Bakkah et Makkah

Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal interpréter dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une meilleure compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier et accroître notre savoir.

Il y a controverse entre les juifs et chrétiens et les musulmans au sujet de la signification exacte du mot « Baka » (connu sous le nom de « Bakkah » en Islam), nom illustre cité dans le Psaume 84, quant à savoir s’il se rapporte ou non à « Makkah » (La Mecque). Les musulmans diffèrent également quant à la signification exacte du mot « Bakkah ». S’agit-il d’un synonyme de « Makkah » ou cela désigne-t-il le voisinage immédiat de la Mosquée sacrée et non la ville entière.

Nous allons tout d’abord étudier la définition des deux mots ; nous étudierons ensuite la signification du mot « Baka » et autres mots clefs à la lumière du Psaume 84 tout en établissant un parallèle avec le Coran.

Nous expliquerons finalement pourquoi « Bakkah » se trouve être l’ancien nom de « la ville de La Mecque » à la lumière d’un signe coranique.

إِنَّ أَوَّلَ بَيْتٍ وُضِعَ لِلنَّاسِ لَلَّذِي بِبَكَّةَ مُبَارَكًا وَهُدًى لِّلْعَالَمِينَ

(3:96) En vérité, la première maison (de culte) établie pour l’humanité est celle située à Bakkah. Elle est bénie et fait office de direction pour l’univers.

فِيهِ ءَايَٰتٌۢ بَيِّنَٰتٌ مَّقَامُ إِبْرَٰهِيمَ وَمَن دَخَلَهُۥ كَانَ ءَامِنًا وَلِلَّهِ عَلَى ٱلنَّاسِ

حِجُّ ٱلْبَيْتِ مَنِ ٱسْتَطَاعَ إِلَيْهِ سَبِيلًا وَمَن كَفَرَ فَإِنَّ ٱللَّهَ غَنِىٌّ عَنِ ٱلْعَٰلَمِينَ

(3:97) Il y a en elle des signes clairs, l’endroit où Abraham s’est tenu (“Maqâmi Ibrahîma”), et quiconque y pénètre sera en sécurité. Il est un devoir pour l’humanité envers Dieu d’accomplir le pèlerinage à la maison (sacrée) [c.a.d. la Ka’bah] pour quiconque est en mesure de s’y rendre ; et quiconque mécroit, Dieu n’a point besoin de l’univers.  

وَهُوَ ٱلَّذِى كَفَّ أَيْدِيَهُمْ عَنكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ عَنْهُم بِبَطْنِ مَكَّةَ مِنۢ

بَعْدِ أَنْ أَظْفَرَكُمْ عَلَيْهِمْ وَكَانَ ٱللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرًا

(48:24) Il est Celui qui a leur a empêché de vous porter atteinte, de même que vous, au sein de Makkah, après vous avoir accordé la victoire sur eux ; et Dieu a été témoin de tout ce que vous faisiez.

هُمُ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ وَصَدُّوكُمْ عَنِ ٱلْمَسْجِدِ ٱلْحَرَامِ وَٱلْهَدْىَ مَعْكُوفًا أَن يَبْلُغَ مَحِلَّهُۥ وَلَوْلَا

 رِجَالٌ مُّؤْمِنُونَ وَنِسَآءٌ مُّؤْمِنَٰتٌ لَّمْ تَعْلَمُوهُمْ أَن تَطَـُٔوهُمْ فَتُصِيبَكُم مِّنْهُم مَّعَرَّةٌۢ بِغَيْرِ

 عِلْمٍ لِّيُدْخِلَ ٱللَّهُ فِى رَحْمَتِهِۦ مَن يَشَآءُ لَوْ تَزَيَّلُوا۟ لَعَذَّبْنَا ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ مِنْهُمْ عَذَابًا أَلِيمًا

(48:25) Ils sont ceux qui ont rejeté la foi, vous ont maintenu à l’écart de la mosquée sacrée, et ont empêché vos sacrifices d’atteindre leur destination légitime. Et s’il n’en était qu’il y avait des hommes et des femmes croyants que vous ne connaissiez pas et que vous auriez annihilés, et qui vous auraient [également] porté atteinte sans que vous soyez au courant de la situation… : C’est ainsi que Dieu embrasse de Sa miséricorde qui Il veut. S’ils avaient été [un groupe] distinct, Nous aurions certainement infligé à ceux qui ont rejeté la foi une rétribution douloureuse.

وَهَٰذَا كِتَٰبٌ أَنزَلْنَٰهُ مُبَارَكٌ مُّصَدِّقُ ٱلَّذِى بَيْنَ يَدَيْهِ وَلِتُنذِرَ أُمَّ ٱلْقُرَىٰ وَمَنْ

 حَوْلَهَا وَٱلَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِٱلْءَاخِرَةِ يُؤْمِنُونَ بِهِۦ وَهُمْ عَلَىٰ صَلَاتِهِمْ يُحَافِظُونَ

(6:92) Et voici un livre que Nous avons révélé plein de bénédictions, et qui confirme ce qui a été révélé avant ce qu’il a reçu entre ses mains, afin que vous puissiez avertir la mère des cités (La Mecque) et toutes celles à l’entour. Ceux qui croient en l’au-delà y croiront et pratiqueront avec assiduité leurs prières rituelles.

1.Définitions
1.1Bakkah:
La plupart des musulmans considèrent que « Bakkah » et « Makkah » sont synonymes, mais certains exégètes musulmans estiment que « Bakkah » fait référence à la Ka’bah et à ses environs immédiats, tandis que « Makkah » fait référence au nom de la ville dans son ensemble.

Selon Lisân al-‘Arab d’Ibn Manẓûr, le site de la Ka’bah et de ses environs a été nommé « Bakkah » (بَكَّة) en raison de la « concentration humaine » et de la « congestion » des habitants et pèlerins autour du sanctuaire sacré. Le verbe « bakka » (بَكَّ,) signifie « rassembler », « congestionner », « concentrer » dans le sens de rassemblement ou concentration humaine, comme dans un marché où tout lieu où il y a foule. Il est différent du verbe bakâ (بَكَىٰ) (sans redoublement de la lettre « k ») qui est le participe passé de yabkî (يَبْكِي), « pleurer ». En syriaque, une langue sémitique proche, le suffixe « bak » signifie « ville ». Il a la même signification en phénicien et en égyptien. Par exemple, le nom de la ville de « Baalbek » au Liban signifie « Baal » (Soleil) et Bek / [ou bak] (ville), c’est-à-dire « la ville du soleil ». À l’origine, Baalbek était prononcé « Ba’labak » selon des manuscrits syriaques du 5ème   siècle (Cook, 1914, p. 550).

Ibn Ishaq (701-770 de notre ère), le célèbre historien musulman, a rapporté qu’une inscription en syriaque avait été trouvée dans l’un des angles de la fondation de la Ka’bah en 605 de notre ère lors de sa rénovation par la tribu de Koraïchite. Personne ne pouvait la comprendre ; ils durent alors demander à un Juif de faire office d’interprète, lequel la traduit de la façon suivante : « Je suis Allah, le Seigneur de Bakka, je l’ai créé le jour où j’ai créé le ciel et la terre et formé le soleil et la lune, et je l’ai entouré de sept anges pieux. Elle se dressera tant que ses deux montagnes se dressent, une bénédiction pour son peuple avec du lait et de l’eau. » (Ibn Ishaq, sirat rasul Allah, traduit par A. Guillaume, Oxford, Clarendon Press, 2004, p. 85-86).

Le but de la Maison de Dieu située à Bakkah est que la race humaine s’y rassemble pour Le glorifier, en particulier lors du hajj (pèlerinage) :

وَإِذْ جَعَلْنَا ٱلْبَيْتَ مَثَابَةً لِّلنَّاسِ وَأَمْنًا وَٱتَّخِذُوا۟ مِن مَّقَامِ إِبْرَٰهِۦمَ مُصَلًّى وَعَهِدْنَآ

 إِلَىٰٓ إِبْرَٰهِۦمَ وَإِسْمَٰعِيلَ أَن طَهِّرَا بَيْتِىَ لِلطَّآئِفِينَ وَٱلْعَٰكِفِينَ وَٱلرُّكَّعِ ٱلسُّجُودِ

(2:125) Et Nous avons fait de la maison un lieu de rassemblement pour la race humaine et un endroit sûr : « Vous devez établir le lieu où Abraham s’est tenu comme un lieu de prière…

La préposition « Bi » dans « Bibakkah » (بِبَكَّةَ) en 3:96 indique qu’il s’agit d’un lieu géographique et qu’il s’agit la première « maison » [de culte] jamais consacrée à Dieu par la race humaine sur terre, ce qui établit un lien avec Adam et Eve et leur famille.

1.2 La Mecque :

Makkah (مَكَّة) provient directement de son nom d’origine « Bakkah », vraisemblablement parce qu’en arabe du sud, la langue utilisée dans la partie méridionale de la péninsule arabique à l’époque de Mohammed, les lettres « B » et « M » étaient interchangeables. Phillip Khuri Hitti, professeur et universitaire libano-américain à l’Université de Princeton et Harvard, et autorité en matière d’histoire de l’Arabie, du Moyen-Orient, de l’islam et des langues sémitiques écrit :

« Le nom Macoraba signifiait « ville du Seigneur ». La Mecque (Makkah) a connu à l’époque une longue histoire en tant que sanctuaire et centre commercial préislamique. Il est étonnant que le Coran ne fasse aucune mention du nom de cette ville (c.-à-d. « Macoraba ») qui est devenue l’épicentre de sa foi. La forme donnée à ce nom est Bakkah (le m et b en arabe du sud sont interchangeables) qui n’est mentionné qu’une seule fois dans la sourate (chapitre) 3:96 « En vérité, la première maison (de culte) établie pour l’humanité est celle située à Baccah. Elle est bénie et fait office de direction pour l’univers. » (Phillippe K. Hitti, « Capital Cities of Arab Islam », University of Minnesota Press, 1973).

(Citation Traduite de l’anglais par l’auteur de l’article.)

« Macoraba » est le nom de la ville faisant référence à « Makkah » citée par le géographe du deuxième siècle Claudius Ptolémée (Ptolémée, Géographie, §6.7.). Il convient de noter que Phillip Hitti traduit le mot « Maco » dans « Macoraba » par « ville » (Maco = ville, raba = Seigneur, « Macoraba » → « Ville du Seigneur »). Nous avons souligné que « Bakkah » provient du verbe « bakka » (بَكَّ, « rassembler »), ainsi que le fait que le mot « bak » signifie « ville » en syriaque. Une ville est par définition un lieu où il y a « rassemblement » ou « concentration » humaine.

Le mot « Makkah » a donc la même signification que « Bakkah » dont il provient à l’origine, la seule différence entre les deux étant que « Makkah » est devenue une ville bien plus importante que « Bakkah » qui était à l’origine essentiellement un village situé autour de la maison de Dieu.

2. Bakkah est mentionnée dans le Psaume 84

 « Bakkah » est Le nom du lieu associé au pèlerinage (hajj) depuis Abraham (3:96-97) et remonte probablement aux premiers êtres humains du temps d’Adam et Eve parce que 6:92 indique que « Bakkah » était « la mère des cités » (أُمُّ ٱلْقُرَىٰ = ummu ‘lqurâ). Le pèlerinage à Bakkah est mentionné dans le Psaume 84, écrit par le prophète David ; le livre des Psaumes est reconnu comme révélation divine et est mentionné à trois reprises dans le Saint Coran (4:163, 17:55, 21:105):

Psaume 84 :

(84:1) Que tes demeures sont aimables, Éternel des armées! (84:2) Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Éternel, Mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant. (84:3) Le passereau même trouve une maison, Et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits… Tes autels, Éternel des armées! Mon roi et mon Dieu! (84:4) Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils peuvent te célébrer encore. (84:5) Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur cœur des chemins de pèlerinage(84:6) Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie d’automne la couvre aussi de bénédictions. (84:7) Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion. (84:8) Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière! Prête l’oreille, Dieu de Jacob ! (84:9) Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu! Et regarde la face de ton oint ! (84:10) Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté. (84:11) Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L’Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. (84:12) Éternel des armées! Heureux l’homme qui se confie en toi !

Remarque : En plus de Jérusalem et parfois Babylone, Une autre signification biblique du mot « Sion » est « le monde de l’au-delà ». Le terme prédate les israélites (Longman, Tremper; Enns, Peter (2008). Dictionary of the Old Testament: Wisdom, Poetry & Writings: A Compendium of Contemporary Biblical Scholarship. InterVarsity Press. p. 936.). Nous pouvons donc lire :

Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion. (dans le monde de l’au-delà).

Le psaume 84 fait référence à un pèlerinage ayant lieu dans « la vallee de Baka » :

(84:5) Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur cœur des chemins de pèlerinage.

Remarque : Contrairement aux traductions anglaises du psaume 84, la plupart des traductions françaises cachent le fait que le mot « pèlerinage » est présent dans le verset 5. Il suffit de consulter la plupart des traductions anglaises pour rectifier cette manipulation.

Ce temple dédié à Dieu est désigné de la même façon dans le psaume 84 que dans le coran par le mot « maison » :

Psaume 84:

(84:4) Heureux ceux qui habitent TA MAISON! Ils peuvent te célébrer encore.

(84:10) Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté.

Coran, 3:96:

(3:96) En vérité, la première MAISON (de culte) établie pour l’humanité est celle située à Baccah. Elle est bénie et fait office de direction pour l’univers.

Le Coran utilise le mot « maison » à de nombreuses reprises pour faire référence à la Ka’bah dans le Coran (2:125, 2:127, 2:158, 3: 96-97, etc…). Il s’agit donc exactement du même terme, ce qui reflète la source commune de ces deux révélations.

Nous lisons également dans le Psaume 84 :

(84:6) Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie d’automne la couvre aussi de bénédictions.

Ce lieu de sources fait immédiatement penser au puit de Zamzam, situé à l’intérieur de la mosquée sacrée de La Mecque. De plus, il est de fait que la ville sainte a historiquement été fréquemment sujette à des inondations pendant l’automne en raison de son climat et sa géographie.

L’image suivante est un exemple parmi bien d’autres :

Inondation typique de La Mecque a l’occasion de pluies d’automne

Nous mentionnerons Enfin que « leur force augmente pendant la marche » dans le Psaume 84:7 est traduit différemment par A. Alem, expert en religion comparée (voir « Mohammad dans la Bible et Jésus dans le Coran », A. Alem, éditions ruche, 2007), qui écrit qu’une traduction plus correcte est «  Ils marchent d’une hauteur à l’autre », faisant référence au rituel de pèlerinage connu sous le nom de « sa’ï » (سَعِي) au court duquel les pèlerins font des allers-retours entre les monticules (ou hauteurs) d’« al safa » et d’« al Marwah » et les contournent (2:158).

J’ai trouvé la traduction anglaise chrétienne suivante pour le verset 7 du Psaume 84; la référence de la traduction n’est pas nommée :

6They will climb from height to height,

6 Ils monteront de hauteur en hauteur, (https://www.missionstclare.com/english/psalm/84.html).

Monticules d’Al Safa et d’Al Marwah, situées à proximité de la Sainte Ka’bah


Le Psaume 84 est l’un des nombreux passages de l’Ancien et du Nouveau Testament qui prophétisent l’avènement de l’islam. La ville de « Bakkah » est donc documentée à la fois dans la Bible et le Coran comme étant la ville et le lieu où se déroule le pèlerinage révélé à Abraham.

3. Un signe coranique en 3:96 et 48:24 où Bakkah et Makkah sont mentionneés confirme la signification des deux termes

Calculons les valeurs gématriques des versets 3:96 et 48:24 (chaque lettre arabe à l’époque du prophète avait une valeur mathématique, et nous suivons ici le même système connu sous le nom de « système abjad »):

Remarque : Dans ce système coranique qui réunit « Bakkah » et « Makkah », nous constatons que « Makkah » est le 19ème mot du système. L’addition des numéros de sourates et versets est le suivant : 51 + 120 = 171 = 19 × 9.

La question qui se pose est la suivante : « Quelle est la signification précise de « Bakkah » et de « Makkah » ? Est-elle identique et existe-t-il un moyen de prouver que les deux termes désignent tous deux à « la ville » de La Mecque ?  Nous avons expliqué plus tôt que « Bakkah » provient du verbe « bakka » (بَكَّ = « rassembler », « congestionner », « concentrer » dans le sens de « concentration humaine ») ce qui nous ramène à la définition du mot « ville » (« bak » en syriaque). Nous avons vu que Philip Hitti a également traduit le mot « Maco » dans « Macoraba » (un autre nom historique référant à Makkah et cité par Ptolémée au deuxième siècle de notre ère) par « la ville du Seigneur ». Si nous étudions la valeur mathématique de ce système à deux versets, nous notons ce qui suit :

7085 (V.M. de 3:96 + 48:24) = 5 × 13 × 109

65 (V.M. de مَكَّة = Makkah) × 109.

Est-ce une pure coïncidence ou cela fait-il partie d’un dessein divin car « Dieu établit la vérité avec ses paroles » (10:82) ? Ce qui suit va, s’il plaît à Dieu, nous éclairer dans ce sens :

7085 (V.M. de 3:96 + 48:24) = 5 × 13 × 109 = 109 (V.M. de« مَدِينَة » = « Madînah » = « ville ») × 65 (V.M. de مَكَّة = « Makkah »).

Conclusion :

Autrement dit, l’addition de la valeur mathématique des versets 3:96 et 48:24 où les noms « Bakkah » et « Makkah » sont mentionnés est de 7085, ce qui correspond exactement à la valeur mathématique  de 109 (مَدِينَةُ = madînatu) × 65 (مَكَّة = Makkah). Ces nombres représentent les dénominateurs communs aux deux versets et « Madînatou Makkah » (مَكَّة مَدِينَةُ) signifie littéralement « La ville de La Mecque ». Ceci démontre à mon sens que ce système qui réunit les deux seuls noms coraniques qui réfèrent à la ville sainte de l’Islam représentent symboliquement une seule et même chose : « La ville de La Mecque ». Cela confirme donc la signification du mot « Bakkah » qui provient du verbe « bakka » (بَكَّ) et signifie « rassembler », « congestionner », « concentrer » sachant que le mot « bak » signifie « ville » en syriaque. De toute évidence, une « ville » est un endroit où il y a « concentration humaine », et La Mecque est par définition la « ville » où l’humanité se rassemble pour le hajj afin de glorifier Allah à l’endroit même où Adam et Eve ont résidé et initié la race humaine.