la journée où un appel à la prière est effectué en islam = mi-journée, mi-après-midi, coucher du soleil et à l’avènement de l’aube quand les gens dorment). Mais si vous êtes en sécurité, alors faites la prière rituelle (normalement, c’est-à-dire deux raka’ât et non pas un seul comme prescrit en 4:102 en situation de danger quand on doit alors raccourcir la prière), certes la prière rituelle est prescrite aux croyants à des horaires spécifiques.
Nous voyons clairement que la salât a été décrétée à des « horaires spécifiques, et non pas à « des noms de prières spécifiques » comme les coranistes égarés qui préconisent deux ou trois prières journalières le prétendent. Toutes les cinq prières journalières sont définies en relation avec des périodes coraniques sur une période de 24 heures. Toutes les prières (tombée de la nuit, nuit noire, aube, mi-journée, mi-après-midi) sont définies précisément avec un point de départ et une fin précise, comme nous allons le voir.
Nous allons voir que ces périodes spécifiques correspondent seulement aux prières mentionnées dans le Coran, y compris la prière surérogatoire de la nuit.
La journée musulmane commence à la tombée de la nuit
Le calendrier musulman est basé sur un calendrier lunaire (même si le Coran prend également en compte l’année solaire avec son miracle mathématique : il y a 365 mots « jour » dans le Coran, voir miracle de 19 sur ce website). C’est pourquoi la nouvelle journée musulmane commence au coucher du soleil (dès que le soleil commence à passer la ligne de l’horizon au niveau de la mer).
Une preuve coranique très simple que la journée musulmane commence au coucher du soleil en Islam est que le premier mot « nuit » (الَّيْل = al layl) est systématiquement mentionné avant le premier mot « jour » (النَّهَار = al nahâr) dans tous les versets où ils font intersection quand les deux mots réfèrent à une période de 24 heures (voir par exemple 2:164, 2:274, 3:27, 3:190, 6:13, 6:60, 10:6, etc…).
Exemple :
(3:27) Tu fais pénétrer la nuit dans le jour et pénétrer le jour entre dans la nuit, et tu fais sortir le vivant du mort et Tu fais sortir le mort du vivant. Tu procure [de Tes bienfaits] à qui Tu veux sans limite.
Le verset décrit les périodes de la tombée de la nuit et de l’aube ou la nuit et le jour font intersection. Le premier mot « nuit », lequel sous-entend la période de la tombée de la nuit, est mentionné avant le premier mot « jour ». Ces deux mots sont logiquement mentionnés avant l’aube car la journée musulmane commence au coucher du soleil (au début de la tombée de la nuit).
Ce concept est crucial pour comprendre l’ordre des prières rituelles indiquées dans le Coran, et notamment la signification de la prière médiane en 2:238 que nous commenterons plus loin.

20.1 Première prière : Prière de la tombée de la nuit (salât al ‘ichâ’ = صلوة العشاء)
أَقِمِ ٱلصَّلَوٰةَ لِدُلُوكِ ٱلشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ ٱلَّيْلِ
وَقُرْءَانَ ٱلْفَجْرِ إِنَّ قُرْءَانَ ٱلْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
La période coranique de la tombée de la nuit est parfaitement définie du coucher du soleil (douloûk al chams = le déclin du soleil à l’horizon au coucher du soleil) jusqu’à la fin du crépuscule (ghasaqi llayl), juste avant que la nuit ne s’obscurcisse complètement.
Definitions de « douloûk al shams » et de « qhasaq al layl »
Définition du verbe « dalaka » (racine du mot « douloûk » al shams dans le Lane Lexicon) :

Ci-dessus : Extraits du Lane Lexicon pour le verbe « dalaka » (دَلَكَ), racine verbale de « douloûk » dans « douloûk al shams ».
Traduction des mot soulignés : Il l’a frotté ou il l’a frotté et pressé… Doulouk (دُلُوك) signifie l’acte de frotter ou de frotter et de bien presser… Douloûk al shams (دُلُوكِ ٱلشَّمۡس) : Le coucher du soleil…car celui qui le regarde se frotte les yeux, comme si c’était du caoutchouc, et de la même manière, les étoiles : Ou devint jaune et enclin à se coucher…Dalak (دَلَك) : L’heure du coucher du soleil : ou du déclin à partir du méridien…
« Dictionary of the Holy Quran » par Omar : « décliner, se coucher, descendre à partir du méridien (soleil). Douloûk : Décliner et pâlir ».
Dans le Lane Lexicon et les dictionnaires classiques en général, il y a généralement conflit quant à la signification de « Douloûk al shams ». C’est dû à l’interprétation sunnite de 17:78 qui l’interprète comme étant « le déclin du soleil à partir du méridien ». Le Lane Lexicon montre que la signification originelle de « dalaka » est de « frotter ». C’est la raison pour laquelle une autre interprétation commune est que le soleil semble « frotter » la ligne de l’horizon au coucher du soleil. Nous allons expliquer pourquoi « Douloûk al shams » signifie « le déclin du soleil à l’horizon » au coucher du soleil quand nous analysons le verset et son contexte dans le Coran.
Définition de « ghasaqi al layl » dans le Lane Lexicon :

Traduction des mots soulignés : « ghasaq » (غَسَق) Le commencement de la nuit ou l’obscurité de la nuit, ou l’obscurité du début de la nuit ou [le moment] quand le shafaq (شَفَق) [rougeur à l’horizon après le coucher du soleil] disparaît…. où selon Sh, entrer dans le commencement de l’obscurité.
« ghasaq al layl » (غَسَق ٱلَّيۡل) signifie donc la fin du crépuscule, quand la nuit devient complétement noire. L’expression « ilâ ghasaqi llayl » (إِلَىٰ غَسَقِ ٱلَّيۡلِ) signifie littéralement « jusqu’à l’obscurcissement de la nuit » or « jusqu’à l’obscurité [complète] de la nuit », ce qui montre bien que la période de la nuit noire ne peut être incluse comme certains sunnites le prétendent.
Lisons à nouveau le verset avant de l’analyser :
أَقِمِ ٱلصَّلَوٰةَ لِدُلُوكِ ٱلشَّمۡسِ إِلَىٰ غَسَقِ ٱلَّيۡلِ
وَقُرۡءَانَ ٱلۡفَجۡرِ إِنَّ قُرۡءَانَ ٱلۡفَجۡرِ كَانَ مَشۡہُودً۬ا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
Il ne doit y avoir aucun doute quant à l’interprétation des versets du Coran car ils sont limpides : Le début du verset montre que la salât doit être accomplie au début de la journée musulmane au coucher du soleil (douloûk al shams = « déclin du soleil » au coucher du soleil ou « le soleil qui frotte » la ligne de l’horizon) jusqu’à la fin du crépuscule (ghasaq al layl): Il s’agit précisément d’une seule période coranique qui est celle de la tombée de la nuit. Le verset indique également « la récitation (c’est-à-dire « le Coran ») à l’aube » pendant la salât : Nous avons donc deux périodes coraniques logiquement opposées qui sont « la tombée de la nuit » et « l’aube ».
Remarque : Le fait que la prière peut être accomplie « jusqu’à l’obscurité de la nuit » montre qu’on ne peut commencer la prière de la tombée de la nuit quand le ciel est complétement obscur.
– Le fait que deux périodes coraniques opposées (tombée de la nuit et aube)soient mentionnées simultanément reflète l’esprit du verset 11:114 qui souligne la pratique de la salât « aux deux extrémités du jour » :
وَأَقِمِ الصَّلوةَ طَرَفَيِ النَّهَارِ وَزُلَفًا مِّنَ الَّيْلِ إِنَّ
الْحَسَنَتِ يُذْهِبْنَ السَّيِّاتِ ذَلِكَ ذِكْرَىٰ لِلذَّكِرِينَ
(11:114) Et fait (Ô Mohammed) la prière rituelle aux deux extrémités du jour (طَرَفَيِ النَّهَارِ = pluriel duel = période de l’aube et de la tombée de la nuit), et aux abords de la nuit, certes les bonnes actions éloignent les péchés. Il s’agit d’un rappel pour ceux qui commémorent (leur Seigneur).
Ce qui est décrit en 17:78 (les prières de la tombée de la nuit et de l’aube) se retrouve en 11:114 qui réfère aux deux extrémités du jour » (les périodes coraniques de la tombée de la nuit et de l’aube) et qui sont classifiées dans le Coran comme faisant partie des trois périodes de la nuit tel qu’expliqué plus tôt (3:113, 20:130 et 39:9), même si la lumière du jour est toujours présente, étant soit déclinante ou en train de s’intensifier.

Remarque : La prière de la tombée de la nuit (صَلَوٰة ٱلۡعِشَآء = Salât al ‘ishâ’) est mentionnée nommément en 24:58 :
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ لِيَسۡتَـٔۡذِنكُمُ ٱلَّذِينَ مَلَكَتۡ أَيۡمَـٰنُكُمۡ وَٱلَّذِينَ
لَمۡ يَبۡلُغُواْ ٱلۡحُلُمَ مِنكُمۡ ثَلَـٰثَ مَرَّٲتٍ۬ مِّن قَبۡلِ صَلَوٰةِ ٱلۡفَجۡرِ
وَحِينَ تَضَعُونَ ثِيَابَكُم مِّنَ ٱلظَّهِيرَةِ وَمِنۢ بَعۡدِ صَلَوٰةِ ٱلۡعِشَآءِ
(24:58) Ô vous qui croyez, ceux que votre main droite possède ainsi que ceux parmi vous qui n’ont pas atteint la puberté doivent vous demander (la permission) à trois moments (de la journée): Avant la prière de l’aube, et quand vous mettez de côté vos vêtements à partir de la mi-journée [période de dhohr (Mi-journée), c’est à dire pour faire une sieste] et après la prière de la tombée de la nuit (صلوة العشاء).
Nous avons expliqué de façon décisive en 13.1.2 pourquoi « al ‘ishâ’ » (ٱلۡعِشَآء) signifie « la tombée de la nuit » dans le Coran (voir la traduction de « al ‘ishâ’ » dans les traductions officielles sunnites de 12:16, de même que dans la définition dans les dictionnaires coraniques pour illustrer ce fait), même si les sunnites le définissent à tort comme étant « la nuit noire » car ils sont plus préoccupés par la définition des hadiths que celle du Coran. Comme indiqué plus tôt : Préférez-vous la définition sunnite ou la définition coranique ? C’est exactement où nous en sommes.
En d’autres termes, les extrémités de la prière de la tombée de la tombée de la nuit sont parfaitement définies en 17:78, commençant au coucher du soleil (douloûk al shams = déclin du soleil au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit.

20.2 Deuxième prière : La prière « Nafilah » (surérogatoire) de la nuit
وَاذْكُرِ اسْمَ رَبِّكَ بُكْرَةً وَأَصِيلًا
(76:25) Et invoque le nom de ton Seigneur au point du jour (بُكْرَةً = boukratan) et à son déclin (أَصِيلًا = assilan)
وَمِنَ اللَّيْلِ فَاسْجُدْ لَهُ وَسَبِّحْهُ لَيْلًا طَوِيلًا
(76:26) Et pendant la nuit, prosterne-toi devant Lui; et glorifie Le pendant l’étendue de la nuit.
Les versets ci-dessous montrent que la prière de la nuit est en fait surérogatoire :
أَقِمِ الصَّلَوةَ لِدُلُوكِ الشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ اللَّيْلِ
وَقُرْآنَ الْفَجْرِ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا
(17:78) Fais la prière rituelle (Ô Mohammed) lorsque le soleil décline (au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit (salât al ‘ichâ’), et le Coran à l’aube (salât al fajr). Certes des témoins assistent (à la récitation du) Coran à l’aube.
وَمِنَ اللَّيْلِ فَتَهَجَّدْ بِهِ نَافِلَةً لَّكَ عَسَىٰ أَن يَبْعَثَكَ رَبُّكَ مَقَامًا مَّحْمُودًا
(17:79) Et pendant la nuit réveille-toi en guise de dévotion surérogatoire (nafilatan) en ta faveur (lit. pour toi); Ton Seigneur pourrait bien t’élever en position prééminente (en ce monde et dans l’au delà).
On observe un parallèle évident entre 76:25-26 et 17:78-79 avec tout d’abord une allusion aux prières de l’aube et de la tombée de la nuit (mentionnées dans un ordre inverse dans les deux passages), puis à celle (surérogatoire au vu de 17:79) de la nuit. L’expression « Et prosterne-toi devant Lui pendant la nuit » en 76:26 indique qu’il est bien question de la pratique de la salât, le contexte de 17:78-79 le confirmant [(17:78) Fais la prière rituelle (Ô Mohammed) lorsque le soleil décline… (17:79) Et pendant la nuit réveille-toi en guise de dévotion surérogatoire…].
17:78-79 définissent et délimitent exactement les trois mêmes périodes de prière que celles dont il est fait allusion dans l’expression « les [trois] périodes de la nuit » (آنَاءَ الَّيْلِ = anâa llayl), et dont nous avons vu qu’elle est symboliquement mentionnée trois fois en 3:113, 20:130 and 39:9.
Les limites de la prière surérogatoire de la nuit sont parfaitement définies par le contexte de 17:78 qui implique que la prière de nuit peut être accomplie à partir de l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl) jusqu’à l’aube. La naissance de l’aube est très bien décrite en 2:187 où il est commandé qu’on peut « boire et manger jusqu’à ce que le fil blanc se distingue du fil noir (de la nuit) à l’aurore » pendant le jeûne de Ramadan.
La salât nafilah apparaît également en 73:20 :
إِنَّ رَبَّكَ يَعْلَمُ أَنَّكَ تَقُومُ أَدْنَىٰ مِن ثُلُثَيِ اللَّيْلِ وَنِصْفَهُ وَثُلُثَهُ وَطَائِفَةٌ مِّنَ الَّذِينَ
مَعَكَ وَاللَّهُ يُقَدِّرُ اللَّيْلَ وَالنَّهَارَ عَلِمَ أَن لَّن تُحْصُوهُ فَتَابَ عَلَيْكُمْ فَاقْرَءُوا مَا تَيَسَّرَ
مِنَ الْقُرْآنِ عَلِمَ أَن سَيَكُونُ مِنكُم مَّرْضَىٰ وَآخَرُونَ يَضْرِبُونَ فِي الْأَرْضِ يَبْتَغُونَ
مِن فَضْلِ اللَّهِ وَآخَرُونَ يُقَاتِلُونَ فِي سَبِيلِ اللَّهِ فَاقْرَءُوا مَا تَيَسَّرَ مِنْهُ وَأَقِيمُوا
الصَّلَوةَ وَآتُوا الزَّكَاةَ وَأَقْرِضُوا اللَّهَ قَرْضًا حَسَنًا وَمَا تُقَدِّمُوا لِأَنفُسِكُم مِّنْ خَيْرٍ
تَجِدُوهُ عِندَ اللَّهِ هُوَ خَيْرًا وَأَعْظَمَ أَجْرًا وَاسْتَغْفِرُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ
(73:20) Certes ton Seigneur sait que tu restes debout près de deux tiers de la nuit, sa moitié, ou son tiers, de même qu’une partie de ceux qui sont avec toi; Dieu établit la durée du jour et de la nuit, Il sait que vous ne pouvez en tenir un décompte précis, et Il s’est tourné vers vous. Alors récitez du Coran ce qui est à facilement à (votre) portée. Il sait qu’il y a parmi vous des malades et d’autres qui sont en voyage dans le pays, et recherchent les bienfaits de Dieu, ainsi que d’autres qui luttent dans le chemin de Dieu. Alors récitez en ce qui est facilement à (votre) portée et faites la prière rituelle (وَأَقِيمُوا الصَّلَوةَ), acquittez-vous de la zakât, et consacrez à Dieu un prêt fondé sur le bien. Et tout bien dont vous gratifiez vos âmes, vous le retrouverez auprès de Dieu ; Sa récompense est (tellement) meilleure, (tellement) immense. Et demandez pardon à Dieu, en vérité Dieu est Celui qui pardonne, Le Miséricordieux.
Dieu nous recommande en 17:79 de nous lever pendant la nuit (après la prière de la tombée de la nuit) et de réciter le Coran en tant que « nafilah » (dévotion surérogatoire) et nous lisons en 76:26 que les croyants se prosternent pendant la nuit en plus des prières de l’aube et du coucher du soleil. Nous constatons en 73:20 que le prophète faisait à l’origine des récitations coraniques extrêmement longues (du tiers ou de la moitié de la nuit !) et Dieu nous indique qu’à compter de la révélation de ce verset la récitation du Coran doit être « ce qui est facilement à (notre) portée ». La récitation du Coran est directement suivie du fait de « faire la prière rituelle » dans le verset, elle doit donc se faire dans le cadre de la récitation de deux raka’ât (15:87) comme n’importe quelle autre prière, tel que confirmé par le miracle mathématique du coran (sourate 1 et 15:87).

20.3 Troisième prière : La prière de l’aube: صلوة الفجر
أَقِمِ الصَّلَوةَ لِدُلُوكِ الشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ اللَّيْلِ
وَقُرْآنَ الْفَجْرِ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا
(17:78) Pratique (Ô Mohammed) la prière rituelle à partir du déclin du soleil (douloûk al shams = déclin au coucher du soleil) jusqu’à l’obscurcissement de la nuit (ghasaqi llayl = fin du crépuscule) et la récitation (lit. « Coran ») à l’aube (au moment de la salât de l’aube), certes des témoins assistent à la récitation (Coran) à l’aube.
Nous savons que « Le Coran à l’aube » (قُرۡءَانَ ٱلۡفَجۡرِ) correspond à la prière de l’aube, pendant laquelle le croyant est tenu de lire ou réciter le Coran plus longuement que d’habitude pendant la salât ou à défaut juste après si on ne maitrise pas suffisamment l’arabe. La lecture du coran à l’aube étant décrétée en 17:78, elle est donc obligatoire, que ce soit pendant et/ou après la prière. Même si l’on est exceptionnellement fatigué ou en retard, il faut au moins dans le pire des cas lire très attentivement au moins un verset ou une courte sourate.
وَأَقِمِ الصَّلوةَ طَرَفَيِ النَّهَارِ وَزُلَفًا مِّنَ الَّيْلِ إِنَّ
الْحَسَنَتِ يُذْهِبْنَ السَّيِّاتِ ذَلِكَ ذِكْرَىٰ لِلذَّكِرِينَ
(11:114) Et fait (Ô Mohammed) la prière rituelle aux deux extrémités du jour (طَرَفَيِ النَّهَارِ = pluriel duel = périodes de la tombée de la nuit et de l’aube), et aux (quatre) abords (زُلَفًا = pluriel = 3 ou + « abords ») de la nuit (précise que les deux périodes de prière en question sont pratiquées quand la nuit n’est pas complète), certes les bonnes actions éloignent les péchés. C’est un rappel pour ceux qui commémorent (leur Seigneur).
Les deux extrémités du jour (طَرَفَيِ النَّهَارِ = tarafayi alnahâri = pluriel duel) sont les deux périodes coraniques ou la lumière du jour est mêlée au voile de la nuit, à savoir la tombée de la nuit et l’aube.
Les deux extrémités du jour ne peuvent être le lever et coucher du soleil proprement dit car le verset indique qu’il faut « faire la prière rituelle aux deux extrémités du jour » et on ne peut de toute évidence pas commencer la prière de l’aube au lever du soleil car il serait trop tard.
« Zoulafan » (زُلَفًا) signifie littéralement « aux approches » ou « aux abords » de la nuit et sous-entend donc que la nuit n’est pas complète. L’expression « aux abords de la nuit » (زُلَفًا مِّنَ الَّيْلِ = zoulafan minallayl) indique qu’il y a quatre « abords de la nuit » car « zoulafan » (زُلَفًا = « abords » ou « approches ») est pluriel (3 entités ou plus), et il est bien évident qu’il y a « quatre abords de la nuit » qui délimitent les prières de l’aube et de la tombée de la nuit : (1) Le coucher du soleil et (2) la fin du crépuscule d’une part, (3) l’aube naissante et (4) le lever du soleil d’autre part.
11:114 définit donc avec une précision parfaite les prières de la tombée de la nuit et de l’aube qui sont délimitées par quatre extrémités.
فَاصْبِرْ عَلَىٰ مَا يَقُولُونَ وَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ وَقَبْلَ
غُرُوبِهَا وَمِنْ ءآنَائِ الَّيْلِ فَسَبِّحْ وَأَطْرَافَ النَّهَارِ لَعَلَّكَ تَرْضَىٰ
(20:130) Alors soit patient au sujet de ce qu’ils disent, et célèbre (Ô Mohammed) les louanges de ton Seigneur, avant le lever du soleil (قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ = prière de l’aube) et avant sa disparition (وَقَبْلَ غُرُوبِهَا = intersection avec la prière de la deuxième moitié de l’après-midi = al ‘ashiyyou) et à partir des (trois) périodes de la nuit (وَمِنْ ءآنَائِ الَّيْلِ = tombée de la nuit, nuit et aube), et célèbre (les louanges de ton Seigneur) aux (cinq) extrémités du jour (أَطْرَافَ النَّهَارِ = (1) coucher du soleil et (2) fin du crépuscule d’une part, (3) aube naissante et (4) lever du soleil d’autre part et soleil à son zénith pour finir) pour que tu éprouves de la joie.
20:130 montre très clairement que la prière de l’aube ne peut plus être commencée quand le soleil se lève, puisqu’il faut la faire « avant le lever du soleil ».
20:130 va beaucoup plus loin que 11:114 (qui définit très précisément les prières de la tombée de la nuit et de l’aube) en termes de nombre de prières car il implique en plus de la prière de l’aube (avant le lever du soleil) les trois prières des trois périodes de la nuit avec l’expression « anaï llayl » (ءآنَائِ الَّيْلِ = les trois « périodes de la nuit » sont mentionnées symboliquement en trois versets : 3:113, 20:130 et 39:9 = tombée de la nuit, nuit noire et aube) et évoque implicitement la prière de la deuxième moitié de l’après-midi (وَقَبْلَ غُرُوبِهَا = « avant sa disparition (du soleil) » = intersection avec la prière de la deuxième moitié de l’après-midi). Le verset fait finalement allusion à la prière de la mi-journée en employant l’expression « aux (cinq) extrémités du jour »(أَطْرَافَ النَّهَارِ = atrâfi alnahâri = (1) coucher du soleil et (2) fin du crépuscule d’une part, (3) aube naissante et (4) lever du soleil d’autre part et soleil à son zénith pour finir). Une indication forte que l’expression « atrâfi alnahâri » (aux extrémités du jour) désigne bien cinq « extrémités » est que le mot « extrémité » (طَرَف = taraf,) apparaît en tout cinq fois dans le Coran (3:127, 11:114, 13:41, 20:130, 21:44) soit au singulier soit au pluriel. Le soleil au zénith est donc l’une de ces cinq « extrémités » et l’expression sous-entend donc aussi la prière de la mi-journée (al salât al woustâ). Les termes employés en 20:130 font donc intersection avec les cinq périodes coraniques de prières (tombée de la nuit, nuit, aube, mi-journée, deuxième moitié de l’après-midi).
La prière de l’aube est mentionnée nommément en 24:58 :
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ لِيَسۡتَـٔۡذِنكُمُ ٱلَّذِينَ مَلَكَتۡ أَيۡمَـٰنُكُمۡ وَٱلَّذِينَ لَمۡ يَبۡلُغُواْ ٱلۡحُلُمَ مِنكُمۡ
ثَلَـٰثَ مَرَّٲتٍ۬ مِّن قَبۡلِ صَلَوٰةِ ٱلۡفَجۡرِ وَحِينَ تَضَعُونَ ثِيَابَكُم مِّنَ ٱلظَّهِيرَةِ وَمِنۢ بَعۡدِ
صَلَوٰةِ ٱلۡعِشَآءِ ثَلَـٰثُ عَوۡرَٲتٍ۬ لَّكُمۡ لَيۡسَ عَلَيۡكُمۡ وَلَا عَلَيۡهِمۡ جُنَاحُۢ بَعۡدَهُنَّ طَوَّٲفُونَ
عَلَيۡكُم بَعۡضُڪُمۡ عَلَىٰ بَعۡضٍ۬ كَذَٲلِكَ يُبَيِّنُ ٱللَّهُ لَكُمُ ٱلۡأَيَـٰتِ وَٱللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ۬
(24:58) Ô vous qui croyez, ceux que votre main droite possède ainsi que ceux parmi vous qui n’ont pas atteint la puberté doivent vous demander (la permission) à trois moments (de la journée): Avant la prière de l’aube (صَلَوٰةِ ٱلۡفَجۡرِ) et quand vous mettez de coté vos vêtements à partir de la mi-journée [période de dhor (Mi-journée), c’est à dire pour faire une sieste] et après la prière de la tombée de la nuit (صلوة العشاء). (Ce sont) trois moments privés pour vous. Il n’y a de blâme ni sur vous ni sur eux en dehors de ces moments de se mêler à vous, (et) parmi les autres. C’est ainsi que Dieu clarifie pour vous les versets, et Dieu est Savant et Sage.
24:58 mentionne deux noms de prière : La prière de l’aube (salât al fajr), et la prière de la tombée de la nuit (salât al ‘ichâ’).
Remarque : Certains coranistes prétendent qu’il n’y a que deux prières journalières décrétées dans le Coran (!) et s’appuient notamment sur le fait que 24:58 ne mentionne pas la prière du midi contrairement aux deux autres prières rituelles mentionnées dans le verset (aube et tombée de la nuit). Ils avancent que s’il y avait vraiment une prière médiane, le verset dirait à la place « quand vous mettez de côté vos vêtements après la prière médiane ».
Il est très facile de démanteler cette thèse révisionniste car il est un fait établi que le Coran décrète une prière rituelle en 62:9 « le jour du rassemblement » (vendredi) pendant la journée (c’est la prière médiane ou du milieu, décrétée en 2:238). En effet, 62:9-10 montrent qu’on doit cesser toutes activités commerciales pour s’y rendre et que l’on peut les reprendre après, ce qui ne pourrait être le cas à l’aube ou au coucher du soleil quand il fait trop sombre et que la journée commence ou est terminée. Autrement dit, mentionner le fait « d’enlever ses vêtements après la prière médiane » reviendrait à complètement passer sous silence ce qui est probablement la prière la plus importante de la semaine. Les coranistes égarés ne comprennent pas que le Coran prend en compte tous les cas de figure (il est pleinement détaillé) et qu’on ne peut décemment « enlever ses vêtements » (24:58) après la prière de la mi-journée le vendredi alors que les gens quittent la mosquée et retournent au travail ou vaquent à leurs occupations. Une fois de plus, l’imposture coraniste est démasquée.
Le début de la période coranique de l’aube est parfaitement définie dans le Coran en 97:5 (Elle est paisible, jusqu’à l’émergence de l’aube). En d’autres termes, en peut faire la prière dès l’apparition des premières lueurs de l’aube (l’aurore) ce qui correspond à l’aube astronomique.
Définition de l’aube astronomique : L’aube astronomique est le moment où on peut commencer à faire la prière de l’aube. C’est le moment où le centre géométrique du soleil est situé 18 degrés sous la ligne de l’horizon au niveau de la mer le matin.

20.4 Quatrième prière : La Prière médiane (الصَّلَوة الْوُسْطَىٰ)
La prière médiane est mentionnée nommément en 2:238 :
حَفِظوا عَلَى الصَّلَوَتِ وَالصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ وَقُومُوا لِلَّهِ قَنِتِينَ
(2:238) Pratiquez avec assiduité les prières rituelles (salawat = pluriel = trois ou plus en arabe par définition), et la prière médiane (al salât al woustâ = prière de mi-journée). Et tenez-vous debout devant Dieu (pendant la salât) avec humilité.
La prière médiane (al salât al woustâ) peut commencer quand le soleil atteint le zénith, c’est-à-dire le milieu du jour situé entre le lever et coucher du soleil. Nous reviendront plus tard sur le miracle mathématique de 2:238 qui prouve de manière définitive que « al salât al woustâ » est bien « la prière du milieu » et non la celle de la deuxième moitié de l’après-midi ou « la plus excellente des prières » comme des sunnites et coranistes le prétendent. Nous mentionnerons ici seulement la preuve la plus simple qui prouve que « al salât al woustâ » est bien « la prière du milieu », à savoir que les deux mots de l’expression « et la prière du milieu » (وَالصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ) occupent « le milieu » du verset en termes de mots (3 mots l’entourent de part et d’autre) et de lettres (14 lettres entourent l’expression de part et d’autre). Cette preuve logique et statistiquement significative touchera le cœur des gens sincères. Le coran est codé mathématiquement (72:28, 56:78), et ceci n’est qu’un aperçu du miracle qui sera décrit plus loin.
فَسُبْحَنَ اللَّهِ حِينَ تُمْسُونَ وَحِينَ تُصْبِحُونَ
(30:17) Alors Gloire à Dieu quand vient le soir (lit. « quand vous atteignez » le soir = حِينَ تُمْسُونَ = tombée de la nuit), et quand vient (l’aurore) du matin (lit. « quand vous atteignez » le matin).
وَلَهُ الْحَمْدُ فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَعَشِيًّا وَحِينَ تُظْهِرُونَ
(30:18) Et c’est à Lui (qu’appartient) la louange dans les cieux et sur la terre, à la mi-après-midi (‘achiyyan), et lorsque vous atteignez la mi-journée (soleil à son zénith = dhouhr = mi-journée).
« Et lorsque vous atteignez la mi-journée » (وَحِينَ تُظْهِرُونَ = wahina toudhhiroûna) est bien entendu la prière du milieu (الصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ = al salât al woustâ), qui est pratiquée pendant la période coranique d’« al dhahîrat » (الظَهِيرَة = première moitié de l’après-midi) mentionnée en 24:58.
فَاصْبِرْ عَلَىٰ مَا يَقُولُونَ وَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ قَبْلَ طُلُوعِ الشَّمْسِ وَقَبْلَ
غُرُوبِهَا وَمِنْ ءآنَائِ الَّيْلِ فَسَبِّحْ وَأَطْرَافَ النَّهَارِ لَعَلَّكَ تَرْضَىٰ
(20:130) Alors soit patient au sujet de ce qu’ils disent, et célèbre (Ô Mohammed) les louanges de ton Seigneur, avant le lever du soleil et avant sa disparition, et à partir des (premières) heures de la nuit, et célèbre (les louanges de ton Seigneur) aux (cinq) extrémités du jour pour que tu éprouves de la joie.
Nous avons expliqué dans la section précédente qu’il y a cinq « extrémités du jour » (le mot « extrémité » apparait symboliquement cinq fois dans le Coran) et que l’une de ces extrémités est quand le soleil atteint le zénith. Autrement dit, le verset indique que l’une des « extrémités » fait intersection avec la période coranique de la première partie de l’après-midi (« al dhahirat » = الظَهِيرَة) sachant que le verbe « toudhhiroûna » (تُظْهِرُونَ = vous atteignez la mi-journée) issu de la même racine est employé en 30:18.
« La prière du milieu » (al salât al woustâ) est donc parfaitement délimitée car elle commence au zénith (lorsque vous atteignez la mi-journée, 30:18) et se termine « à la mi-après-midi (‘achiyyan) » (30:18). Nous avons expliqué dans la section 13.5.5 que le cas indéfini du mot « ‘achiyyan » (وَعَشِيًّا) en 30:18 indique le début de la période de la deuxiè me moitié de l’après-midi.

20.5 Cinquième prière : La prière de la mi-après-midi
وَلَهُ الْحَمْدُ فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَعَشِيًّا وَحِينَ تُظْهِرُونَ
(30:18) Et c’est à Lui (qu’appartient) la louange dans les cieux et sur la terre, à la mi-après-midi (‘achiyyan), et lorsque vous atteignez la mi-journée (soleil à son zénith = dhouhr = mi-journée).
« Et lorsque vous atteignez la mi-journée » (وَحِينَ تُظْهِرُونَ = wahina toudhhiroûna) est bien entendu la prière du milieu (الصَّلَوةِ الْوُسْطَىٰ = al salât al woustâ).
Nous avons expliqué avec beaucoup de détails dans la section 13.5 que la prière de la deuxième moitié de l’après-midi (العَشِىِّ صَلَوة = salât al ‘achiyyi) porte son nom d’après la période coranique de « al ‘achiyyou » (العَشِىُّ) mentionnée entre autres en 30:18. Cette période est mentionnée en tout huit fois dans le Coran, notamment en 38:32 où nous avons étudié que Salomon avait raté la prière de l’après-midi.
Nous nous devons également de citer à nouveau le verset des évangiles qui prouve on ne peut plus clairement que du temps de Jésus et de ses apôtres, il y avait bien une prière à la mi-après-midi, confirmant l’analyse du verset 30:18 :
Actes 3:1: Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière: c’était la neuvième heure (= 3 heures de l’après-midi). (Traduction Louis Segond)
La prière de la deuxième moitié de l’après-midi est donc délimitée de façon extrêmement précise comme toutes les autres prières, et commence donc précisément « à la mi-après-midi » (‘achiyyan, 30:18) et se termine précisément au coucher du soleil, comme clairement établi dans les versets 20:130 (célèbre (Ô Mohammed) les louanges de ton Seigneur, avant le lever du soleil et avant sa disparition) et 50:39 (Alors soit patient au sujet de ce qu’ils disent, et célèbre (Ô Mohammed) les louanges de ton Seigneur, (1) avant le lever du soleil et (2) avant le coucher du soleil).
Remarque : La véritable signification de ‘asr
Les sunnites appellent la prière de la deuxième moitié de l’après-midi « salât al ‘asr », ce qui est incorrect d’un point de vue coranique. Le mot « ‘asr » (عَصْر) est mentionné une seule fois dans le Coran en 103:1, et signifie « temps » dans le verset et en arabe coranique en général :

Définition de ‘Asr dans le Lane Lexicon
Traduction des mots soulignés : « ‘asr » (عَصْر) [qui est la forme la plus courante] …[signifiant temps ; ou un temps ; ou un espace ou période de temps], ou toute période illimitée de temps, pendant laquelle les gens décèdent et disparaissent. [Une succession de périodes (ères)] tel qu’il est dit par Fr concernant sa signification dans le Coran en 103:1…
La sourate 103 n’est pas liée à la pratique de la salât, (récitez-la dans votre tête ou lisez la pour confirmation).
« ‘Asr » ne signifie donc pas « deuxième moitié de l’après-midi » mais « temps », et c’est le mot « ’ashiyyan » (عَشِيًّا) en 30:18 (mentionné en tout huit fois dans le Coran) qui réfère à la deuxième moitié de l’après-midi.
Remarque: Si l’on écrit les noms des prières rituelles d’après leurs noms coraniques où d’après leurs périodes coraniques quand elles ne sont pas mentionnées nommément (au lieu des noms sunnites qui sont incorrects quatre fois sur cinq), nous obtenons :
صلوة العشا (salât al ‘ishâ = prière de la tombée de la nuit, V.M. 533, 24:58) + صلوة اليل (salât al layl = prière de la nuit, V.M. 202, voir « al layl » en 17:79 et 75:26) + صلوة الفجر (salât al fajr = prière de l’aube, V.M. 445, 24:58) + الصلوة الوسطى (al salât al woustâ = la prière du milieu, V.M. 278, 2:238) + صلوة العشى (salât al ‘ashiyyi = prière de la mi-après-midi V.M. 542, 30:18, 38:31, etc…) = 2000 = 5 × 400 (V.M. شمس/shams/soleil).
Il est à noter que les horaires des cinq prières quotidiennes sont définis en fonction de la position du soleil (شمس = shams, V.M. 400). Les prières ne peuvent être accomplies que lorsque le soleil occupe une position précise dans le ciel. Et Dieu est Savant quant au fait qu’il s’agisse ou non de l’interprétation correcte.
21. Les prières canoniques et les points cardinaux
Des adversaires de l’islam ont avancé que le Coran ne semble pas indiquer les quatre points cardinaux et ne mentionne que l’est et l’ouest. C’est incorrect car la salât est un symbole de guidance pour les croyants et ses horaires dépendent de positions clefs du soleil dans le ciel. Les prières commencent donc lorsque le soleil est aligné avec les quatre points cardinaux, ou à mi-chemin entre le sud et l’ouest pour ce qui est de la prière de la moitié de l’après-midi, ce qui est également un point de référence important puisque cela correspond au sud-ouest, ce dernier étant quasiment toujours marqué sur une boussole.

Pendant la nuit, le soleil est derrière l’horizon et est situé au nord au milieu de la nuit (minuit).
David avait l’habitude de se lever à minuit pour faire la prière optionnelle de la nuit :
(Psaume 119:62) Au milieu de la nuit, je me lève pour te louer, à cause des jugements de ta justice.
(17:79) Et pendant la nuit réveille-toi en guise de dévotion surérogatoire (nafilatan) en ta faveur (lit. « pour toi »); Ton Seigneur pourrait bien t’élever en position prééminente (en ce monde et dans l’au-delà).
5 prières rituelles = 4 points cardinaux et un point situé entre deux points cardinaux (sud-ouest).
22. Quelle est la vraie position pendant la journée de « al salât al woustâ » : Le miracle mathématique de 2:238
22.1 Des propriétés mathématiques remarquables définissent la signification de « al salât al woustâ »

Ci-dessus : Le verset 2:238 écrit en style coufique script dans « al moushaf al imam ». Le Coran a été authentifié sous le règne du Khalife Outhmân (576-656), le troisième Khalife de Islam, pour éviter la création de versions discordantes et il a disséminé 7 copies complètes dans l’empire musulman.
Cette section est un résumé de l’article sur ce website (Salât : Miracle de 2:238) où vous trouverez plus de détails.
L’émergence de « hadiths autres que Dieu et Ses versets » (45:6) deux siècles après la mort du prophète a entrainé la création d’une nouvelle religion qui contredit le Coran à de nombreux niveaux. Par exemple, les soi-disant hadiths « sahih » (authentiques) procurent trois définitions pour « al salât al woustâ » qui sont « la prière de l’aube », « la prière de la mi-journée », et la prière de la mi-après-midi. Autrement dit, ils se contredisent de façon grossière et flagrante, et sèment le doute dans l’esprit de gens et les égarent au lieu de clarifier le Coran comme les sunnites et les shiites le prétendent. De plus, certains sunnites et coranistes prétendent que « al salât al woustâ » signifie « la prière la plus excellente » au lieu de « la prière du milieu ». Par la grâce de Dieu, nous avons un Coran pleinement détaillé pour nous guider et démasquer ceux qui travestissent la vérité par orgueil ou commettent des erreurs. Lisons le verset 2:238 :
حفظوا على الصلوت والصلوة الوسطى وقوموا لله قنتين
(2:238) Sauvegardez les prières rituelles (al salawât), et la prière du milieu (al salât al woustâ), et tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle.
Fait Nº 1 : « Al salât al woustâ » est « la prière du milieu » et non pas « la prière la plus excellente » car elle occupe le milieu du verset 2:238 en termes de mots et de lettres (lire de droite à gauche):
et tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle. | et la prière du milieu | Sauvegardez les prières rituelles |
وقوموا لله قنتين | والصلوة الوسطى | حفظوا على الصلوت |
(3 mots + 14 lettres) | (2 mots + 13 lettres) | (3 mots + 14 lettres) |
C’est le Coran qui devrait être notre guide et non pas notre orgueil : « Al salât al woustâ » (la prière du milieu) commence exactement « au milieu » du jour (la clarté du jour), lorsque le soleil atteint le zénith, ce qui est pourquoi elle occupe exactement « le milieu » du verset en termes de mots et de lettres.

Fait Nº 2 : 2:238 est codé mathématiquement selon le système abjad (Toutes les lettres arabes ont des valeurs mathématiques) et la dernière prière mentionnée dans le verset (الصلوة الوسطى = la prière du milieu, valeur mathématique 278) est très logiquement la quatrième prière de la journée musulmane (qui commence au coucher du soleil) car elle a la même valeur mathématique que le nombre quatre (أربعة = arba’atoun = V.M. 278): (1) Prière de la tombée de la nuit, (2) prière de la nuit, (3) prière de l’aube, (4) prière du milieu, (5) prière de la mi-après-midi.
Fait Nº 3 : Les mots sont séparés par la conjonction « wa » (و = « et ») dans une énumération en arabe, et en se référant à la même logique, nous constatons que la première partie du verset « Sauvegardez les prières rituelles » a la même valeur mathématique que les nombres « un et deux et trois » en arabe coranique.

Le fait ci-dessus parle de lui-même et il est évident qu’une telle construction mathématique est extrêmement difficile à obtenir par hasard. Cela confirme que 2:238 est écrit d’une façon particulière et que le mot « salawât » (prières rituelles) ne réfère pas à toutes les prières journalières pris sous cet angle précis, mais uniquement aux trois premières prières de la journée musulmane qui commencent au coucher du soleil [prières de (1) la tombée de la nuit, (2) de la nuit et (3) de l’aube)], car « al salât al woustâ » (la prière du milieu) restreint ici le sens du mot « al salawât » du fait de sa position dans la journée musulmane (il s’agit de la quatrième prière journalière).
Fait Nº 4 : Autrement dit, la première partie du verset qui réfère aux nombres de prières journalières jusqu’à « al salât al woustâ » (« Sauvegardez les prières rituelles (al salawât), et la prière du milieu », V.M. 1946 = 278 × 7) a la même valeur mathématique que « un et deux et trois et quatre » (V.M. 1946 = 278 × 7) en arabe coranique. La valeur mathématique est à nouveau multiple de 278, valeur mathématique du nombre « quatre » (V.M. 278), de même que « al salât al woustâ » (V.M. 278), la quatrième prière du jour lunaire qui commence au coucher du soleil : (1) Prière de la tombée de la nuit, (2) prière de la nuit, (3) prière de l’aube, (4) prière du milieu, (5) prière de la mi-après-midi.
Fait Nº 5 : Si l’on isole « al salât al woustâ » (« la prière du milieu », V.M. 278) des mots situés à droite et gauche dans le verset, ce qui est logique du fait du sens de l’expression et car l’expression occupe « le milieu » du verset en termes de lettres et de mots, nous constatons que ces deux parties sont également multiples de 278 (V.M. de « al salât al woustâ » et du nombre « quatre »).

La chance d’avoir un tel système basé sur des multiples de 278 par hasard est la suivante :
278 × 278 × 278 = 21,484,952.
D’un point de vue statistique, il s’agit purement et simplement d’un authentique miracle car il y a une chance sur plus de 21 millions d’obtenir par hasard un tel système ordonné basé sur des mutiples consécutifs de 278 (V.M. de « al salât al woustâ » et du nombre « quatre »).
Fait Nº 6 : La valeur mathématique de « Sauvegardez les prières rituelles » (V.M. 1668 = 278 × 6) et de « Un et deux et trois et » (V.M. 1668 = 278 × 6) sont identiques. Il est extraordinaire de constater que le facteur associé avec 278 est le nombre 6 = 1+2+3, ce qui semble indiquer une corrélation subtile avec les nombres « Un et deux et trois » (= 1+2+3). Ce qui suit va confirmer que nous avons affaire à une propriété remarquable.
Fait Nº 7 : Le tableau précèdent implique que la valeur mathématique totale du verset 2:238 est multiple de 278 (V.M. de « al salât al woustâ » et du nombre « quatre »), Nous avons successivement 1668 + 278 + 834 = 2780 = 278 × 10.
Comme précédemment, décomposons le facteur associé avec le nombre maitre 278, à savoir le nombre 10 :
V.M. de 2:238 = 2780 = 278 × 10 = 278 × (1+2+3+4)
10 = 1+2+3+4
Nous reconnaissons les nombres « Un et deux et trois et quatre » (V.M. 1946 = 278 × 7) dont nous avons démontré qu’ils ont la même valeur mathématique que « Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu » (V.M. 1946 = 278 × 7).
La valeur mathématique totale de 2:238 [2780 = 278 × 10 = 278 × (1+2+3+4)] révèle donc une relation symbolique subtile entre le nombre 278 (V.M. de « al salât al woustâ ») et les nombres « 1+2+3+4 » et nous avons constaté que la valeur mathématique du verset jusqu’à « al salât al woustâ » (V.M. 278) est égale à la valeur mathématique des nombres « 1+2+3+4 » (« Un et deux et trois et quatre », V.M. 1946 = 278 × 7)
En d’autres termes, avancer que les nombres « Un et deux et trois et quatre » sont codés à un niveau parallèle et sont en relation directe avec « al salât al woustâ » (V.M. 278) ne tombe pas du ciel car c’est en fait codé de manière subtile dans la valeur mathématique totale du verset 2:238.
Fait Nº 8 : Le verset 2:238 peut également être écrit de la manière suivante :
2:238 = 2780 = (1×278) + (2×278) + (3×278) + (4×278)
Nous voyons ici que les nombres assignés aux quatre premières prières journalières jusqu’à « al salât al woustâ » sont codés en base 278 (V.M. « al salât al woustâ » et du nombre « quatre »), sachant que ce nombre représente le cœur (« la prière du milieu » occupe « le milieu » du verset) et nombre maître du verset.
Nous pouvons donc conclure les faits suivants en scindant le verset en deux parties :
– « Sauvegardez les prières rituelles (al salawât), et »[V.M. 1668 = 278 × 6 = 278 × (1+2+3)] : La première partie du verset symbolise les nombres « 1+2+3 »écrits en base 278.
– « la prière du milieu (al salât al woustâ), et tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle. » (V.M. 1112 = 278 × 4): La deuxième partie du verset symbolise le nombre « quatre » écrit en base 278.
Les nombres assignés aux prières journalières (1+2+3+4) jusqu’à « la prière du milieu » (la quatrième prière sur cinq prières quotidiennes) sont donc encryptés de deux façons différentes dans le verset :
– Du début du verset jusqu’à « al salât al woustâ » (= V.M. de « Un et deux et trois et quatre » = V.M. 1946 = 278 × 7).
– Dans l’intégralité du verset en base 278 (V.M. « al salât al woustâ » et « quatre »): 2780 = (1×278) + (2×278) + (3×278) + (4×278).
Fait Nº 9 : Etant donné que le Coran prescrit la pratique de la salât basé sur la récitation « des sept [versets de la sourate 1] en séries de deux » (tel que décrété en 15:87), cela implique que la sourate Al Fatihah est récitée seulement deux fois dans chaque prière (c’est-à-dire deux raka’ât). La sourate 1 comporte 139 lettres et est récitée deux fois dans chaque salât (2 × 139) et nous avons légitimement le droit de nous demander si Dieu a choisi le nombre « quatre » (أربعة = V.M. 278) dans le verset et l’a écrit en base 278 pour symboliser le nombre de prières de un à quatre du fait que 278 = 2 × 139 :
2:238 : V.M. 2780 =
[1 × (139×2)] + [2 × (139×2)] + [3 × (139×2)] + [4 × (139×2)]
139 représente le nombre de lettres de la sourate 1, et « Al Fatihah » est la colonne vertébrale de la salât et est récitée deux fois dans chacune des quatre prières jusqu’à « al salât al woustâ », conformément au décret en 15:87. Toute récitation coranique supplémentaire est fortement recommandée (3:113, 15:87, 17:78, 29:45) à condition que l’on comprenne ce que l’on dit (4:43).
Le verset est donc composé en base 278 en plus d’être écrit selon le système décimal (le système abjad est un système décimal par définition).
Fait Nº 10 : Il y a 4726 mots (278 × 17) du début de la sourate 2 jusqu’à la fin du verset 2:238. Il est très improbable qu’il s’agisse d’une coïncidence compte tenu des propriétés mathématiques miraculeuses identifiées dans le verset en relation avec le nombre 278 et de l’extrême difficulté d’obtenir des multiples de 278 par hasard (1 chance sur 278).
En définitive, tout ceci n’est qu’une question de sincérité, et Dieu est Savant
Fait Nº 11 : Le pluriel « al salawât » (les prières rituelles)apparaît en 2:238: Il y a QUATRE formes simples du mot « salawât » dans le Coran (sur cinq mots « salawât »), et la quatrième prière de la journée islamique mentionnée en 2:238 correspond à « al salât al woustâ » (la prière du milieu, V.M. 278) qui a la même valeur mathématique que « quatre » (أربعة = V.M. 278).
22.2 Nous devons sauvegarder les prières rituelles quatre fois par jour
– Nous trouvons le verbe « youḥâfiẓou » (يُحَافِظُ) (sauvegarder, forme III) dans le verset clef 2:238 dans l’expression « sauvegardez les salawât » (prières rituelles). Il est frappant de constater que ce verbe apparaît exactement quatre fois dans le Coran, et systématiquement en relation avec le fait de « sauvegarder les prières rituelles » (!) :
1. (2:238) « Sauvegardez les prières rituelles »,
2. (6:92) « Et Ceux qui sauvegardent leur prière rituelle »,
3. (23:9) « Ceux qui sauvegardent leurs prières rituelles »,
4. (70:34) « Et Ceux qui sauvegardent leur prière rituelle »,
= Quatre fois le fait sauvegarder la ou les prières rituelles.
Le Coran comporte souvent des sens multiples, et cela reflète à mon sens qu’il y a quatre prières journalières obligatoires (Tombée de la nuit, aube, mi-journée et mi-après-midi), en tenant compte du fait que la prière de la nuit est surérogatoire (17:79), ce qui fait un total de cinq prières.
Pourquoi y a-t-il un tel miracle mathématique qui gravite autour du nombre « quatre » (V.M. 278) et de « al salât al woustâ » (V.M. 278) en 2:238 ?
La raison principale provient à mon sens du fait que Dieu savait parfaitement que les hadiths (« les hadiths autres que Dieu et Ses versets », voir 45:6) allaient semer la confusion quant à le définition de « al salât al woustâ » car ils la défissent soit comme la prière du matin, de la mi-journée ou de la moitié de l’après-midi !
La majorité des sunnites croient à tort qu‘il s’agit de la prière de la deuxième moitié de l’après-midi. Si l’on se base sur les hadiths authentiques qui sont supposés clarifier le Coran, il est strictement impossible de connaitre avec certitude la signification réelle de « la prière du milieu ». Le Coran est le livre au sujet duquel il n’y a point de doute (2:2), et le miracle mathématique du Coran met donc en évidence les mensonges et les doutes inhérents aux hadiths, et fait en sorte que les gens sincères qui sont témoins du miracle de 2:238 identifieront correctement « la prière du milieu » comme étant la quatrième de la journée musulmane et celle qui commence « au milieu » de la clarté du jour, et non pas une autre.
Nous sommes en droit de nous demander s’il y a vraiment une cinquième prière journalière après être témoins d’un tel miracle gravitant autour des prières rituelles et du nombre quatre.
Nous avons déjà été témoins de beaucoup de preuves concernant cinq prières quotidiennes en commentant les versets de même que des miracles mathématiques profonds, et il n’y a donc pas même l’ombre d’un doute au sujet des cinq prières.
De plus, il convient de noter que si nous calculons les valeurs mathématiques des lettres à partir du mot « salawât » (en écartant l’article « al ») jusqu’â « al salât al woustâ », nous obtenons :
صلوت والصلوة الوسطى = 810 = 5 × 162 (V.M. « al salât »)
= « prières et la prière du milieu »
Le Coran est multidimensionnel et comporte des sens multiples (tel qu’expliqué allégoriquement en 18:109) et même s’il est plus qu’évident que la vocation première du verset est de clarifier la position correcte de la quatrième prière de la journée islamique qui démarre au coucher du soleil, la correspondance mathématique ci-dessus entre le mot « salawât » (prières rituelles) et « la prière du milieu » souligne également qu’il y a cinq prières rituelles quotidiennes en Islam, ce qui concorde avec l’ensemble du message du Saint Coran.
Nous avons étudié plus tôt que du premier verset qui mentionne le mot « salât » (2:3) jusqu’au dernier (98:5), il y a 6221 versets (en incluant les Bismillahs non numérotés qui font indéniablement partie du Saint Coran) = 810ème nombre premier = 5 × 162 (V.M. « al salât »).
Certaines personnes se demanderont pourquoi nous écartons l’article « al » dans la séquence de mots ci-dessus et argueront que c’est arbitraire. Nous devons cependant noter que le mot « al salawât » (الصلوت, les prières rituelles) apparaît une seule fois dans le Coran en 2:238, tandis que la mot « salawât » apparaît cinq fois dans toutes ses formes. Une fois que l’on comprend cela, on constate que ne pas prendre en compte l’article « al » pour focaliser son attention sur le mot « salawât » est justifié, car nous tentons d’identifier la fréquence des cinq « salawât » (prières journalières), qui de toute évidence comprend « la prière du milieu ». Comme étudié plus tôt, le mot « salawât » apparaît quatre fois dans sa forme simple [2:157 (1), 2:238 (1), 9:99 (1), 22:40 (1)], et une fois avec un pronom attaché (23:9) ce qui symbolise à mon sens la cinquième prière.
Rappel: Nous savons que le commandement coranique à la seconde personne du singulier (forme impérative) « Fais la prière rituelle ! » (أَقِمِ الصَّلَوةَ) apparaît cinq fois dans l’ensemble du Coran en 11:114, 17:78, 20:14, 29:45 et 31:17, lequel réfère trois fois au prophète Mohammed, une fois à Moïse en 20:14 et une fois au fils de Louqman en 31:17.
Remarque: Si l’on ajoute la valeur mathématique de « al salawât » (V.M. 557) + « al salât » (V.M. 162), qui apparaissent tous deux en 2:238, nous obtenons 719, ce qui est le 128ème nombre premier (V.M. de « Al Ka’bah »).
23. La prière du vendredi
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا نُودِيَ لِلصَّلوةِ مِن يَوْمِ الْجُمُعَةِ فَاسْعَوْا
إِلَىٰ ذِكْرِ اللَّهِ وَذَرُوا الْبَيْعَ ذَٰلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ
(62:9) O vous qui croyez, quand l’appel à la prière (salât) est annoncé le jour du rassemblement (le vendredi), alors hâtez-vous vers le rappel de Dieu, et cessez tout commerce. C’est mieux pour vous, si (seulement) vous saviez.
فَإِذَا قُضِيَتِ الصَّلَوةُ فَانتَشِرُوا فِي الْأَرْضِ وَابْتَغُوا
مِن فَضْلِ اللَّهِ وَاذْكُرُوا اللَّهَ كَثِيرًا لَّعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ
(62:10) Lorsque la prière rituelle (salât) est terminée, alors dispersez-vous de par le pays et recherchez les bienfaits de Dieu. Rappelez-vous de Dieu fréquemment, afin que vous puissiez prospérer.
يَا بَنِي آدَمَ خُذُوا زِينَتَكُمْ عِندَ كُلِّ مَسْجِدٍ وَكُلُوا
وَاشْرَبُوا وَلَا تُسْرِفُوا إِنَّهُ لَا يُحِبُّ الْمُسْرِفِينَ
(7:31) Ô fils d’Adam, portez vos plus belles parures dans chaque mosquée, et mangez et buvez, mais ne soyez pas extravagants, en vérité Il n’aime pas ceux qui sont extravagants.
Comment pouvons-nous savoir si la salât du jour du rassemblement (yawm al joumou’ah) est celle de la mi-journée et non pas celle de l’aube, du milieu de l’après-midi ou de la tombée de la nuit ?
La réponse la plus simple est qu’il y a consensus en Islam que la prière du vendredi a toujours été celle de la mi-journée, et il n’y a aucune raison valable de remettre en question cette pratique millénaire. De plus, Dieu nous ordonne en 62:9 de « cesser tout commerce » et juste après la prière de nous « disperser de par le pays pour rechercher les bienfaits de Dieu » (62:10), ce qui signifie qu’il faut retourner au travail ou à ses occupations après la prière. Nous pouvons donc d’ores et déjà éliminer les prières de l’aube et de la tombée de la nuit car la plupart des croyants ne travaillent pas à ces heures et ne pourraient donc pas « cesser tout commerce » comme indiqué en 62:9 et ensuite retourner à leurs occupations (c’est-à-dire « se disperser de par le pays pour rechercher les bienfaits de Dieu ») tel que stipulé en 62:10.
La prière de la deuxième moitié de l’après-midi est improbable car les gens auraient peu de temps avant le coucher du soleil pour retourner au travail. Autrement dit, et par défaut, c’est « la prière du milieu » qui tombe sous le sens. Elle doit être accomplie de préférence peu de temps après que le soleil atteigne le zénith car 62:9 spécifie que les croyants doivent se réunir pour la prière après que l’appel à la prière soit effectué. Il n’est pas toujours possible pour tout le monde dans une société d’assister à la prière du vendredi précisément juste après l’appel à la prière. Certaines personnes travaillent dans des hôpitaux et doivent s’occuper de patients, d’autres dans la police, l’armée, des centrales électriques, etc… ou peuvent être temporairement malades. Dieu veut que tout le monde puisse faire la prière du milieu correctement le vendredi, et on peut donc prier en groupe restreint au travail, suivre la prière du vendredi à la maison à la télévision si on est malade… Dieu connait notre sincérité et il faut donc s’organiser pour respecter les commandements.
Certains coranistes qui prétendent suivre le Coran exclusivement remettent systématiquement en cause les fondamentaux de l’islam et révèlent leur ignorance du Coran en prétendant que le Coran pleinement détaillé ne sanctionne pas la semaine de sept jours et qu’il n’y a donc pas lieu de faire une prière en commun le sixième jour de la semaine musulmane, ce qui correspond au vendredi dans les sociétés occidentales. D’autre part, les sunnites prétendent qu’on a besoin des hadiths et de la sounna pour trouver une telle information. Cette section va confondre ces deux catégories de personnes en prouvant que la semaine de sept jours, de même que la prière du rassemblement le sixième jour sont des concepts qui sont confirmés directement dans le Coran.
23.1 La semaine de sept jours dans le Coran
Le Saint Coran s’inscrit dans la continuité des livres révélés aux prophètes avant Mohammed (2:4) et il confirme la semaine de sept jours en mentionnant le « sabbat » qui a été décrété aux juifs et aux chrétiens (16:124). Le mot arabe « sabt » (سبْت = Sabbat) provient du mot hébreu « chabbat », lequel est linguistiquement lié au nombre « sept » en hébreu, et par conséquent en arabe qui est une langue sémite :

Il suffit de prononcer les mots arabes « sabt » (سَبْت = sabbat) et « sab’atoun » (sept = سَبْعَةٌ) pour être témoin du fait qu’il sont très proches linguistiquement, même s’ils ne partagent pas strictement la même racine d’après la classification moderne des racines des mots arabes. La racine de « sabbat » est « sabata » (سَبَتَ), alors que la racine de « sept » est « saba’a » (سَبَع). Ces deux mots ne partagent donc que les deux premières lettres de leur racines respectives (lettres « sin » et « ba ») car en ancien hébreu duquel provient le mot « sabbat », les racines ne comportaient à l’origine que seulement deux lettres (au lieu de trois selon la classification ultérieure). « Sept » et « sabbat » proviennent donc de la même racine originelle en ancien hébreu (tel que documenté dans le célèbre dictionnaire hébreu/anglais « Strong »), ce qui implique que le sens plein du mot « sabbat » signifie « la cessation du travail le septième jour » car il est directement dérivé du nombre « sept ». Cette information historique suffit amplement pour démolir la théorie de conspiration des coranistes qui dénient par orgueil et/ou ignorance le concept de la semaine de sept jours en Islam.
Dieu a créé la semaine de sept jours pour refléter allégoriquement le processus de création de l’univers en six jours, suivi de sa cessation le septième jour :
(Genèse 2:1) Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. (Genèse 2:1) Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite: et fit cessation au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. (Genèse 2:3) Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il cessa toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant.
(Exode 20:11) Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, et la terre, la mer, et tout ce qui est en eux, et il a cessé le septième jour; c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du sabbat, et l’a sanctifié.
(7:54) En vérité, votre Seigneur est Dieu, Celui qui a créé les cieux terre en six jours, puis est monté sur le trône (c’est-à-dire le septième jour)…
Remarque: Dans la Bible et le Coran, le concept de « jour » reflète la rotation des corps célestes en général, pas simplement de la terre. Une rotation de notre planète correspond à un « jour » de notre perspective, mais le soleil tourne une fois sur son axe tous les 25.38 jours terrestres, ce qui correspond à une journée du point de vue du soleil. La création de l’univers en six jours doit à mon sens être prise littéralement dans la bible et le Coran, ce à compter du big bang originel décrit en 21:30 et signifie que l’univers et tout ce qu’il contient a été créé en six rotations de l’univers sur lui-même, à savoir six jours du point de vue de l’univers. Dieu a conçu le concept de calcul de temps sur notre planète pour refléter le processus de création de l’univers et a décrété que nous devons compter les jours d’un à sept en tant que parabole des six jours de création suivi de l’ascension de Dieu sur le trône le septième jour. La valeur mathématique du mot « sabbat » (سبْت) dans le Coran est multiple de sept :

(Deutéronome 5:12) Garde le jour du sabbat pour le sanctifier, ainsi que l’Eternel ton Dieu te l’a commandé.
Il est particulièrement intéressant de constater, compte tenu de l’origine du mot « Sabbat » dans la Bible, que le septième jour a été conçu pour cesser tout type de travail le jour ou « Dieu » (Allah, valeur mathématique 66) a cessé ou complété le processus de création. La valeur mathématique de « sabbat » est de 462 = 7 × 66 (V.M. « Allah »).
Il est également particulièrement frappant que la racine du mot « sabbat » (سبت = sabata) référant spécifiquement à la pratique du sabbat apparaît exactement sept fois dans le Saint Coran :
2:65 (1), 4:47 (1), 4:154 (1), 7:163 (3), 16:124 (1) = 7 fois.
La valeur mathématique de ces sept mots est la suivante :
السبت (2:65, V.M. 493) + السبت (4:47, V.M. 493) + السبت (4:154, V.M. 493) + السبت (7:163, V.M. 493) + سبتهم (7:163, V.M. 507) + يسبتون (7:163, V.M. 528) + السبت (16 :124, V.M. 493) = 3500 = 7 × 500.
Le Coran confirme le cycle de sept jours de l’univers (ses sept rotations) décrits dans la bible en indiquant que Dieu est « monté (استوى = is’tawâ) sur le trône » le septième jour. Le verbe « is’tawâ » (monté) fait intersection avec le mot « trône » exactement sept fois dans le Saint Coran.
7:54 (1), 10:3 (1), 13:2 (1), 20:5 (1), 25:59 (1), 32:4 (1), 57:4 (1) = 7 fois.
(7:54) En vérité, votre Seigneur est Dieu, Celui qui a créé les cieux terre en six jours, puis est monté sur le trône (c’est-à-dire le septième jour)…
Les noms des sept jours de la semaine sont les suivants :
Jours islamiques et leurs noms correspondants dans le monde occidental :
1 Yawm al-Aḥad (premier jour = يوم الأحد ) : Dimanche
2 Yawm al-Ithnayn (deuxième jour = يوم الاثنين ) : Lundi
3 Yawm ath-Thulaathaaʼ (troisième jour = يوم الثلاثاء ) : Mardi
4 Yawm al-Arba’aa’ (quatrième jour = يوم الأربعاء ) : Mercredi
5 Yawm al-Khamīs (cinquième jour = يوم الخميس ) : Jeudi
6 Yawm al-Jumu’ah (le jour du rassemblement = يوم الجمعة ) : Vendredi
7 Yawm as-Sabt (le jour du sabbat = يوم السبت ) : Samedi
Remarque : La valeur mathématique des sept noms (en ne tenant pas compte du hamza qui ne faisait pas partie de l’écriture à l’époque où le Coran a été révélé est la suivante :
يوم الأحد (V.M. 100) + يوم الاثنين (V.M. 698) + يوم الثلاثا (V.M. 1119) +
يوم الأربعا (V.M. 361) + يوم الخميس (V.M. 797) + يوم الجمعة (V.M. 205) +
يوم السبت (V.M. 549) = 3829 = 7 × 549.
23.2 La raison pour laquelle « le jour du rassemblement » est bien le sixième jour de la semaine
23.2.1 La valeur mathématique des six premiers jours de la semaine islamique
Les coranistes et autres personnes qui dénient qu’il y a une prière du vendredi essaieront de prétendre que ce qui précède n’est qu’une coïncidence et que cela ne confirme en aucun cas mathématiquement que « le jour du rassemblement » (vendredi) est le sixième jour de la semaine islamique. J’ai malheureusement de très mauvaises nouvelles pour eux : Procédons maintenant exactement comme ci-dessus en additionnant cette fois ci les valeurs mathématiques des six premiers jours de la semaine islamique qui comprend sept jours :
يوم الأحد (« le premier jour », GV 100) + يوم الاثنين (« le deuxième jour », GV 698) + يوم الثلاثا (« le troisième jour », GV 1119) + يوم الأربعا (« le quatrième jour », GV 361 ) +يوم الخميس (« le cinquième jour » GV 797) + يوم الجمعة (« le jour du rassemblement », GV 205) = 3280 = 2 × 2 × 2 × 2 × 5 × 41= 205 (GV de « يوم الجمعة », « le jour du rassemblement ») × 16 (V.M. de « ayat » = « miracle »).
Remarque: 3280: 3 + 2 + 8 + 0 = 13 = 6ème nombre premier.
3280 = 2 × 2 × 2 × 2 × 5 × 41: 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 41 = 54 = 6 × 9.
En d’autres termes, ce système mathématique confirme symboliquement que la position du « jour du rassemblement » est bien le sixième jour de la semaine islamique. Louange à Allah, Seigneur de l’Univers !
« Dieu contrôle toutes choses » (وَٱللَّهُ عَلَىٰ كُلِّ شَىْءٍ وَكِيلٌ, 11:12). Les coranistes qui prétendent purifier l’islam mais sont en fait tombés dans le même piège que les sunnites et les chiites et qui pervertissent l’islam sont à nouveau mis en échec.
Il y a une chance sur 205 pour que le fait ci-dessus soit le fait d’une coïncidence.
23.2.2 L’intersection entre les mots « salât » et « jour »
Le Coran est codé mathématiquement (56:78, 72:28) et l’un de signes forts que « la prière le jour du rassemblement » (mentionnée en 62:9) a lieu le sixième jour de la semaine est le fait que 62:9 est la sixième et dernière apparition du mot « jour » dans le système des 67 formes pures du mot « salât » mentionnées dans le Coran :
2:177 (1); 4:162 (1); 9:18 (1); 14:31 (1); 24:37 (1); 62:9 (1) = 6 fois
Ainsi, 62:9 confirme que « la prière le jour du rassemblement » a bien lieu le 6ème « jour » dans le système des 67 mots « salât ».
23.2.3 Le système des 365 mots « jour » fonctionne comme un calendrier
La forme simple du mot « jour » apparaît 365 fois dans le Coran, symbolisant une année solaire. Une année lunaire moyenne dure 354 jours, et est également codée mathématiquement dans le même système tel que prouvé dans l’article sur le miracle de 19 :
– Le ratio année solaire/année lunaire tel qu’établi par la science moderne est de 365.2425 jours/354.36708 jours = 1.03068…
– Le même ratio basé sur les valeurs mathématiques des 365 mots « jour » (V.M. 22781) divisé par les valeurs mathématiques des 354 premiers mots « jour » (V.M. 22103 = année lunaire moyenne), est de 22781/22103 = 1.03067…
Les deux ratios sont miraculeusement proches (1.03068…et 1.03067…) puisque quasiment identiques jusque cinq chiffres après la virgule. Dans le cas du ratio coranique, seuls des nombres entiers sont utilisés, ce qui rend l’étroite parité encore plus extraordinaire, et représente une preuve profonde que Dieu a codé une année lunaire moyenne parallèlement aux 365 mots « jour ».
Les 354 premières formes simples du mots « jour » symbolisent donc le calendrier lunaire musulman et il est donc logique d’assumer que ces 354 mots peuvent être numérotés de 1 à 7 pour représenter les jours de la semaine.
Le mot « jour » en 62:9 (ou la prière du rassemblement est mentionnée) est le 314ème mot « jour » depuis le début du Coran, et nous avons donc une autre confirmation qu’il s’agit bien du sixième jour de la semaine musulmane quand on compte les jours de la semaine de 1 à 7 :
314 = (7 × 44) + 6 = 308 + 6.

Ceci confirme donc à nouveau que le mot « jour » dans l’expression « la prière le jour du rassemblement » est codée mathématiquement comme étant le sixième jour de la semaine en comptant les jour d’un à sept dans le système du mot « jour » depuis le début du Coran.
Les coranistes à l’origine de la fitnah au sujet de la prière du vendredi, pourtant l’un des piliers principaux de l’unité des musulmans et de l’Islam dans le monde, sont donc une nouvelle fois pris en flagrant délit. Ils ne sont pas là pour réformer l’islam comme ils le prétendent, mais pour le pervertir encore plus.
Remarque : Si l’on ajoute les valeurs mathématiques des 45 mots multiples de six dans le système du mot « jour » du début du Coran à 62:9, nous obtenons 2892 = 6 × 482. Ces 45 mots « jour » contiennent 180 lettres = 6 × 30.
Une confirmation possible avec le miracle de 19 que « la prière le jour du rassemblement » a lieu le sixième jour de la semaine et correspond à la quatrième prière de la journée (« la prière du milieu » ou de la mi-journée) qui commence la veille au coucher du soleil est la suivante :
Les lettres qui composent le verset 62:9 qui réfèrent précisément à « la prière le jour du rassemblement » sont للصلوة من يوم الجمعة, où il nous faut écarter la préposition « li » (ل) dans le mot « lilsalât » (للصلوة) car elle ne réfère pas à la prière. Il nous reste donc l’expression suivante :
لصلوة من يوم الجمعة = V.M. 456 = 19 × 6 × 4
Il est donc possible que le miracle de 19 confirme ici la position dans la semaine du jour du rassemblement (6ème jour) ainsi que la position de la prière du milieu (4ème prière = « al salât al woustâ » = quatrième prière depuis le coucher du soleil). Et Dieu est Savant.
Pour conclure cette section, Allah fait explicitement référence à la semaine de sept jours dans le Coran et l’entérine au travers de l’utilisation du mot « sabbat » (la racine du mot apparait sept fois faisant référence au sabbat dans le Coran), lequel partage la même racine originelle que le nombre sept en ancien hébreu.
« La prière le jour du rassemblement » (le vendredi) a bien lieu le sixième jour de la semaine musulmane car 62:9 correspond à la sixième intersection entre le mot « salât » et le mot « jour » et parce que 62:9 est le 314ème mot « jour » du Coran, ce qui est également un jour numéro « six » lorsqu’on compte le mot « jour » de un à sept depuis le début du Coran. Il n’y a strictement aucune raison valable de remettre en cause le concept de la semaine de sept jours ordonné au gens du livre depuis des millénaires, ni le fait que la prière du vendredi ait lieu le sixième jour de la semaine musulmane, d’autant plus que cette information est codée de façon logique été simple dans le Coran. La prière du vendredi a lieu à la mi-journée car c’est la période coranique qui concoure le mieux avec la signification de 62:10 sachant que les gens doivent retourner au travail ou à leurs occupations après la prière.
24. Pourquoi 67 formes simples du mot « salât » dans le Coran ?
Si l’on compte les mots de la même façon que le mot « jour » en sélectionnant uniquement les formes simples, il y a 67 mots « salât ». 67 est le 19ème nombre premier, 19 étant le nombre maître qui garde le Saint Coran (voir miracle de 19 sur ce site et 74:30-31). 19 est la valeur mathématique des mots « wâhid » (واحد = Unique) et « houda » (هدى = guidance). Le but de la salât est d’adorer Allah exclusivement car il est « Unique » et de l’implorer pour qu’Il nous « guide ». Etant donné que la salât ne comporte que deux raka’ât (15:87), 67 représente la juxtaposition des nombres 6 et 7 : le premier rak’ah comporte 6 mouvements (à partir du moment où on lève les bras pour prononcer le premier takbir jusqu’à la deuxième prosternation), alors que le deuxième rak’ah comporte 7 mouvements (à partir du moment où on se relève vers le deuxième rak’ah après la deuxième prosternation du premier rak’ah jusqu’au tachahoud). Regardez n’importe quel musulman dans le monde et vous verrez qu’une prière de deux raka’ât comporte 13 mouvements (67: 6+7 = 13 mouvements).
Il est donc possible que 67 symbolise les mouvements consécutifs de la salât dans les premier et deuxième raka’ât, tel que décrétée en 15:87. Et Dieu est Savant.
25. La fréquence du mot « al salât » (V.M. 162) est en phase avec le nombre de prières obligatoires et la Ka’bah
Nous venons de voir que la forme simple du mot « salât » apparaît 67 fois. Le mot précis « al salât » (الصلوة, V.M. 162, qui réfère à la prière rituelle en général), dont nous avons prouvé plus tôt qu’il s’agit de la valeur mathématique qui révèle le secret du nombre de prières journalières dans le système de la « salât », est mentionné 64 fois dans le Coran :
64 = 2×2×2×2×2×2 = 26
64 est la fréquence du mot « al salât » (V.M. 162), ce qui peut être vu comme l’une des façons d’exprimer son rythme journalier. « Al salât » réfère au rituel de la salât en général et si l’on se focalise uniquement sur les quatre prières obligatoires, il est possible d’avancer l’explication suivante :
64 = 4 prières rituelles journalières × 8 récitations d’al Fatihah (ou 8 raka’ât) × 2 prosternations par rak’ah.
Ceci symbolise le mouvement de base de la prière qui comprend 8 raka’ât et 16 prosternations.
Remarque : Le mot « salât » avec l’article « al » apparaît 64 fois en tant que « al salât » et une fois supplémentaire en tant que « lilsalât » en 62:9 (qui est une prière hebdomadaire), faisant que la fréquence totale du mot « al salât » si on inclut l’article élidé en 62:9 est de 65.
65 est la valeur mathématique du mot « La Mecque » (مكة) et symbolise donc la direction de « la prière » (al salât, V.M. 162). De plus, 65 = 5 × 13.
Nous avons vu que chaque prière de deux raka’ât comporte 13 mouvements. Donc 64 « al salât » semble symboliser les quatre prières journalières obligatoires alors que 65 semble mettre l’accent sur les cinq prières quotidiennes en général et le nombre de mouvements (13) accomplis au cours de deux raka’ât (celle de la nuit étant optionnelle : 17:79) ainsi que leur direction. Et Dieu est Savant.
Nous avons expliqué que le mot « salât » (صلوة, sans l’article « al ») a une valeur mathématique de 131, laquelle représente à la fois 5 prières journalières et 4 prières obligatoires :
131 = 32ème nombre premier
32 = 2×2×2×2×2 = 5 prières journalières de 2 raka’ât.
32 = 4 prières obligatoires × 8 raka’ât
Chaque fois que nous prions, nous tournons nos visages vers « la ka’bah : (الكعبة, V.M. 128) :
128 = 2×2×2×2×2×2×2 = 27
En se basant sur le rythme des quatre prières obligatoires (symbolisées par le verset, 4:162 situé 4×162 versets à partir du début du système de la salât en 2:3) nous pouvons dire la chose suivante:
128 (V.M. « al Ka’bah ») = 4 prières obligatoires × 2 raka’ât × 16 prosternations = 8 raka’ât journaliers × 16 prosternations.
Si l’on additionne les facteurs premiers, nous obtenons :
2+2+2+2+2+2+2 = 14 = 2 × 7.
Le rythme de la salât est de réciter « les sept en séries de deux » (15:87), ou 2 récitations d’Al Fatihah (7 versets) = 2 × 7.
2 × 7 symbolise également le rythme sacré du tawâf, car nous tournons sept fois autour de la Ka’bah, deux fois pendant le hajj (V.M. « al Ka’bah » = 128 = 27). Il est important de mentionner à cet égard que le mot « Al Ka’bah » apparaît symboliquement deux fois dans le Coran en 5:95 et 5:97.
C’est la raison fondamentale pour laquelle le rythme sacré de 2 tawâfs × 7 circumambulations pendant le hajj correspond à celui de la salât (et vice versa), car nous recitons « les sept versets de la sourate 1 en séries de deux », ou deux fois sept versets dans chaque salât, conformément au décret en 15:87.
Les deux tawâfs de sept circumambulations sont codés mathématiquement de multiples façons dans le Coran et ce n’est pas l’objet de cet article. Un exemple très simple est tout simplement la valeur mathématique de « la Ka’bah » :
128 (V.M. الكعبة = al Ka’bah) 128 = 2×2×2×2×2×2×2 = 27
La série de sept facteurs premiers identiques de chiffres « deux » n’est en aucune façon due au hasard et reflète allégoriquement les deux tawâfs de sept circumambulations. La valeur mathématique des deux mots « al Ka’bah » (5:95, 5 :97) est :
256 = 2×2×2×2×2×2×2×2 = 28 = 44 = 162
Les huit facteurs premiers identiques (28) reflètent à mon sens la symétrie de la forme cuboïde de la Ka’bah et les huit angles du cube. Et Dieu est Savant.
Les quatre noms « al soujoud » (la prosternation)
Nous avons expliqué que la salât et la zakât sont étroitement liés l’un à l’autre car ils symbolisent respectivement la foi et les bonnes actions, ce qui est le cœur du message du Coran.
Le mot « zakât » apparaît 32 fois (2×2×2×2×2) dans sa forme simple. Si l’on ajoute 67 mots « salât » + 32 mots « zakât », nous obtenons 99, ce qui est le nombre total de mots dérivés de la racine « salla » (prier).
Le mot « السجود » (al soujoud = la prosternation, V.M. 104) apparaît quatre fois dans le Coran en 48:29, 50:40, 68:42 et 68:43. La valeur mathématique de ces quatre mots est donc de 4 x 104 = 416 = 2×2×2×2×2×13 = 32 × 13.
Nous savons que 32 est le numéro de la sourate « la prosternation ».
416 est divisible par 16, le nombre de prosternations dans 4 prières journalières obligatoires de 2 raka’ât. Nous avons étudié que les versets coraniques au sujet du « soujoud » (prosternation) symbolisent quatre « prosternations » dans chaque salât (2 dans le premier rak’ah et 2 dans le second rak’ah). Il s’agit du mouvement le plus significatif pendant la salât car il symbolise la soumission absolue à Allah, et il est à noter qu’il y a 13 mouvements dans chaque prière de deux raka’ât (6 dans le premier rak’ah et 7 dans le second rak’ah) :
416 = 16 × 2 × 13
Une tentative d’explication est qu’il y a 16 prosternations quotidiennes (4 prosternations x 4 prières journalières obligatoires) x 2 raka’ât par salât x 13 mouvements dans chaque salât de 2 raka’ât (6 dans le premier rak’ah à partir du moment où on lève les mains pour commencer la salât jusqu’à la deuxième prosternation) et 7 dans le second rak’ah à partir du moment où on se relève pour le second rak’ah jusqu’au tachahoud = 13 mouvements).
En d’autres termes, on accomplit 16 prosternations journalières dans le cadre de quatre prières obligatoires de 2 raka’ât, lesquelles consistent en 13 mouvements dans chaque salât.
Si l’on ajoute les numéros de sourate et de versets qui contiennent le mot singulier « al soujoud » sans répéter le numéro de sourate quand il y a plus qu’un verset, nous obtenons :
48 + 29 + 50 + 40 + 68 + 42 + 43 = 166 (total des sourates) + 154 (total des versets) = 320 = 2×2×2×2×2×2×5. Une tentative d’explication est que 320 = 2 sourates 1 × 2 sourates 1 × 2 sourates 1 × 2 sourates 1 × 2 sourates 1 × 10 raka’ât (phases of prayers). 320 = 16 (prosternations dans 4 prières journalières obligatoires) × 20 (prosternations dans 5 prières journalières). Et Dieu est Savant.
Il est à noter que les valeurs mathématiques des quatre noms « al soujoud » et l’addition des numéros de sourate et versets où ils se trouvent sont multiples de 16, le nombre de prosternations au cours de quatre prières obligatoires. Même si on ajoute les deux pluriels verbaux « al soujoud » (السجود = « ceux qui se prosternent ») en 2:125 et 22:26 qui sont écrits exactement de la même façon et qui sont employés en tant qu’adjectifs, l’addition des six valeurs mathématiques reste multiple de 16:
6 × 104 = 624 = 2×2×2×2×3×13 = 16 × 39.
Est-ce une coïncidence ou un dessein divin ? Dieu est Savant, et cette section est simplement une tentative d’identifier des séquences significatives en relation avec la prière et son rythme.
Les 6 mots « ceux qui se prosternent »
Le mot « al sajoudouna » (السجدون, ceux qui se prosternent) apparaît six fois dans le Coran en
7:11, 9:112, 15:31, 15:32, 15:98, 26:219 = six occurrences.
Si l’on ajoute les six valeurs mathématiques, nous obtenons :
158 (V.M. السجدين), 154 (V.M. السجدون), 158 (V.M. السجدين), 158 (V.M. السجدين), 158 (V.M. السجدين), 158 (V.M. السجدين) = 944 = 2×2×2×2×59 = 16 × 59.
Dans le même système, si l’on ajoute les numéros de sourate et versets (sans répéter les mêmes numéros de sourate), nous obtenons 7+11+9+112+15+31+32+98+26+219 = 560 = 2×2×2×2×5×7 = 16 × 35.
En d’autres termes, il semble qu’il y a un modèle significatif qui gravite autour du nombre 16 en relation avec la prosternation, 16 correspondant au nombre de prosternations quotidiennes dans quatre prières obligatoires (encore une fois, la cinquième prière, la prière de la nuit, est optionnelle conformément à 17:79).
En résumé, est-ce une coïncidence si :
– La valeur mathématique de « al Ka’bah » = 128 = 2×2×2×2×2×2×2 = 8 × 16
– La fréquence du mot exact « al salât » (V.M. 162) est 64 = 2×2×2×2×2×2 = 4 × 16
– 162 (V.M. « al salât ») × 64 (fréquence totale du mot « al salât » dans le Coran) = 10368 = 128 (V.M. de « al Ka’bah ») × 81 = 8 × 16 × 81 = 2×2×2×2×2×2×2×3×3×3×3
– La valeur mathématique du mot « salât » est de 131 = 32ème nombre premier = 2×2×2×2×2 = 2 × 16.
– La valeur mathématique des quatre singuliers « al soujoud » (« la prosternation », V.M. 104, car il y a quatre prosternations par prière) est 104 × 4 = 416 = 2×2×2×2×3×13 = 16 (prosternations journalières dans 4 prières obligatoires) × 39.
– Si l’on ajoute les numéros de sourate et de versets des quatre mots singuliers « al soujoud », nous obtenons : 48 + 29 + 50 + 40 + 68 + 42 + 43 = 320 = 2×2×2×2×2×2×5 = 2 récitations de la sourate 1 (1ère prière) × 2 récitations de la sourate 1 (2ème prière) × 2 récitations de la sourate 1 (3ème prière) × 2 récitations de la sourate 1 (3ème prière) × 2 récitations de la sourate 1 (4ème prière) × 2 récitations de la sourate 1 (5ème prière) × 10 prosternations (2×5).
– Le mot « Al sajoudouna » (السجدون, « ceux qui se prosternent ») apparaît six fois dans le Coran en 7:11, 9:112, 15:31, 15:32, 15:98, 26:219. Si l’on ajoute les six valeurs mathématiques, nous obtenons : 944 = 2×2×2×2×59 = 16 (prosternations journalières dans 4 prières obligatoires) × 59.
– Dans le même système, si l’on ajoute les numéros de sourate et de versets, nous obtenons 7+ 11 + 9 + 112 + 15 + 31 + 32 + 98 + 26 + 219 = 560 = 2×2×2×2×35 = 16 (prosternations journalières dans 4 prières obligatoires) × 35.
Tout ceci représente beaucoup de séquences significatives du nombre « 2 » et le dénominateur commun en ce qui concerne la prosternation est toujours 16, ce qui représente à mon sens le nombre de prosternations dans le cadre des quatre prières obligatoires de deux raka’ât à chaque fois. Surtout, les séquences du facteur premier « 2 » symbolisent à mon avis l’alignement symbolique avec « Al Ka’bah » (V.M. 128 = 2×2×2×2×2×2×2) et sa relation avec la « salât » (V.M. 131 = 32ème nombre premier = 2×2×2×2×2) et les cinq prières journalières de deux raka’ât (32ème nombre premier = 2×2×2×2×2).
26. Le mot « jour » reflète le nombre de versets de la sourate 1 récités dans 4 prières journalières obligatoires
Le mot « jour » (يوم = yawm) a une valeur mathématique de 56 et est à mon sens également une clef au sujet de la pratique de la prière. Si l’on se base sur le rythme de quatre prières obligatoires (sur cinq prières quotidiennes au total) 56 correspond exactement au nombre de versets de la sourate 1 récités au cours de quatre prières obligatoires de deux raka’ât :
4 prières obligatoires × 2 raka’ât (= 2 récitations d’Al Fatihah, 15:87) × 7 versets de la sourate 1 = 56 versets = valeur mathématique du mot « jour ». Comme nous le savons, quatre prières quotidiennes est le strict minimum de prières journalières, et un total de cinq prières sont clairement prescrites et codées mathématiquement dans le Coran.
Nous avons expliqué dans une section précédente qu’il n’y a qu’un seul verset qui contient le mot « al salât » (V.M. 162) dans tout le Coran qui fait intersection avec le nombre 162, à savoir le verset 4:162.
C’est pour cela qu’il est légitime d’émettre l’hypothèse que 4 puisse symboliser les quatre prières journalières obligatoires.
Concernant le système de la « salât », il est à noter que le premier mot « al salât » apparaît dans le verset 2:3 et il y a 16 versets qui contiennent le mot « al salât » jusqu’à 4:162, ce qui correspond au 18ème mot « al salât » depuis le début du Coran. Il y a 646 versets numérotés (19×17×2) de 2:3 jusqu’à 4:162.
Tel qu’étudié plus tôt, si l’on compte le nombre de versets totaux de 2:3 (premier mot « al salât ») jusqu’à 4:162, il faut inclure 2 Bismillahs non numérotés qui préfigurent les sourates 3 et 4. Le nombre total de versets de 2:3 à 4:162 est donc :
646 versets numérotés + 2 versets non numérotés = 648 versets
= 4 × 162 (V.M. « al salât »)
Il est intéressant de noter que si l’on ajoute les chiffres qui composent 648, nous obtenons 6+4+8 = 18, qui correspond à la fréquence du mot « al salât » en 4:162. Si l’on ajoute les facteurs premiers qui composent 648, (2×2×2×3×3×3×3) nous obtenons également 18 : 2+2+2+3+3+3+3 = 18.
27. Le mot « Qiblah » apparaît quatre fois
Le terme « Qiblah » (قبلة) signifie la « direction » vers laquelle nous prions en Islam, à savoir la sainte « Ka’bah » située à la mosquée sacrée de La Mecque en Arabie.
Le mot « Qiblah » apparaît sept fois dans toutes ses formes dans le Coran. Si l’on compte les mots de la même façon que les mots « jour » (365), « jours » (30) et « mois » (12), la forme simple du mot « Qiblah » apparaît quatre fois dans le Saint Coran :
2:143 (1), 2:144 (1), 2:145 (1), 10:87 (1) = 4 fois.
Chaque fois que nous prions, nous prions vers La Ka’bah, et faisons forcement intersection symboliquement avec l’une de ses quatre faces visibles. Cela coïncide avec les quatre formes pures du mot « salawât » (pluriel de « salât », sur un total de cinq mots « salawât »), de même que quatre prières obligatoires, la cinquième (pendant la nuit) étant optionnelle (17:79).
28. Est-ce que « salâm » ou « Salâmoun ‘alaykoum » (habituellement récité à la fin de la prière) fait partie du rituel de la salât ?
(6:162) Proclame: « en vérité, mes premières rituelles, ma vie et ma mort appartiennent à Dieu, Seigneur de l’univers. (6:163) Il n’a aucun associé, et j’ai reçu l’ordre d’être le premier parmi ceux qui se soumettent.
La salât doit impérativement être dédiée à Dieu seul. Si quelqu’un dit à la fin de la prière « assalamou ‘alaykoum », il ne s’agit plus de glorifier Dieu ni de réciter Sa révélation, en d’autres termes cela ne fait pas partie de la prière. Nous mentionnerons ici que l’immense majorité des musulmans dans le monde disent « assalamou ‘alaykoum », au lieu de la formule correcte « Salâmoun ‘alaykoum » (s’adressant à trois personnes ou plus) ou « salâm » pour terminer leurs prières et considèrent que cela fait partie de la salât. « Assalamou ‘alaykoum » (avec l’article « al » = « le » ou « la ») est une forme de salutation corrompue qui est différente de celle décrétée par Allah dans le Coran (lisez le verset 6:54 pour voir la preuve ainsi que l’article « la salutation coranique » qui procure plus de détails au sujet de cette corruption). La salutation coranique correcte est soit « salâm » ou alors « salamoun ‘aleïkoum » (sans l’article « al ») mais uniquement si vous parlez à trois personnes ou plus en arabe coranique (le pronom « koum » est à la deuxième personne du pluriel et s’adresse par définition à trois personnes ou plus).
Le verset 58:8 nous avertit que ceux qui conspirent contre le prophète « saluent avec une salutation différente de celle décrétée par Dieu ». Si vous refusez intentionnellement d’utiliser exactement la salutation décrétée dans le Coran, vous refusez alors de vous soumettre à Allah et devenez un conspirateur. C’est donc la preuve irréfutable que « assâlamou ‘alaykoum » ne peut pas faire partie du rituel de la prière puisque cela contredit le Saint Coran de la façon la plus flagrante.
Il n’y a pas de mal à dire « Salâmoun ‘aleïkoum » (à trois personnes ou plus) ou « salâm » pour manifester son respect à ses voisins à la fin d’une prière en groupe, mais il est crucial de comprendre que cela ne fait en aucun cas pas partie du rituel de la salât. Les derniers mots de la salât doivent impérativement être dédiés à glorifier Allah exclusivement (en position à genoux) juste après la prosternation finale conformément au commandement divin décrit en 50:40.
La prière débute donc en glorifiant Dieu exclusivement (par le takbir : « Allahou Akbar ») et se termine en glorifiant Dieu exclusivement.
29. Prier dans des circonstances inhabituelles
(2:239) Et si vous éprouvez de la crainte, alors [priez] à pied ou en conduisant. Et lorsque vous êtes en sécurité, alors célébrez Dieu comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez point.
(4:103) Et quand vous avez terminé la prière rituelle, alors rappelez-vous de Dieu debout, assis, ou [allongés] sur les flancs. Mais si vous êtes en sécurité, alors faites la prière rituelle (normalement, c’est-à-dire deux raka’ât et non pas un seul comme prescrit en 4:102 en situation de danger quand on doit alors raccourcir la prière), certes la prière rituelle est prescrite aux croyants à des horaires spécifiques.
Dieu ne veut pas nous imposer de difficultés (20:2); nous pouvons donc prier en marchant, en conduisant, debout, assis, etc… chaque fois que nous nous trouvons dans une situation gênante ou dangereuse, c’est-à-dire notamment lorsque nous sommes en public dans un pays non musulman.
La chose la plus importante est de systématiquement prier à l’heure, et de ne jamais rater la prière, ce qui est facile car le Coran nous propose des solutions alternatives.
30. Pouvons-nous rattraper une prière en la faisant plus tard?
(70:34) Et ceux qui gardent leur prière rituelle.
L’une des qualités des vrais croyants est qu’ils font systématiquement la prière à l’heure.
La salât a été prescrite à des heures spécifiques (4:103). Si vous ratez une prière, c’est de votre faute, et tout ce que vous pouvez faire est de prier Dieu qu’Il vous pardonne. Rassembler les prières en fin de journée comme les gens le font communément dans l’islam traditionnel est une pratique corrompue qui peut vous donner bonne conscience, mais est en vérité une pure perte de temps car de telles prières ne sont pas valables car basées sur de fausses doctrines sans aucun fondement coranique. Nous venons de voir que l’on peut prier en marchant ou en conduisant, etc… et il n’y a donc jamais la moindre excuse de rater sa prière.
31. Est-ce que jeûner pendant le mois de ramadan et ne pas manger de porc est suffisant pour être musulman ? Faire sa prière est-il obligatoire pour faire partie de la communauté musulmane ?
(5:12) En vérité, Dieu a fait une alliance avec les enfants d’Israël, et Nous avons élu douze patriarches ; Dieu a proclamé : « Je suis avec vous aussi longtemps que vous accomplissez la prière rituelle et vous acquittez de la zakât, que vous croyez en Mes messagers et les assistez et investissez en Dieu un prêt basé sur la droiture. J’absoudrai alors vos péchés, et vous admettrai sûrement dans des jardins en dessous desquels coulent des rivières. Mais quiconque parmi vous mécroit après ceci se sera certainement égaré du droit chemin.
Beaucoup de gens qui héritent l’islam de leurs parents croient que jeûner pendant le ramadan et ne pas manger de porc suffit à être musulman. Il pense que tout le reste, notamment la salât et la zakât sont optionnelles. Être musulman signifie se soumettre à Allah. La prière rituelle symbolise parfaitement cela car nous nous courbons et nous prosternons. 5:12 est on ne peut plus clair que quiconque ne fait pas la prière et ne s’acquitte pas de la zakât ne se soumet pas à Dieu et n’est donc pas musulman.
Le verse 9:5 prouve également que faire sa prière et s’acquitter de la zakât sont les deux rituels qui nous identifient comme musulmans :
(9:5) Alors quand les [quatre] mois sacrés (consécutifs) sont terminés, alors tuez les associateurs où que vous les trouviez, saisissez-les, assiégez-les, et guettez-les en toute embuscade. Mais s’ils se repentent, et accomplissent la salât et s’acquittent de la zakât, alors laissez leur la voie libre. En vérité, Dieu est enclin au pardon et Miséricordieux.
Le verset ci-dessus relate de la trêve de quatre mois consécutifs qui avait été décrétée par Allah à compter du début des quatre mois sacrés du hajj (voir article sur le hajj) et le retour à la guerre totale après cela. Le verset énonce clairement que toute personne qui se convertissait à l’Islam à la reprise des hostilités ne pouvait être inquiétée et que le seul moyen acceptable de faire partie de la religion musulmane est la pratique systématique de la salât et de la zakât. D’après ce verset et le Coran en général, toute personne qui ne pratique pas au minimum ces deux piliers n’est tout simplement pas musulmane, POINT FINAL. Si une personne ne mange pas de porc et jeûne pendant le ramadan mais ne fait pas la prière à l’heure et ne paie pas la zakât, c’est une personne qui ne connait strictement rien de l’Islam ou une personne qui cherche à se donner bonne conscience, mais en aucun cas un ou une musulmane.
32. Qui hérite du paradis en Islam
إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ وَأَقَامُوا الصَّلَوةَ وَآتَوُا الزَّكَاةَ
لَهُمْ أَجْرُهُمْ عِندَ رَبِّهِمْ وَلَا خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلَا هُمْ يَحْزَنُونَ
(2:277) Certes ceux qui croient et pratiquent le bien, font la salât et s’acquittent de la zakât sont ceux qui ont mérité leur récompense auprès de leur Seigneur; aucune crainte (ne pèse) sur eux, et Ils ne seront point affligés (le jour du jugement dernier).
– Le Coran nous informe que pour atteindre le salut dans l’au-delà il ne suffit pas de croire en Dieu, ou simplement de pratiquer le bien, les deux doivent obligatoirement aller de pair, même si l’on peut temporairement être dispensé de faire don de la zakât en cas de difficultés économiques exceptionnelles. Le message capital des versets 5:12 et 2:277 (et de bien d’autres) mentionnés plus haut est que si une personne qui se dit musulmane ne fait plus la salât et ne pratique pas la zakât, elle n’est pas musulmane (soumise) et est en très grand danger (c’est le moins qu’on puisse dire) de ne pas accéder au paradis, ce qui signifie que la foi seule ne suffit pas, et il faut obligatoirement que notre foi se concrétise par la salât et les bonnes actions:
وَأَقِيمُوا الصَّلَوةَ وَآتُوا الزَّكَاةَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ
(24:56) Et accomplissez la prière rituelle (salât) et acquittez-vous de la zakât, et obéissez au messager, afin que vous puissiez bénéficier de la miséricorde.
Ce que l’on dit avec nos lèvres est une chose, mais ce sont toujours nos actions qui nous définissent. Faire le Ramadan et ne pas manger de porc est bien sûr très important, mais totalement insignifiant comparé à la pratique de la salât et de la zakât qui sont les deux piliers véritablement obligatoires qui définissent notre appartenance à l’Islam selon le Coran tel que nous l’avons prouvé. Une personne qui n’arrive pas à jeûner pendant le Ramadan peut à la place nourrir de pauvre gens (2:184), mais rien n’excuse de ne pas pratiquer la salât, de même que la zakât, à moins d’être temporairement dans une situation financière vraiment difficile.
33. La salât et tous les rituels de l’Islam ont été révélés à Abraham et non pas Mohammed, tous les messagers et prophètes ont pratiqué la prière rituelle telle que décrite dans le Coran
– Tous les rituels de l’Islam (La prière rituelle, la zakât, le Jeûne de Ramadan, le Hajj et la Oumrah) ont été révélés à Abraham. Ismaël, Chouaïb et tous les messagers du peuple d’Israël ainsi que Mohammed ont tous pratiqué la religion d’Abraham (l’Islam), notamment la prière rituelle et la zakât (la charité obligatoire) telle que le Coran l’illustre à de maintes reprises :
Adam et sa postérité :
أُولَٰئِكَ الَّذِينَ أَنْعَمَ اللَّهُ عَلَيْهِم مِّنَ النَّبِيِّينَ مِن ذُرِّيَّةِ آدَمَ وَمِمَّنْ حَمَلْنَا
مَعَ نُوحٍ وَمِن ذُرِّيَّةِ إِبْرَاهِيمَ وَإِسْرَائِيلَ وَمِمَّنْ هَدَيْنَا وَاجْتَبَيْنَا
إِذَا تُتْلَىٰ عَلَيْهِمْ آيَاتُ الرَّحْمَٰنِ خَرُّوا سُجَّدًا وَبُكِيًّا
(19:58) Tels sont ceux (Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Ismaël, Idris…) qui ont été bénis des faveurs de Dieu parmi les prophètes issus de la postérité d’Adam et ceux que nous avons portés avec Noé, de même que la postérité d’Abraham et Israël: Parmi eux, nous avons guidé et élu (des prophètes); Quand on leur récite les versets (révélés) par (Celui qui détient toute) Clémence, ils tombent face contre terre et éclatent en sanglots.
فَخَلَفَ مِن بَعْدِهِمْ خَلْفٌ أَضَاعُوا الصَّلَوةَ وَاتَّبَعُوا الشَّهَوَاتِ فَسَوْفَ يَلْقَوْنَ غَيًّا
(19:59) Après eux (les prophètes issus de la postérité d’Adam) leur ont succédé des héritiers qui ont altéré la prière rituelle, et poursuivi leurs passions, ils souffriront (bientôt) les conséquences de (leur) déviance.
Ce verset implique que la prière rituelle est en pratique depuis Adam.
Abraham:
وَإِذْ بَوَّأْنَا لِإِبْرَاهِيمَ مَكَانَ الْبَيْتِ أَن لَّا تُشْرِكْ بِي شَيْئًا
وَطَهِّرْ بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْقَائِمِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ
(22:26) Et puis nous avons assigné à Abraham l’emplacement du temple: « N’associe rien à côté de Moi, et purifie mon temple pour ceux qui font le tawâf (rituel qui consiste à tourner autour de la Ka’bah), et ceux qui se tiennent debout, se courbent, et se prosternent (lors de la salât). »
Ismaël :
وَكَانَ يَأْمُرُ أَهْلَهُ بِالصَّلَوةِ وَالزَّكَاةِ وَكَانَ عِندَ رَبِّهِ مَرْضِيًّا
(19:55) Et il (Ismaël) a enjoint à son peuple (de pratiquer) la prière rituelle et la zakât, il était proche de son Seigneur, (et Lui était) agréable.
Moïse, Aaron, Mohammed :
وَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ مُوسَىٰ وَأَخِيهِ أَن تَبَوَّآ لِقَوْمِكُمَا بِمِصْرَ بُيُوتًا
وَاجْعَلُوا بُيُوتَكُمْ قِبْلَةً وَأَقِيمُوا الصَّلَوةَ وَبَشِّرِ الْمُؤْمِنِينَ
(10:87) Et nous avons inspiré Moïse et son frère (Aaron): « Etablissez votre peuple en Egypte dans des maisons; faites de vos maisons des Qiblahs (sanctuaires où l’on s’oriente vers la Maison Sacrée de la Mecque) et faites la prière rituelle », et annonce (Ô Mohammed) la bonne nouvelle aux croyants.
Louqman:
يَا بُنَيَّ أَقِمِ الصَّلَوةَ وَأْمُرْ بِالْمَعْرُوفِ وَانْهَ عَنِ الْمُنكَرِ
وَاصْبِرْ عَلَىٰ مَا أَصَابَكَ إِنَّ ذَٰلِكَ مِنْ عَزْمِ الْأُمُورِ
(31:17) Ô Mon fils, fais la prière rituelle, ordonne le bien et interdit le mal, et sois patient face (aux épreuves) que tu rencontres. Voici certes les choses qui forgent le caractère.
Jésus :
وَجَعَلَنِي مُبَارَكًا أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلَوةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيًّا
(19:31) Et Il m’a béni où que je sois, et Il m’a ordonné la prière rituelle et la zakât aussi longtemps que je suis en vie.
34. Une personne qui ne pratique pas la salât et ne s’acquitte pas de la zakât peut-elle se rendre dans une mosquée ?
إِنَّمَا يَعْمُرُ مَسَاجِدَ اللَّهِ مَنْ آمَنَ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآخِرِ وَأَقَامَ الصَّلَوةَ وَآتَى
الزَّكَاةَ وَلَمْ يَخْشَ إِلَّا اللَّهَ فَعَسَىٰ أُولَٰئِكَ أَن يَكُونُوا مِنَ الْمُهْتَدِينَ
(9:18) Les mosquées de Dieu ne peuvent être maintenues qu’uniquement par celui qui croit en Dieu et la vie future, fait la prière rituelle (salât), s’acquitte de la zakât, et ne craint [autre] que Dieu. Il se peut que ceux-là soient du nombre des biens guidés.
Une fois de plus, nous lisons que seuls ceux qui ont la foi et la matérialisent par la pratique de la salât et de la zakât sont musulmans. Seuls ceux qui répondent à la définition du verset ci-dessus sont autorisés à faire partie de la gestion et de la vie d’une mosquée. Il est possible que des non musulmans visitent une mosquée s’ils sont invités et respectent la maison de Dieu. C’est normalement le meilleur endroit pour écouter la récitation des versets de Dieu pendant la salât. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans les mosquées sunnites et shiites où l’imam récite la prière silencieusement pendant la journée alors que le Coran ordonne de la reciter sur un ton modéré (17:110).
35. Une femme peut-elle prier quand elle est indisposée?
وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الْمَحِيضِ قُلْ هُوَ أَذًى فَاعْتَزِلُوا النِّسَاءَ فِي
الْمَحِيضِ وَلَا تَقْرَبُوهُنَّ حَتَّىٰ يَطْهُرْنَ فَإِذَا تَطَهَّرْنَ فَأْتُوهُنَّ
مِنْ حَيْثُ أَمَرَكُمُ اللَّهُ إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ التَّوَّابِينَ وَيُحِبُّ الْمُتَطَهِّرِينَ
(2:222) Et ils te demandent au sujet de la menstruation. Proclame : « C’est inconfortable, alors reste à l’écart des femmes pendant la menstruation, et ne les approche pas (sexuellement) jusqu’à ce qu’elles soient purifiées. Et quand elles sont purifiées, approchez-les de la façon (littéralement « par où ») que Dieu vous a ordonnée. » (les relations sexuelles en islam sont très pures et le sexe masculin est destiné à rencontrer le sexe féminin, autrement dit, les déviances sont prohibées). En vérité, Dieu aime ceux qui font acte de repentance, et Dieu aime ceux qui se purifient.
– Mettons tout de suite les choses au clair : La raison pour laquelle rien n’interdit aux femmes de faire leur prière rituelle quand elles sont indisposées est tout simplement que le Coran est pleinement détaillé (7:52, 6:114, 10:37) et que RIEN dans le Coran ne leur interdit de faire leur salât dans un tel cas. Si c’était interdit, Dieu l’aurait écrit directement dans le Coran. Une telle interdiction est l’une des multiples inventions des hadiths et de la sounnah et l’une des plus graves. Bien au contraire, les femmes – tout comme les hommes – sont dans l’obligation absolue de faire la prière rituelle à l’heure tout au long de leur vie, et jusqu’à leur dernier souffle (19:31). Si une femme est sérieusement indisposée, elle peut par exemple faire la prière en restant assise en mimant avec sa tête le fait de se courber et de se prosterner, puisque le message de base du Coran est que l’on peut faire la prière en toutes situations (2:239, 4:103). La salât est un rituel obligatoire vis-à-vis de Dieu pour tout musulman (même si personne ne doit jamais être forcé car c’est un acte de foi purement personnel) et en réalité un moment de bonheur incroyable pour quiconque en est conscient. C’est de loin le rituel le plus important en Islam avec la zakât. Quel acte abject que de manipuler les femmes et de les égarer du droit chemin à cause de pratiques idolâtres : D’après le Coran, les interdits qui ne sont pas d’origine divine sont des pratiques idolâtres (voir 4:60, 16:116), ce qui constitue le plus grave péché en Islam; quelle injustice et quelle honte de leur faire perdre ce contact vital avec Dieu régulièrement tout au long d’une grande partie de leur vie !
La prière rituelle est un sujet complètement différent de celui abordé en 2:222; revoyons donc les conditions qui définissent l’impureté pour faire la prière et qui apparaissent dans les versets suivant :
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَقْرَبُوا الصَّلَوةَ وَأَنتُمْ سُكَارَىٰ حَتَّىٰ تَعْلَمُوا مَا تَقُولُونَ
وَلَا جُنُبًا إِلَّا عَابِرِي سَبِيلٍ حَتَّىٰ تَغْتَسِلُوا وَإِن كُنتُم مَّرْضَىٰ أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍ أَوْ
جَاءَ أَحَدٌ مِّنكُم مِّنَ الْغَائِطِ أَوْ لَامَسْتُمُ النِّسَاءَ فَلَمْ تَجِدُوا مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا
طَيِّبًا فَامْسَحُوا بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَفُوًّا غَفُورًا
(4:43) O vous qui croyez, ne prenez point part à la prière rituelle (salât) si vous êtes intoxiqués jusqu’à tant que vous sachiez ce que vous dîtes, ni [lorsque vous êtes] impurs – à moins que vous ne soyez en route – [et attendez] jusqu’à tant que vous vous soyez lavés. Si vous êtes malades ou en voyage, ou que l’un d’entre vous est allé aux toilettes, ou que vous ayez eu une relation de nature intime avec les femmes, et que vous ne trouviez pas d’eau (d’après le Coran, c’est avec de l’eau qu’on se lave), touchez de la terre propre et frottez [doucement] vos visages et vos mains. En vérité Dieu est celui qui absout les péchés, celui qui pardonne.
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلَوةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ
وَامْسَحُوا بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ وَإِن كُنتُمْ جُنُبًا فَاطَّهَّرُوا وَإِن كُنتُم
مَّرْضَىٰ أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍ أَوْ جَاءَ أَحَدٌ مِّنكُم مِّنَ الْغَائِطِ أَوْ لَامَسْتُمُ النِّسَاءَ فَلَمْ تَجِدُوا
مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا طَيِّبًا فَامْسَحُوا بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُم مِّنْهُ مَا يُرِيدُ اللَّهُ لِيَجْعَلَ
عَلَيْكُم مِّنْ حَرَجٍ وَلَٰكِن يُرِيدُ لِيُطَهِّرَكُمْ وَلِيُتِمَّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكُمْ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ
(5:6) Ô vous qui croyez, une fois que êtes debout dans l’intention de faire la prière rituelle alors (1) lavez vos visages, (2) puis lavez vos mains jusqu’aux coudes, (3) et oignez vos têtes et (4) vos pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Mais si vous êtes malades ou en voyage, que quiconque d’entre vous revienne des toilettes, ou que vous ayez eu des relations de nature intime avec les femmes, et que vous ne trouviez pas d’eau, alors touchez de la terre propre, et frottez vos visages et vos mains avec elle. Dieu ne souhaite pas vous causer de difficultés mais souhaite vous purifier et parfaire ses bienfaits envers vous afin que vous soyez reconnaissants.
4:43 et 5:6 montrent que l’« impureté » (jounoub) dans le contexte de la salât se définit par le simple fait (1) d’aller aux toilettes et (2) d’avoir des rapports intimes avec son épouse/époux.
Le Coran est divinement précis et le mot « impureté » (جُنُبًا = jounouban) employé en 4:43 et 5:6, n’est pas employé en 2:222 où Dieu dit simplement que les menstrues sont « inconfortables » (adhan = أَذًى).
Le verset 4:43 dit qu’on ne peut approcher la salât si l’on est impur (جُنُبًا = jounouban) « jusqu’à tant que l’on se soit lavé », c’est à dire avec de l’eau. Il s’agit d’une impureté qui se résout tout simplement en se lavant avec de l’eau, et de toute façon, il est toujours obligatoire de faire sa prière même s’il n’y a pas d’eau (il suffit de faire les ablutions sèches!). En d’autres termes, même « impur » (jounoub), on est en réalité toujours obligé de faire sa prière!
Hormis le fait d’être « intoxiqué » (alcohol, drogue, voir 4:43), auquel cas une personne doit attendre de savoir ce qu’elle dit pour faire la prière, il n’y a jamais aucune raison de ne pas la faire dans le Coran, même dans une situation de danger ou d’inconfort, par exemple en temps de guerre, en voyage, sur un lit d’hôpital, ou autre, car le Coran nous montre qu’on peut prier en marchant, à cheval, etc… (2:239, 4:103).
Pour conclure, et d’après le coran, il est obligatoire pour une femme de toujours faire sa prière, même quand elle est indisposée.
36. A-t-on le droit d’interdire aux femmes l’accès aux mosquées ?
– L’Islam traditionnel a inventé beaucoup d’interdictions religieuses par exemple beaucoup de musulmans traditionnels interdisent l’accès des mosquées aux femmes. Un simple exemple qui montre l’énormité d’une telle interdiction est que les femmes ont toujours eu accès à la mosquée sacrée de la Mecque. Pourquoi donc leur interdire l’accès de simples mosquées ? Les prophètes du peuple d’Israël comme Moïse et Jésus, ainsi que Marie, n’ont jamais été juifs mais faisaient en réalité partie d’une religion très ancienne appelée « islam ». Regardons ce que le Saint Coran montre au sujet de Marie :
فَتَقَبَّلَهَا رَبُّهَا بِقَبُولٍ حَسَنٍ وَأَنبَتَهَا نَبَاتًا حَسَنًا وَكَفَّلَهَا زَكَرِيَّا
كُلَّمَا دَخَلَ عَلَيْهَا زَكَرِيَّا الْمِحْرَابَ وَجَدَ عِندَهَا رِزْقًا قَالَ يَا مَرْيَمُ
أَنَّىٰ لَكِ هَٰذَا قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللَّهِ إِنَّ اللَّهَ يَرْزُقُ مَن يَشَاءُ بِغَيْرِ حِسَابٍ
(3:37) Son Seigneur l’agréa de Sa magnifique faveur, Il l’éleva de belle façon, et la mis sous la tutelle de Zacharie. Chaque fois qu’il lui rendait visite dans la synagogue (mihrâb, lieu de prière), il trouvait des provisions avec elle, Il (lui) demanda : Comment ceci t’est-il parvenu ? » Elle répondit : « Cela provient de Dieu, en vérité, Dieu accorde (ses bénédictions) à qui Il veut sans limite. »
– Le verset qui suit nous enseigne que nous ne pouvons pas avoir de relations sexuelles avec nos épouses lors d’une retraite spirituelle (i’tikaf) dans une mosquée pendant le mois de Ramadan. Cela prouve donc que les femmes effectuent également des retraites spirituelles dans les mosquées (et donc y prient) tout comme les hommes, autrement comment serait-il possible d’avoir des relations sexuelles avec elles ?
أُحِلَّ لَكُمْ لَيْلَةَ الصِّيَامِ الرَّفَثُ إِلَىٰ نِسَائِكُمْ هُنَّ لِبَاسٌ لَّكُمْ وَأَنتُمْ لِبَاسٌ لَّهُنَّ عَلِمَ اللَّهُ
أَنَّكُمْ كُنتُمْ تَخْتَانُونَ أَنفُسَكُمْ فَتَابَ عَلَيْكُمْ وَعَفَا عَنكُمْ فَالْآنَ بَاشِرُوهُنَّ وَابْتَغُوا مَا
كَتَبَ اللَّهُ لَكُمْ وَكُلُوا وَاشْرَبُوا حَتَّىٰ يَتَبَيَّنَ لَكُمُ الْخَيْطُ الْأَبْيَضُ مِنَ الْخَيْطِ الْأَسْوَدِ
مِنَ الْفَجْرِ ثُمَّ أَتِمُّوا الصِّيَامَ إِلَى اللَّيْلِ وَلَا تُبَاشِرُوهُنَّ وَأَنتُمْ عَاكِفُونَ فِي الْمَسَاجِدِ
تِلْكَ حُدُودُ اللَّهِ فَلَا تَقْرَبُوهَا كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ آيَاتِهِ لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ
(2:187) Il vous est permis d’approcher vos épouses pendant les nuits de jeûne; elles sont un réconfort pour vous, et vous êtes un réconfort pour elles. Dieu sait que vous faisiez du tort à vos âmes, et Il s’est tourné vers vous dans Sa miséricorde. Vous pouvez maintenant avoir des relations intimes avec elles, et vous conformer à ce que Dieu vous a ordonné, et boire et manger jusqu’à ce que le fil blanc se distingue du fil noir (de la nuit) à l’aurore. Ensuite, reprenez le jeûne jusqu’à [l’apparition de] la nuit, mais n’ayez pas de relation intime avec elles lorsque vous effectuez une retraite spirituelle (i’tikaf pendant le mois de Ramadan) dans les mosquées. Telles sont les limites imposées par Dieu : Alors ne les transgressez pas. Voici comment Dieu élucide Ses versets à l’égard du genre humain, afin que vous éprouviez de la crainte.
Nous sommes donc une fois de plus témoins de la supercherie sunnite.
37. Une femme peut-elle diriger la prière rituelle en présence d’hommes ou faire l’appel à la priere ?
La Bible et le Coran nous montrent que Dieu a systématiquement choisi des hommes comme messagers et prophètes. Eve a été créée à partir d’Adam (42:11). L’homme et la femme sont égaux devant la loi de Dieu et ont des devoirs différents dans la société tout simplement liés à nos différences et à nos qualités respectives et complémentaires :
وَلَا تَتَمَنَّوْا مَا فَضَّلَ اللَّهُ بِهِ بَعْضَكُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ
لِّلرِّجَالِ نَصِيبٌ مِّمَّا اكْتَسَبُوا وَلِلنِّسَاءِ نَصِيبٌ مِّمَّا
اكْتَسَبْنَ وَاسْأَلُوا اللَّهَ مِن فَضْلِهِ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمًا
(4:32) Et ne convoitez pas (les bénédictions et qualités) que Dieu vous octroyé les uns par rapport aux autres. Aux hommes revient un salaire équivalent à ce qu’ils ont gagné, et aux femmes revient un salaire équivalent à ce qu’elles ont gagné. Et implore Dieu pour Sa grâce, en vérité Dieu connaît toute(s) chose(s).
– L’homme a un rôle de guide dans le mariage et la société musulmane en matière de religion, par exemple il est tenu d’encourager sa famille à pratiquer assidûment l’islam (20:132). Ce n’est pas une question de supériorité, car il n’y en a pas, mais une question d’organisation harmonieuse de la cellule familiale et de la société musulmane.
– Une façon d’illustrer cette différence est que le Coran s’adresse en priorité au prophète et aux hommes (par exemple 2:187, 4:12, etc…) du fait de leur position de guide dans la société musulmane. Le prophète guidait la prière rituelle pour les musulmans (4:102), mais le Coran n’a jamais interdit qu’une femme puisse guider la prière, par exemple en alternance avec son mari dans un foyer, de même que dans une mosquée, y compris celle de la Mecque. C’est à la communauté de décider, même s’il est vrai que les hommes ont prééminence en cas de conflit.
– En Islam, les hommes ont tendance à être avec les hommes et les femmes avec les femmes lorsqu’ils ne sont pas mariés. Les jeunes générations sont très fortement protégées par les parents, sans qu’il faille tomber dans l’excès ; Des parents responsables ne laissent pas leurs enfants faire n’importe quoi sans supervision, et la question de chasteté est plus que cruciale dans la vie d’un musulman ou d’une musulmane (24:30-31, etc…). L’Islam est une religion d’extrême pudeur, et lors d’une prière en groupe dans une mosquée ou une réunion de croyants, les gens prient parfois épaules contre épaules lorsque l’espace est réduit. Quoi qu’il en soit, établir des règles pour séparer hommes et femmes dans une mosquée n’a aucun sens. Le meilleur exemple est que les hommes et les femmes prient les uns à côté des autres pendant le Hajj à la mosquée sacrée de la Mecque. Il ne faut jamais instaurer des règles non coraniques, et simplement laisser les choses se faire naturellement.
Nous avons vu que le Coran donne un rôle de guide et de chef de famille aux hommes dans le Coran, et que c’est donc à l’homme de décider s’il veut diriger la prière ou pas à la maison, et c’est à la communauté musulmane en général dans une mosquée d’élire un ou plusieurs imâms, lesquels décideront qui va faire l’appel à la prière ou diriger la salât. De toute façon, l’islam n’est pas une dictature, et en cas de conflit, je proposerais personnellement de faire un vote à majorité absolue qui le résoudrait. Le problème n’est pas qui va diriger la prière ou pas, mais de glorifier Dieu en harmonie avec le message du Coran. Quoi qu’il en soit, il ne faut jamais créer de faux interdits car c’est sombrer dans l’idolâtrie (4:60, 16:116) et c’est la mort de l’islam. Et d’ailleurs, certains hommes ou femmes ont des voix magnifiques, alors pourquoi se priver de les entendre pendant la prière ou l’appel à la prière ?
38. Pourquoi satan veut vous nous empêcher à tout prix de faire la prière rituelle
إِنَّمَا يُرِيدُ الشَّيْطَانُ أَن يُوقِعَ بَيْنَكُمُ الْعَدَاوَةَ وَالْبَغْضَاءَ فِي الْخَمْرِ
وَالْمَيْسِرِ وَيَصُدَّكُمْ عَن ذِكْرِ اللَّهِ وَعَنِ الصَّلَوةِ فَهَلْ أَنتُم مُّنتَهُونَ
(5:91) Le but de satan est de causer entre vous l’animosité et la haine par l’intermédiaire de la drogue et des jeux de hasards, et de vous empêcher de vous rappeler de Dieu et de la prière rituelle. Allez-vous vous abstenir ?
Le Coran nous procure grâce à la prière rituelle une structure divine pour adorer Dieu cinq fois par jour afin qu’Il fasse partie de notre vie à chaque instant. La salât et la récitation du Coran qui en résulte est une armure qui nous protège du mal et des vices de la société (29:45). Le but de satan est de nous détruire par tous les moyens possibles et imaginables (7:17) et le verset 5:91 démontre qu’il sait parfaitement bien qu’une personne qui ne fait pas sa prière quitte de facto l’islam et devient donc extrêmement vulnérable à tous points de vue. De plus, satan fait tout pour instiguer l’être humain vers des addictions et vices tels que l’alcool, la drogue et le jeu car il sait à quel point cela ébranle l’être humain et que c’est le meilleur moyen de le couper du magnifique rituel qui nous lie à Allah.
39. Une société musulmane institutionnalise la salât et la zakât :
الَّذِينَ إِن مَّكَّنَّاهُمْ فِي الْأَرْضِ أَقَامُوا الصَّلَوةَ وَآتَوُا الزَّكَاةَ
وَأَمَرُوا بِالْمَعْرُوفِ وَنَهَوْا عَنِ الْمُنكَرِ وَلِلَّهِ عَاقِبَةُ الْأُمُورِ
(22:41) (Ils sont) Ceux (qui), si on leur donne autorité sur la terre, établissent la prière rituelle et s’acquittent de la zakât, encouragent le bien et interdisent le mal. Et c’est à Dieu que revient toute fin.
– Nous avons lourdement insisté à quel point la salât et la zakât sont de loin les deux rituels religieux les plus importants en Islam. Les deux mots sont très fréquemment mentionnés de pair dans le Coran (26 fois ensemble dans le même verset) et reflètent le message le plus important du Coran : « Croire et pratiquer le bien ». Par exemple, l’expression « ceux qui croient et pratiquent le bien » (الذين ءامنوا وعملوا الصلحت) apparaît telle quelle 50 fois dans le Coran (par exemple en 2:25, 2:277…). Les expressions « ceux qui croient » et « pratiquent le bien » apparaissent 52 fois ensemble dans un même verset, ce qui est exactement le double de la fréquence combinée de salât et zakât dans le même verset. 2:277 illustrent parfaitement la relation entre « croire et pratiquer le bien » et « faire la prière rituelle et s’acquitter de la zakât » et 22:41 montre donc que des leaders éclairés institutionalisent à tous points de vue la salât et la zakât dans une société musulmane.
40. L’islam sunnite prétend qu’il faut mettre à mort une personne qui ne fait pas sa prière rituelle. Que dit le Coran à ce sujet ?
– Nous avons vu dans la section précédente que la prière musulmane est absolument obligatoire en Islam d’après le Coran pour quiconque veut prétendre au statut de musulman.
– Les écoles de jurisprudence islamiques sunnites (les fameuses « 4 écoles ») qui basent leurs interprétations sur le Coran, les hadiths et la sounna prétendent, par exemple dans le cas du rite malékite, que si une personne refuse de faire sa prière, elle doit être mise en observation jusqu’à la prochaine prière, et si elle refuse toujours, doit être mise à mort.
– Le Coran préconise une toute autre sentence :
لَا إِكْرَاهَ فِي الدِّينِ قَد تَّبَيَّنَ الرُّشْدُ مِنَ الْغَيِّ فَمَن يَكْفُرْ بِالطَّاغُوتِ وَيُؤْمِن
بِاللَّهِ فَقَدِ اسْتَمْسَكَ بِالْعُرْوَةِ الْوُثْقَىٰ لَا انفِصَامَ لَهَا وَاللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
(2:256) Point de contrainte en religion. Le droit (chemin) s’est distingué de l’égarement. Quiconque rejette le mal et croit en Dieu s’empare du lien le plus solide, (un lien) qui ne se brise jamais. Dieu est Audient, Omniscient.
– Le châtiment coranique pour une personne qui refuse de faire la salât est le suivant : Absolument rien.
– En revanche, une personne qui ne pratique pas la prière rituelle et la zakât s’exclut de facto de la communauté musulmane et est en très grand danger de ne pas aller au paradis. Nous avons vu également qu’elle ne peut non plus être considérée comme un témoin fiable dans le cas d’un témoignage.
Hormis cela, il n’y aucune punition, et encore moins de mise à mort (!), car le vrai islam basé exclusivement sur le Coran n’est pas une religion de fous et de fanatiques sans cœur aveuglés par les hadiths, mais une religion totalement pacifique où la contrainte n’a pas sa place.
– Précisons encore que l’islam est tout le contraire d’une religion faible et que le Coran ordonne au chef de famille et aux parents d’exhorter leur famille à pratiquer la salât (20:132) ainsi que les rituels et valeurs de la religion musulmane en général, vu leur importance capitale pour notre bonheur dans ce monde et notre salut le jour du jugement dernier. Il faut donc être ferme, mais ne jamais forcer une personne qui refuse de prier.
41. Une vue d’ensemble des buts et bienfaits de la prière rituelle
– Adorer Dieu exclusivement (1:5).
– Implorer Dieu exclusivement (1:6).
– Mentionner Dieu exclusivement (39:45, 40:12).
– Les prières journalières nous permettent de garder Dieu à l’esprit pendant la journée et d’établir un lien direct avec notre Créateur en méditant Sa parole (20:14); C’est ce que Dieu appelle le « rappel » (« dhikr »).
– Être guidé dans le droit chemin (1:6), la prière protège contre les vices et les maux de la société (29:45).
– Réciter le Coran, vivre et rester proche de la parole de Dieu (sourate 1, 29:45, 17:78).
– Elle enseigne la ponctualité et la discipline au croyant (4:103).
– La prière rituelle garantie une hygiène corporelle sans égal (règles d’hygiène, ablutions : 4:43, 5:6).
– Un foyer musulman est un sanctuaire dédié à Dieu (10:87). Il est très propre car la plupart des gens ne portent pas de chaussures (en tout cas pas de chaussures de ville) à la maison selon l’exemple de la pratique de la prière (20:12), de même que du fait des règles d’hygiène prescrites par le Coran (4:43, 5:6).
– Unir les Musulmans (61:4) et développer le sens de communauté: La prière du vendredi est un rassemblement de la communauté des croyants (62:9), la prière en groupe (4:102) est toujours souhaitable.
– Que Dieu exauce nos bonnes prières (2:186).
– Bienfaits physiques (la prière rituelle garantie une activité physique minimum dont Dieu seul connaît l’étendue des bienfaits). La pratique régulière de la prière rituelle est un remède contre le développement de varices dans les jambes. Les fréquentes positions à genoux et prosternations procurent une grande baisse de pression dans les jambes et le développement de varices est rare chez les musulmans pratiquants.
– Les mots et la foi seule ne suffisent pas en Islam. Le message du Coran est que la foi doit obligatoirement être doublée d’action (« croire et pratiquer le bien ») : La prière rituelle, du fait qu’elle est spirituelle mais également un rituel physique qui implique des mouvements (se courber, se prosterner devant Dieu : 22:26) implique qu’on met directement en pratique ce que l’on dit car on exprime physiquement sa soumission à Dieu.
42. La prière funéraire d’après le Coran
وَلَا تُصَلِّ عَلَىٰ أَحَدٍ مِّنْهُم مَّاتَ أَبَدًا وَلَا تَقُمْ عَلَىٰ
قَبْرِهِ إِنَّهُمْ كَفَرُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ وَمَاتُوا وَهُمْ فَاسِقُونَ
(9:84) Et ne prie sous aucun prétexte pour quiconque d’entre eux est décédé, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe. En vérité, ils ont mécru en Dieu et Son messager, et ils sont morts alors qu’ils étaient en état d’iniquité.
– 9:84 fait référence aux traitres qui avaient inventé de fausses excuses pour ne pas être mobilisé et étaient restés à l’arrière.
– La clef pour résoudre la question de la prière funéraire est de se concentrer sur la partie du verset qui désigne la prière funéraire en omettant la forme négative :
« Prie pour quiconque d’entre eux est décédé et tiens-toi debout auprès de sa tombe ».
Le verset indique tout simplement qu’en temps normal, on prie en se tenant debout près de la tombe d’un musulman défunt. La prière funéraire est aussi simple que cela.
Rien n’interdit à la famille ou aux proches de prononcer un discours en souvenir du défunt et de réciter des versets du Coran, c’est à la famille du défunt, ou à défaut à ses proches d’en décider. La prière funéraire n’est pas une « salât » où on se courbe et se prosterne, mais une prière libre où l’on reste debout près de la tombe en signe de respect.
La salât al janazah en Islam sunnite est une pure invention sans aucun fondement coranique.
43. La prière rituelle dans le Coran:
Avant la salât :
– Appel à la prière dans les pays musulmans, et où que ce soit où c’est permis par la communauté.
– Faire les ablutions.
Juste avant de démarrer la salât il faut réciter :
– « A’oudhou Billahi Minash-shaytan Ar-rajîm » (اعوذ بالله من الشيطن الرجيم = « Je cherche refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé »).
– Formuler l’intention de faire l’une des cinq prières journalières.
1. Exemple de la prière de l’aube (2 raka’ât or phases de prières):
La prière de l’aube est exactement comme toutes les autres prières (2 rakaʿât) hormis le fait que Dieu nous ordonne de mettre l’emphase sur la récitation ou lecture du Coran à l’aube (17:78), c’est-à-dire en plus de la sourate 1 qui est obligatoire 1.
On peut commencer à faire la prière de l’aube à partir des premières lueurs de l’aube discernables à l’œil nu (97:5) à l’horizon au niveau de la mer (aube astronomique) et on ne peut plus commencer la prière une fois que le soleil commence à se lever à l’horizon au niveau de la mer.
On commence la salât en positionnant son visage et son corps en direction de la mosquée sacrée de La Mecque en position debout :
Puisque notre planète est une sphère, c’est la distance la plus courte à vol d’oiseau entre l’endroit où nous sommes et la mosquée sacrée de la Mecque qui est la qiblah (direction) correcte. C’est le même chemin qu’un avion suivrait pour se rendre à La Mecque en vol direct. Il s’agit à ma connaissance de la même direction logique suivie par toutes les mosquées sunnites ou shiites dans le monde.
Il est facile aujourd’hui de déterminer la qiblah grâce aux nombreuses applications de smartphones qui sont généralement correctes.
A) Premier rak’ah (phase de prière)
1. En position debout (En levant les bras à hauteur des oreilles), prononcer :
– « Allahu Akbar ! » (Dieu est Le Plus Grand !)
– Récitation de la sourate 1 suivie de la récitaion optionnelle d’une ou plusieurs sourates ou versets.
Transcription de la sourate 1 :
(1;1) Bismillah-ir-Rahman-ir-Rahîm, (Au nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux.)
(2:1) Al hamdou Lillahi Rabil ’alamîn, (Louange à Dieu, Seigneur de l’univers.)
(1:3) Arrahman-ir-Rahîm, (Le Clément, Le Miséricordieux)
(1:4) Maliki Yawmi-Ddîn, (Maître du jour du jugement)
(1:5) Iyâka Na’boudu, wa Iyâka Nasta’îne, (C’est Toi que nous adorons; et c’est de Toi dont nous implorons le secours)
(1:6) Ihdina Ssirat alMoustaqime, (Guide nous dans le droit chemin)
(1:7) Sirat Alladhîna an ‘Amta ‘Alaïhim, Ghayril Maghdoubi ‘Alaïhim wa lâ Ddâlîn (Le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits, et non pas [celui] de ceux qui ont encouru colère ni des égarés.)
La récitation est suivie par la récitation optionnelle de versets ou sourates et se termine avec « Allahou Akbar » alors que nous nous courbons en mettant nos mains sur ou juste au-dessus des genoux.
2. En position courbée, nous récitons « soubhâna rabbia al ‘azîm » (سبحان ربي العظيم = « Gloire à mon Seigneur, Le Sublime ») puis « Allahou Akbar ! » alors que nous retournons très brièvement en position debout.
3. Nous récitons alors « Allahou Akbar » en position debout alors que nous nous prosternons pour la première fois.
4. En position prosternée sur le front et le bout du nez, et en mettant nos mains à plat sur le sol près de nos oreilles, nous récitons « soubhâna rabbia al ’alâ » (سبحان ربي العلي = « Gloire à mon Seigneur Le Très Haut ») et ensuite « Allahou Akbar » alors que nous nous relevons en nous agenouillant derrière la prosternation.
5. En position agenouillée nous disons alors « Allahou Akbar » et nous nous prosternons une seconde fois.
6. Nous récitons alors à nouveau « soubhâna rabbia al ’alâ » (سبحان ربي العلي = « Gloire à mon Seigneur Le Très Haut ») en position prosternée, puis « Allahou Akbar » (sans lever les mains comme dans le premier rak’ah) alors que nous nous levons pour débuter le second rak’ah.
B) Deuxième rak’ah
7. Récitation de la sourate 1.
La récitation est suivie par la récitation optionnelle de versets ou sourates et se termine avec « Allahou Akbar » alors que nous nous courbons en mettant nos mains sur ou juste au-dessus des genoux.
8. En position courbée, nous récitons « soubhâna rabbia al ’azîm » (سبحان ربي العظيم = « Gloire à mon Seigneur Le Sublime ») puis « Allahou Akbar » alors que nous retournons très brièvement en position debout.
9. Nous récitons alors « Allahou Akbar » en position debout alors que nous nous prosternons une première fois.
10. En position prosternée sur le front et le bout du nez, nous récitons « soubhâna rabbia-l’alâ » (سبحان ربي العلي = « Gloire à mon Seigneur Le Très Haut ») et ensuite « Allahou Akbar » alors que nous nous relevons en nous agenouillant derrière la prosternation.
11. En position agenouillée nous disons alors « Allahou Akbar » et nous prosternons une seconde fois.
12. Nous récitons alors à nouveau « soubhâna rabbia al ’alâ » (سبحان ربي العلي = « Gloire à mon Seigneur Le Très Haut ») en position prosternée, puis « Allahou Akbar » alors que nous nous relevons en nous agenouillant une deuxième fois derrière la prosternation.
13. Nous récitons alors agenouillés la glorification finale dédiée exclusivement à Allah conformément à 50:40 :
Nous recitions la pure chahadah coranique qui consiste à glorifier Allah dans son Unicité Absolue conformément à 3:18, ce qui représente le commandement le plus important en Islam :
« Ach Hadou an lâ ilaha ilâ Allah » (أَشْهَدُ أَنّ لَا إِلَٰهَ إِلَّإ الله = « J’atteste qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Dieu »).
Des glorifications additionnelles extraites directement du Coran et adressées exclusivement à Allah sont possibles après cela mais sont surérogatoires. Seule la chahadah est obligatoire (de même que seule la récitation de la sourate Al Fatihah en position debout est obligatoire) pour la raison invoquée précédemment dans l’article liée à la façon dont la position du verset qui mentionne la chahadah est codée mathématiquement à la fin de 50:40.
On peut ensuite p ar exemple dire, si on le désire, « soubhânaka Allahouma ! » (Gloire à Toi, Ô Allah) suivi de « Al hamdou lillahi rabil ‘alameen » (Louange à Dieu, Seigneur de l’univers) qui sont toutes deux mentionnées en 10:10 et reflète la façon dont les croyants finissent leur prière au paradis.
2. Prière du milieu : 2 raka’ât ou phases de prière.
Il s’agit exactement de la même prière décrite ci-dessus. Elle doit être faire dès que le soleil atteint le milieu entre le lever et le coucher du soleil, et peut être accomplie jusqu’au milieu de l’après-midi.
3. Prière de la mi-après-midi : 2 raka’ât ou phases de prière.
Elle doit être faire quand le soleil est à mi-chemin entre le zénith et le coucher du soleil, et peut être accomplie jusqu’à ce que le soleil disparaisse derrière l’horizon au niveau de la mer.
4. Prière de la tombée de la nuit : 2 raka’ât ou phases de prière.
Elle doit être accomplie dès que le soleil a complètement disparu derrière l’horizon au coucher du soleil jusqu’à la fin du crépuscule.
5. Prière de la nuit (salât surérogatoire) : 2 raka’ât ou phases de prière.
Elle peut être faite à partir de la fin du crépuscule jusque juste avant l’apparition des premières lueurs de l’aube.
Toutes les cinq prières journalières sont rigoureusement identiques et comportent deux raka’ât (15:87) tel que prouvé en profondeur dans cet article.
Conclusion :
La prière rituelle (al salât) est précédée d’un appel à la prière d’après le Coran pleinement détaillé, lequel est mentionné mot pour mot en 3:193 à savoir « âminoû bi rabbikoum » (آمِنُوا بِرَبِّكُمْ = « Ayez foi en votre Seigneur »). Il peut être récité une ou plusieurs fois, par exemple une minute, car le but est d’appeler la population à la prière. Le mot « adhan » (proclamation, annoncement, voir 9:3) utilisé dans l’islam sunnite pour désigner l’appel à la prière est bien un mot coranique, mais qui n’est jamais employé dans le cadre de l’appel à la prière dans le coran. Les appels à la prière sunnite et chiite sont dérivés des hadiths et non pas du Saint Coran et ils mentionnent le nom du prophète à coté de Dieu alors qu’Allah l’interdit (39:45). Dans le coran, seul les hypocrites éprouvent le besoin d’attester que Mohammed est le messager de Dieu (63:1).
« Al salât » est le rituel sacré établi par Dieu pour l’adorer, être guidé dans le droit chemin et établir une relation avec Lui.
Dieu enseigne la salât (2:239), ce qui est pourquoi Il s’est assuré que nous pouvons la comprendre en lisant le Coran et en la comparant avec le rituel de prière qui nous est parvenu, la pratique décrite dans le Saint Coran étant la prière parfaite. Le Coran corrige toute déviation ou corruption du rituel divinement institué.
Le rituel d’ablution est parfaitement détaillé en 5:6 [(1) lavez vos visages, (2) lavez vos mains et jusqu’aux coudes, (3) oignez votre tête (4) et vos pieds jusqu’aux chevilles.] et rien ne doit y être ajouté. Dieu a ordonné au prophète et à la oummah à la forme impérative de tourner nos visages cinq fois vers la mosquée sacrée (2:144 et 2:149-150) ce qui correspond aux cinq prières journalières décrétées dans le Saint Coran.
D’après 48:24-25, la mosquée sacrée est située dans la ville de « La Mecque ». Nous enlevons nos chaussures pour faire la salât (20:12-14). Chaque fois que nous lisons ou récitons le Coran, tel que c’est le cas pendant la salât, on doit dire : « A’oudhou Billahi Minash-shaytan Ar-rajîm » (اعوذ بالله من الشيطن الرجيم = « Je cherche refuge auprès de Dieu contre satan le réprouvé »), tel que spécifié en 16:98.
La salât doit être toujours récitée à voix haute, et dans un ton intermédiaire (17:110), la congrégation qui suit l’imam doit rester complétement silencieuse (7:204-205). Le mouvement de base pendant la salât consiste à se « tenir debout, se courber et se prosterner » (22:26).
Le fait que nous nous relevons brièvement après nous être courbés n’est pas une position de la salât mais une simple transition entre se courber et se prosterner. L’expression récitée en se courbant est « soubhâna rabbia al ‘azîm » (سبحان ربي العظيم = « Gloire à mon Seigneur Le Sublime », 56:96) et celle en se prosternant « soubhâna rabbia al ’alâ » (سبحان ربي العلي = « Gloire à mon Seigneur Le Très Haut », 87:1).
Ces formules sacrées ont été transmises de génération en génération et reflètent parfaitement le langage du Coran. Dieu est celui qui enseigne la salât (2:239) et nous n’avons aucune raison de changer ce qui est conforme au Coran.
La salât coranique comporte systématiquement 2 raka’ât :
Dieu décrète en 15:87 que les sept versets de la sourate 1 doivent être récités en séries de deux dans le cadre de la salât :
وَلَقَدْ آتَيْنَكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَنِي وَالْقُرْآنَ الْعَظِيمَ
(15:87) Nous t’avons donné [Ô Muhammad] les sept [versets de la sourate 1 récités] en séries de deux [dans le cadre de la salât], et le Coran (la récitation) sublime.
« Sab’an » (سبعا) signifie « les sept », et « almathanî » (المثنى) est le pluriel de « mathnâ » (مثنى = « par deux »), tel qu’expliqué par exemple dans « Dictionary of the Holy Qur’ân », par Omar. Le pluriel « almathanî » signifie donc « en séries de deux », ce qui implique par définition une récitation dans l’ensemble des prières quotidiennes d’au moins trois séries de deux récitations de la sourate 1, car c’est un pluriel normal (et non un pluriel « duel » qui signifierait deux séries de sept versets de la sourate 1).
Le Coran est pleinement détaillé et comme le coran ne donne pas plus de détails, chaque salât est donc composée de deux récitations de la sourate 1, c’est à dire deux raka’ât. Un moyen extrêmement simple de prouver de façon irréfutable que les sunnites et les chiites ont dévié du droit chemin au sujet de la prière est le fait qu’ils récitent trois raka’ât à la tombée de la nuit, ce qui contredit de façon flagrante le commandement en 15:87 de réciter « les sept [versets de la sourate 1] en séries de deux » dans la salât.
Nous savons avec certitude que 15:87 réfère à la « salât » et à la récitation obligatoire de la sourate 1 et de ses sept versets, car ce message est codé mathématiquement de manière simple, profonde et décisive :
1 (sourate 1) + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 15 + 87 = 131 (V.M. « salât »).
Le mouvement primordial de la salât au cours d’un rak’ah consiste à « se tenir debout, se courber et se prosterner » :
(2:125) Et Nous avons établi la maison comme un point d’ancrage et de sécurité pour la race humaine. Prenez l’endroit où Abraham s’est tenu debout (Maqâm Ibrahîm, c’est à dire debout pour faire la salât) comme un lieu de prière. Et nous avons fait un pacte avec Abraham et Ismaël : Purifiez Ma Maison pour ceux qui font le tawâf, effectuent une retraite pieuse, et pour ceux qui se courbent et se prosternent.
(22:26) Et Nous avons indiqué à Abraham le site de la maison (sacrée), « afin que tu n’associes quoi que ce soit à côté de Moi, et que tu purifies Ma maison pour ceux qui effectuent le tawâf [pendant la ‘oumrah et le hajj], et ceux qui se tiennent debout, se courbent, et se prosternent [lors la prière rituelle].
L’utilisation conjointe des verbes « se courber et se prosterner » symbolise les mouvements de la prière rituelle. Il y a quatre versets dans l’ensemble du Coran où les expressions « se courber et se prosterner » sont utilisées simultanément dans le même verset (dans cet ordre) en 2:125 (position debout, puis se courber et se prosterner = début du premier rak’ah ), 9:112 (se courber et se prosterner = deuxième prosternation lors du premier rak’ah), 22:26 (se tenir debout, se courber et se prosterner = début du deuxième rak’ah) et 48:29 (se courber et se prosterner = deuxième prosternation lors du deuxième rak’ah): Ces quatre versets confirment le détail de tous les mouvements de la salât dans le cadre d’une salât de deux raka’ât, tel que décrété en 15:87.
Le Coran décrit deux prosternations successives lors d’un rak’ah en 3:43 (deux prosternations), ainsi qu’en 17:107-108 (deux prosternations), ce qui correspond aux quatre prosternations présentes dans une salât de deux raka’ât. De plus, le mot singulier « al soujoûd » apparaît quatre fois dans le Coran en 48:29, 50:40, 68:42 et 68:43, ce qui prouve pourquoi nous nous prosternons deux fois dans chaque rak’ah en islam et n’accomplissons que deux raka’ât dans chaque prière. (2×2 = 4 prosternations).
– 4:101-102 nous indique que la salât peut être raccourcie en cas de danger, ce qui implique un seul rak’ah au lieu de deux en conditions normales, confirmant de nouveau une salât de deux raka’ât. Raccourcir une prière de trois ou quatre raka’ât prête à confusion car cela peut signifier 1, 2 ou 3 raka’ât, mais raccourcir une prière de deux raka’ât signifie systématiquement un seul rak’ah.
Il est fait allusion au « takbir » (Allahu Akbar ! = Dieu est le plus grand !) que nous récitons chaque fois que nous changeons de position en 17:111.
Tel qu’indiqué en 4:102, une salât raccourcie en cas de danger se termine avec la deuxième prosternation et sans tachahoud final, car il n’y a pas de tachahoud à la fin du premier rak’ah.
Les horaires des cinq prières quotidiennes
La salât a été décrétée à des moments précis (4:103). Selon le Coran, il y a cinq prières rituelles et le jour lunaire musulman commence au coucher du soleil :
(1) – Salât al ‘ishâ (الْعِشَا صَلَوة = la prière de la tombée de la nuit) est obligatoire et mentionnée en 24:58 et se pratique du coucher du soleil à la fin du crépuscule (11:114). « Al ‘icha » signifie tombée de la nuit dans le coran comme prouvé dans le verset 12:16, et non « nuit noire » comme dans l’islam sunnite comme nous l’avons expliqué en détail.
(2) – Salât al layl (ٱلَّيۡل صَلَوة = la prière de nuit) est mentionnée en 17:79 comme étant surérogatoire, ainsi qu’en 73:20, bien qu’il soit très important de l’accomplir de préférence systématiquement puisque Dieu nous demande de « sauvegarder » les prières rituelles (2:238). Elle peut être accomplie de la fin du crépuscule jusque juste avant le début de l’aube (17:78), lorsque la nuit est complètement noire.
3) – Salât al fajr (صَلَوة الْفَجْر = la prière de l’aube) est obligatoire et mentionnée en 24:58. Elle peut être effectuée à partir des premières traces de l’aurore () jusque juste avant le lever du soleil (20:130, 50:39).
(4) – Al salât al woustâ (الصَّلَوة الْوُسْطَىٰ = la prière du milieu V.M. 278) commence « au milieu » du jour). Elle est mentionnée exactement « au milieu » du verset 2:238 en termes de mots et de lettres et est obligatoire. C’est la quatrième prière quotidienne à partir du coucher du soleil et a par conséquent la même valeur mathématique que le nombre « quatre » (V.M. 278, voir miracle de 2:238). Elle commence lorsque le soleil atteint le zénith (30:18) et se termine lorsqu’il est l’heure de faire la prière du milieu de l’après-midi (30:18). C’est la quatrième prière du jour lunaire qui commence au coucher du soleil, d’où son nom.
(5) – Salât al ‘ashiyyi, (صَلَوة الْعَشِيِّ = « la prière de la mi-après-midi ») est la cinquième et dernière prière quotidienne et est mentionnée en 30:18, 20:130 et 50:39. Elle est nommée d’après le période coranique appelée « al ‘ashiyyou »(الْعَشِيُّ = deuxième partie de l’après-midi), qui est mentionnée 8 fois dans le Coran. Elle se termine au coucher du soleil, comme indiqué en 20:130 et 50:39. La prière de l’après-midi ne peut pas être appelée « salât al ‘asr » car « ‘asr » signifie « temps » dans le Coran (103:1) et non « deuxième partie de l’après-midi ».
– Ces cinq périodes de prière correspondent aux cinq prières observées dans les évangiles chrétiens (Marc 1:35: prière de l’aube, Actes 10:9: prière de midi, Actes 3:1: prière de la mi-après-midi, Matthieu 14:23: prière de la tombée de la nuit. Marc 14:33-39; prière de la nuit).
– Les femmes doivent faire la prière même quand elles sont indisposées, tout simplement car le Coran ordonne de systématiquement faire la prière tout au long de sa vie (19:31) et n’a jamais émis d’interdiction à ce sujet. De toute façon, le Coran dit clairement que l’on doit faire la salât en toutes situations (guerre, danger, en marchant ou conduisant si nécessaire, etc…), et même lorsqu’on est impur et qu’on ne peut se purifier avec de l’eau, auquel cas on doit faire les ablutions sèches.
La profonde leçon que le Coran nous enseigne est que Dieu seul est digne d’être suivi, seule Sa parole (le Coran) peut nous guider hors des ténèbres vers la lumière.
Les cinq prières codées mathématiquement
Le pluriel « salawât » (prières rituelles) apparaît symboliquement cinq fois dans le coran (2:157, 2:238, 9:99, 22:40, 23:9).
Les cinq prières quotidiennes sont divinement codées dans le système des 67 mots « salât », système coranique qui s’étend de 2:3 à 98:5: Il y a 6221 versets en incluant les bismillahs non numérotés de 2:3 à 98:5 car ces derniers doivent être récités également dans la prière chaque fois qu’on récite une sourate en entier ou son début. 6221 est le 810ème nombre premier et 810 = 5 × 162 (V.M. « al salât » = الصَّلَوة). Les versets définissent le rythme et la structure du Coran. C’est pourquoi les cinq prières quotidiennes sont logiquement confirmées par le nombre de versets dans le système de la salât. Ce profond miracle confirme à jamais CINQ prières en Islam. Il y a 97 sourates de 2:3 à 98:5, ce qui correspond à la valeur mathématique du mot « Ka’bah », car nous nous tournons en direction de la Ka’bah pendant la salât. 97 sourates + 6221 versets = 6318 = 162 (V.M. « al salât ») × 39, ce qui confirme que nous avons affaire au système de « la salât » et que 162 est bien la clef qui permet de dévoiler le nombre de prières dans ce système.
Le seul verset du système des 67 mots « salât » qui fait intersection avec un numéro de verset « 162 » (V.M. « al salât ») est le verset 4:162. Il s’agit du 648ème verset depuis le début du système de la salât (y compris les Bismillahs non numérotés) et 648 = 4 × 162 (V.M. « al salât »). C’est à mon sens un message allégorique qui fait référence aux quatre prières obligatoires journalières, puisque le Coran décrète quatre prières obligatoires et une facultative la nuit (17:79), totalisant cinq prières quotidiennes. Parallèlement, le verset 4:162 est le 655ème verset numéroté depuis le début du Coran (verset 1:1), et 655 = 5 × 131 (V.M. « Salât »). Ceci confirme donc cinq prières quotidiennes dans un système parallèle dans le même verset !
Nous avons vu que 15:87 décrète la récitation des « sept (versets de la sourate 1) en séries de deux » dans la prière rituelle, à savoir deux raka’ât dans chaque salât. Il s’agit de la colonne vertébrale de la salât, et c’est la raison pour laquelle le nombre de récitations correctes de la sourate 1 dans chacune des 5 prières est codé mathématiquement directement au travers de la récitation de la sourate 1 et de ses sept versets en relation avec 15:87 :
1 (sourate 1)+1+2+3+4+5+6+7+15+87 = 131 (V.M. « salât » = صَّلَوة).
La valeur mathématique du mot « salât » (V.M. 131) confirme symboliquement 5 prières quotidiennes en séries de deux raka’ât :
131 = 32ème nombre premier = 2×2×2×2×2.
Le fait que 15:87 (qui décrit la récitation de la sourate 1 en séries de 2 récitations dans la salât) combiné à la sourate 1 et ses sept versets génère la valeur mathématique du mot « salât » (1 [sourate 1]+1+2+3+4+5+6+7+15+87 = V.M. 131 = 32ème nombre premier = 2×2×2×2×2) nous permet logiquement de déduire que la valeur mathématique du mot « salât » confirme bien cinq prières symboliques de deux récitations de la sourate 1 chacune, d’où cinq prières quotidiennes de deux raka‘ât.
Incroyablement, le nombre « trente-deux » confirme également quatre prières obligatoires en récitant la sourate 1 deux fois dans chaque prière : 32 = 4 prières obligatoires × 8 raka’ât quotidiens.
4 prières obligatoires × 2 raka’ât par prière = 8 raka’ât quotidiens, qui sont donc combinés à 4 prières rituelles journalières (4 × 8 = 32).
Nous sommes donc en présence de preuves simples et significatives quant au nombre de récitations de la sourate 1 à la fois pour 4 prières obligatoires et 5 prières quotidiennes, lesquelles sont intégrées dans le mot le plus significatif dont on puisse rêver pour coder et prouver le nombre de prières, à savoir le mot « salât ». Une telle confirmation touchera le cœur des gens sincères, si Dieu le veut.
Surtout, tout ceci concorde parfaitement avec les sens des versets coraniques qui préconisent quatre prières obligatoires et une cinquième salât surérogatoire (17:79).
Enfin, la position du verset 15:87 (qui décrète 2 raka’ât dans chacune des cinq prières) depuis le début de la sourate 1 confirme également le rythme divin de la récitation de 2 sourates Al Fatihah dans chaque prière: Il y a 1889 versets de 1:1 à 15:87 et 1889 est le 290ème nombre premier:
La sourate 1 est composée de 29 mots et 1 (sourate 1) +1+2+3+4+5+6+7 = 29. 29 symbolise donc la sourate 1 et ses sept versets aussi bien que ses 29 mots. Si nous effectuons 5 prières quotidiennes en récitant la sourate 1 seulement deux fois dans chaque prière conformément au décret en 15:87, nous obtenons 29 mots × 5 prières × 2 récitations de la sourate 1 = 290 mots de la sourate 1 récités quotidiennement. La position du verset 15:87 depuis le début de la sourate 1 confirme donc de façon allégorique les cinq prières journalières de deux raka’ât tel que décrété en 15:87. Cette preuve supplémentaire touchera le cœur des gens sincères et prouve une nouvelle fois la signification cruciale des nombres premiers dans le Coran.
– La fréquence totale du nombre « sept » de 1:1 à 15:87 est de 29 (16 numéros de sourates et versets + 13 mots « sept » = 29). Cette fréquence démontre symboliquement que le nombre sept en 15:87 incarne la sourate 1 et ses sept versets (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7 = 29).
– Le nombre 29 apparaît 70 fois dans le coran en tant que numéro de sourate ou verset, possiblement car 70 versets de la sourate 1 sont récités quotidiennement dans cinq prières (5 prières × 7 versets de la sourate 1 × 2 raka’ât = 70 versets de la sourate 1).
– Le verset 15:87 indique la fréquence de récitation des « sept » versets de la sourate 1 (« les sept en séries deux »), et 15:87 se termine avec le chiffre « 7 ». La fréquence totale de tous les chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 to 15:87 est de 350 = 5 × 70 = 5 prières journalières × 70 versets de la sourate 1 récités quotidiennement.
Le chiffre « 7 » en 15:87 réfère également aux sept versets de la sourate 1. La fréquence totale de tous les chiffres « 7 » de 1:1 à 15:87 dans les numéros de versets spécifiquement est de 349 = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités journalièrement dans 5 prières.
Incroyablement, il y a également 349 nombres assignés aux sourates et versets (15 numéros de sourate + 334 numéros de versets = 349) dans le « système du chiffre 7 » de 1:1 à 15:87, et 349 = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités journalièrement dans 5 prières de deux raka’ât chacune.
– Le nombre total de chiffres de 0 à 9 de 1:1 à 15:87 compris dans le « système du chiffre 7 » est de 777 chiffres.
– L’addition de tous ces 777 chiffres est de 3857 = 7 × 19 × 29.
– 3857 = 133 × 29 = 133 (V.M. de « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 29 (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7).
Si l’on construit un nouveau système qui rassemble les chiffres « 7 » dans le système de numérotation du coran de 1:1 à 15:87 ainsi que dans le texte coranique (c.à.d. en incluant tous les mots « sept » et « soixante-dix ») ce dernier comprend :
– 343 versets = 7×7×7.
– 365 chiffres « 7 » (7×365) soulignant ainsi hypothétiquement la pertinence du cycle terrestre de sept années solaires (7 × 365 jours).
– 364 chiffres « 7 » en se focalisant uniquement sur les versets (en écartant le numéro de la sourate 7 et en incluant les mots « sept » et « soixante-dix ») = 7 × 52 (V.M. « jours »).
– Les 343 versets (7×7×7) comprennent 798 chiffres (7×114) de 0 à 9 : 798 = 2×3×7×19 = 133 (V.M. de « sab’an » = « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 6.
– Ce groupe contient 350 (5×70) nombres qui font directement intersection avec le chiffre « 7 » dans le système de numérotation et le texte coranique de 1:1 à 15:87.
– Il contient 349 (70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités dans 5 prières de 2 raka’ât) nombres qui font directement intersection avec le chiffre « 7 » dans les versets du système de numérotation et le texte coranique de ce groupe.
– L’addition de ces 349 nombres est de 33649 = 7 × 11 × 19 × 23 = 133 (V.M. de « sept » tel qu’écrit en 15:87) × 253.
Le mot « al soujoud » (la prosternation) apparaît symboliquement quatre fois dans le Coran (48:29, 50:40, 68:42, 68:43) car nous nous prosternons quatre fois dans la salât de deux raka’ât. Si nous connectons ces numéros de sourates et versets à la sourate 1 et ses sept versets, nous obtenons 48 + 29 + 50 + 40 + 68 + 42 + 43 + sura 1 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 349 = 70ème nombre premier. En d’autres termes, le rythme de quatre prosternations par salât se marie symboliquement dans la structure de 70 versets de la sourate 1 récités dans cinq prières journalières.
– « Sourate 15 » (عشر خمسة سورة) + « verset 87 » (ثمنون و سبعة اية) = 1546 (V.M. de « sourate 15 ») + 805 (V.M. de « verset 87 ») = 2351 = 349ème nombre premier = 70ème nombre premier = nombre de versets de la sourate 1 récités dans 5 prières de deux raka’ât.
La signification de 15:87 (« les sept en séries de deux » = 3 prières journalières ou plus en récitant la sourate 1 deux fois à chaque fois par définition), sa position dans le coran (1889ème verset = 290ème nombre premier = 29 (sourate 1+1+2+3+4+5+6+7) × 5 prières × 2 raka’ât), sa relation avec la sourate 1 et ses sept versets (15+87+1+1+2+3+4+5+6+7 = 15+87+29 = 131 (V.M. « salât ») = 32ème nombre premier = 2×2×2×2×2) et la fréquence du nombre sept (29) de même que celle du chiffre « 7 » de 1:1 à 15:87 (350 = 5 prières × 70 versets de la sourate 1) sont tous liés à la sourate 1 et à la fréquence de récitation de ses sept versets dans le cadre des cinq prières journalières de deux raka’ât chacune, conformément au sens littéral de 15:87.
3:113 indique que le « livre de Dieu » doit être récité debout pendant la prière.
Seule la sourate 1 est obligatoire (15:87) dans la prière rituelle, mais 29:45 montre que la récitation du livre de Dieu « protège de l’immoralité et du mal (mais) le rappel (zikr) de Dieu est [ce qu’il y a de] plus grand ». Il est donc essentiel de réciter plus que la sourate Al Fatihah afin de s’empreindre du livre de Dieu. Le commandement de réciter le Coran à l’aube (17:78) pendant la salât et également après si on ne connait pas suffisamment de sourates du Coran par cœur montre que ce commandement est obligatoire. Si vous êtes exceptionnellement fatigués, réciter ou lisez ne serait qu’un seul verset, mais faites-le impérativement, et récitez et lisez le Coran chaque jour à l’aube et sans faillir jusqu’à votre dernier souffle !
(50:40) Et à partir de la nuit (prière au coucher du soleil + prière optionnelle de la nuit), glorifiez-le, ainsi qu’aux dos (pluriel régulier = 3 ou plus) de la prosternation.
50:40 prouve qu’il faut réciter une « glorification » ultime dédiée à Dieu après s’être agenouillée après la dernière prosternation à la fin du rituel de deux raka’ât de la salât, littéralement « aux dos de la prosternation ». L’expression « aux dos de la prostration » (أَدْبَارَ السُّجُودِ = adbâra alsujudi) a une valeur mathématique de 311, ce qui confirme à mon sens la pratique connue sous le nom de « tachahoud » dans l’islam traditionnel (qui consiste à reciter la chahadah) car le seul endroit du Coran où Allah nous ordonne d’attester de l’unicité de Dieu est précisément le 311ème verset numéroté du Coran, à savoir le verset 3:18:
(3:18) Dieu atteste qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Lui, de même que les anges et ceux qui détiennent le savoir. Il est garant de la justice, il n’y a point de divinité si ce n’est Lui, le Puissant, le Sage. (= 311ème verset numéroté du Coran = valeur mathématique de « aux dos de la prosternation » en 50:40).
Par conséquent, nous récitons ce qui suit après la prosternation finale :
« J’atteste qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Dieu »
(أَشْهَدُ أَنّ لَا إِلَٰهَ إِلَّإ الله = « Ach Hadou an Lâ Elaha ilâ Allah », V.M. 526)
Réciter la pure chahadah sans mentionner d’autres noms en dehors de Dieu est une attestation solennelle mais consiste également à « glorifier » Allah en tant que Seul et Unique Dieu. Il est à noter que la valeur mathématique de la chahadah est 526, qui se trouve être la même valeur mathématique que le mot « salawât » (صَّلَوة, prières rituelles), qui apparaît cinq fois dans le Coran, ce qui correspond au nombre de chahadahs récitées dans cinq prières de deux raka’ât. L’attestation est présente dans les prières de tous les musulmans dans le monde entier. Malheureusement, à ce stade, la quasi-totalité des gens mentionnent d’autres noms en dehors de Dieu dans leur chahadah, ce qui est rigoureusement interdit en 39:45. Puisqu’il y a cinq prières quotidiennes, et donc cinq chahadahs mettant fin aux prières de deux raka’ât comme ordonné en 15:87, est-ce une coïncidence?
La récitation de la pure chahadah peut donc être considérée comme le symbole ultime des « prières rituelles », laquelle est présente au stade final de chacune des prières rituelles.
Rien n’interdit à mon sens de réciter des glorifications supplémentaires après la chahadah, mais seule la chahadah est obligatoire et elles doivent impérativement faire partie du Coran et être exclusivement dédiées à Dieu, sans jamais mentionner aucun nom autre que Dieu et Ses attributs divins.
« Assalâmou‘ alaykoum » ne met pas fin à la prière. La preuve la plus évidente est qu’il s’agit d’une expression coraniquement incorrecte, comme expliqué dans cette étude. La prière se termine en « glorifiant Dieu » à la fin du rituel de prosternation (50:40).
La prière rituelle doit être consacrée à Dieu seul du début jusqu’à la fin. Si les gens veulent se saluer mutuellement après la glorification finale qui achève la salât, c’est une très bonne chose dans toute prière en groupe, mais cela ne fait pas partie de la prière rituelle et il n’y a aucune raison de le faire lorsqu’on prie seul. En tous les cas, si on veut saluer une personne en respectant la langue du Coran, il faut soit dire « salâm » (si l’on salue une ou plusieurs personnes) or « salamoun ‘aleïkoum » (3 personnes ou plus).
La prière en congrégation le jour du vendredi est une prière du milieu obligatoire (qui commence peu de temps après que soleil atteigne le zénith) et qui est rigoureusement identique à tout autre prière de la semaine : il s’agit d’une prière de deux raka’ât. Tout sermon avant la prière est une très bonne chose si l’imam prêche l’islam uniquement sur la base du Coran, mais ce n’est pas obligatoire et ne fait en aucun cas partie de la prière rituelle. Si un imam prononce un sermon, il doit impérativement s’agir d’un seul sermon et non de deux sermons consécutifs, car cela reviendrait sinon à associer à Dieu en tentant de faire correspondre artificiellement la prière du vendredi avec la prière de quatre raka’ât sunnite du midi, laquelle enfreint le commandement de ne réciter la sourate Al Fatihah que deux fois dans chaque prière tel que décrété en 15:87.
Les gens doivent être bien habillés chaque fois qu’ils se rendent dans une mosquée (7:31). Nous avons prouvé grâce au miracle mathématique du Coran que la prière du vendredi doit être effectuée le sixième jour de la semaine islamique et expliqué que la semaine de sept jours est prise en compte dans le Coran au travers du mot « sabbat » (les juifs et les chrétiens sont dans l’obligation de cesser tout type de travail le septième jour d’après le Coran) qui en ancien hébreu partage la même racine que le nombre « sept ». Même en arabe qui est de toute évidence une langue sémite, la proximité entre « al sabt » (le sabbat) et « Sab’atoun » (sept) est flagrante.
Nous avons démontré tout au long de cette étude que le Coran décrit la pratique de cinq prières quotidiennes, dont quatre sont obligatoires. Le Coran fournit tous les détails de la salât, y compris les ablutions, le ton de récitation, le nombre de raka’ât quotidiens (deux par prière), le fait que l’on se courbe, deux prosternations successives par rak’ah, les tachahouds, etc… sont entièrement détaillés et dérivés du Coran : Nous ne devons en aucun cas chercher à tout réinventer comme le font beaucoup de coranistes sans comprendre le Coran, créer des divisions et sombrer dans l’égarement comme les générations passées. Nous devons simplement rectifier si besoin est ce qui contredit clairement le Coran, et c’est tout. La seule chose qui compte est de suivre le Coran exclusivement et de réunir la race humaine dans la pureté de l’islam coranique et de servir le Seigneur en tant que bons serviteurs de Dieu sur terre au lieu de la détruire.
Si les gens s’éloignent de ce que Dieu nous a enseigné dans le coran et réinventent leur propre rituel, il n’y aura jamais d’unité dans le monde de l’islam. Par conséquent, la salât décrite dans cette étude, et qui est le résultat de trois décennies d’étude de l’islam en tant que musulman, est très simple et ne tente jamais de modifier quoi que ce soit du rituel à moins que cela ne contredise le Coran de façon flagrante, par exemple en mentionnant des noms à côté de Dieu dans la chahadah ou en ajoutant des raka’ât qui n’ont pas lieu d’être.
Qu’Allah nous purifie et nous accorde la victoire du pur Islam sur terre inch’Allah.
الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ
Gloire à Dieu, Seigneur de l’univers !