Année solaire et lunaire

Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal interpréter dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une meilleure compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier et accroître notre savoir.

man on the boat near mountains during golden hour

Le mot « année » s’écrit de deux façons radicalement différentes dans le coran et le but de cet article est de rectifier la croyance généralisée en islam que les mots « sanat » (سنة) et « ‘âm » (عام) sont des synonymes dans le coran.

Chacune de ces formes simples au singulier apparaît sept fois dans le coran, procurant un des nombreux exemples de symétries de mots coraniques. Au moment où cet article a été publié, l’immense majorité des musulmans arabophones dans le monde, voir l’unanimité, pensent que les mots « Sanat » (سنة) et « ‘Âm » (عام) sont de parfaits synonymes. Nous allons au contraire prouver par l’intermédiaire du sens des versets du saint Coran, de même que grâce à son miracle mathématique, que les deux mots signifient en réalité respectivement « année solaire » (« Sanat » = سنة) et « année lunaire » (« ‘Âm » = عام).

Bien que le coran reconnaisse aussi bien le concept d’une année solaire que lunaire, nous prouverons d’autre part que le calendrier coranique musulman est bien lunaire, ce grâce à la signification littérale des versets du coran aussi bien que de profondes propriétés mathématiques.

Sommaire

1. Sanat : Définition

2. ’Âm : définition:

3. Verset 18:25 : Symbole coranique de la relation entre une année solaire et lunaire

4. Année solaire (sanat) et année lunaire (‘âm) : Confirmation mathématique

5. Ratio entre les valeurs mathématiques des versets où se trouvent les mots « sanat » (année solaire) et « ‘âm » (année lunaire)

6. Versets clefs pour comprendre et résoudre des questions au sujet de « sanat » et de « ‘âm » 

7. Le dictionnaire d’Edward Lane mentionne la définition correcte de « sanat » et de « ‘âm »

8. Le calendrier coranique est-il solaire ou lunaire ?

8.1 Mois solaire ou lunaire ?

8.2 Ramadan : Définition

8.3 Les première et dernière phases du mois lunaire décrites dans le coran :

8.4 Un amoncellement de preuves mathématiques confirme que les mois, ainsi que la nuit du décret sont comptés dans le cadre d’une année lunaire dans le coran et non pas d’une année solaire.

8.4.1 le mot « mois »

8.4.2 Laylatul Qadr est toujours prise en compte comme étant la 27ème nuit de ramadan

8.4.2.1 La 27ème nuit de la 9ème lune.

8.4.2.2. La nuit du décret codée dans le système du mot « jour »

8.4.2.3 Séparation de la lune : La « séparation » du mot « lune » en 54:1 révèle la nuit du décret (laylatoul Qadr) dans le calendrier lunaire

8.4.2.4 La nuit du décret codée au travers de nombres premiers :

8.4.2.5 La nuit du décret et le Bismillah

8.4.2.6 L’intersection entre 27 et le chiffre 9

8.4.3 le calendrier d’Omar est-il authentique ?

Conclusion

1. Sanat : Définition

« Sanat » (سنة, valeur mathématique 115, mot féminin) est dérivé de la racine « sanâ » (سنا), qui signifie « éclairer », « flamber », « briller », « éblouir ». En 24:43, nous trouvons la même racine et nous voyons l’exemple de l’éclair qui éblouit tellement qu’il en ôte la vue. Ainsi, le mot « sanat » comporte l’idée de « lumière intense », comme le « soleil » (شمس = mot féminin également). Pour cette raison, le mot « sanat » signifie « année solaire » dans le coran, car le soleil est une intense source de lumière qui éblouit. Nous apporterons des preuves décisives pour corroborer cela.

La forme simple « sanat » apparaît en tout sept fois dans le coran en 2:96; 5:26, 22:47, 29:14, 32:5, 46:15 et 70:4. Une autre racine très proche de « sanâ » (سنا) est saniha (سنه), qui signifie « avancer en âge ». Chaque fois que le coran indique l’âge d’un être humain, ou de combien d’années il a vécu, il est systématiquement indiqué avec le mot « sanat » (année solaire), ce qui est en harmonie avec la signification de la racine « saniha » (dérivée de « sanâ », dont nous avons vu que le sens premier est similaire à l’idée de « soleil » ou de « source de lumière »), de même que de la façon dont la plupart des êtres humains calculent leur âge dans le monde pour que ce dernier reste en phase avec la récurrence des saisons.  

وَلَتَجِدَنَّهُمْ أَحْرَصَ النَّاسِ عَلَىٰ حَيَاةٍ وَمِنَ الَّذِينَ أَشْرَكُوا يَوَدُّ أَحَدُهُمْ لَوْ يُعَمَّرُ

أَلْفَ سَنَةٍ وَمَا هُوَ بِمُزَحْزِحِهِ مِنَ الْعَذَابِ أَن يُعَمَّرَ وَاللَّهُ بَصِيرٌ بِمَا يَعْمَلُونَ

(2:96) Et assurément, vous trouverez qu’ils sont les plus avides de tous les gens en ce qui concerne la vie, et même plus que ceux qui associent [à Dieu]. Chacun d’eux souhaiterait pouvoir vivre mille ans (sanatin = année solaire), mais le châtiment ne lui serait point épargné si la vie lui était accordée, et Dieu observe ce qu’ils font.

وَوَصَّيْنَا الْإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ إِحْسَانًا حَمَلَتْهُ أُمُّهُ كُرْهًا وَوَضَعَتْهُ كُرْهًا وَحَمْلُهُ

وَفِصَالُهُ ثَلَاثُونَ شَهْرًا حَتَّىٰ إِذَا بَلَغَ أَشُدَّهُ وَبَلَغَ أَرْبَعِينَ سَنَةً قَالَ رَبِّ

 أَوْزِعْنِي أَنْ أَشْكُرَ نِعْمَتَكَ الَّتِي أَنْعَمْتَ عَلَيَّ وَعَلَىٰ وَالِدَيَّ وَأَنْ أَعْمَلَ

 صَالِحًا تَرْضَاهُ وَأَصْلِحْ لِي فِي ذُرِّيَّتِي إِنِّي تُبْتُ إِلَيْكَ وَإِنِّي مِنَ الْمُسْلِمِينَ

(46:15) Et Nous avons enjoins l’être humain d’être gentil envers ses parents, sa mère l’a porté avec difficulté et lui a donné naissance avec difficulté. Sa gestation et son allaitement durent trente mois, jusqu’à ce qu’il atteigne [l’âge de] sa maturité ; il atteint [ensuite] l’âge de quarante ans (sanat = année solaire), et il dit [alors] : Inspire-moi, afin que je sois reconnaissant de Ta grâce dont Tu m’as comblée, de même que mes parents, et que je pratique de bonnes œuvres que tu agréeras, et réforme-moi pour le bien de ma postérité. En vérité, je m’en remets à Toi, et en vérité, je suis du nombre de ceux qui se soumettent.

2. ’Âm : définition:

« ’Âm » (عام, valeur mathématique 111, mot masculin), est dérivé de la racine « ’ama », qui signifie « entrer dans un contrat d’une année [lunaire] ». La forme simple apparaît sept fois dans cinq versets : 2:259; 9:37; 9:126; 12:49 et 29:14.

Puisque « sanat » signifie année solaire, on peut facilement s’attendre à ce que « ’âm » (عم) soit le symbole d’une année lunaire dans le coran.

Remarque : Le mot « lune » (قمر) est également masculin en arabe.

Un exemple évident que « ‘âm » signifie « année lunaire » est le verset 9:37; Lisons d’abord 2:189 et 2:197 pour comprendre le contexte :

يَسْأَلُونَكَ عَنِ الْأَهِلَّةِ قُلْ هِيَ مَوَاقِيتُ لِلنَّاسِ وَالْحَجِّ وَلَيْسَ الْبِرُّ بِأَن

 تَأْتُوا الْبُيُوتَ مِن ظُهُورِهَا وَلَٰكِنَّ الْبِرَّ مَنِ اتَّقَىٰ وَأْتُوا الْبُيُوتَ

 مِنْ أَبْوَابِهَا وَاتَّقُوا اللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

(2:189) Ils t’interrogent au sujet apparitions [des nouvelles lunes]. Proclame : « Elles sont des indicateurs temporels pour le genre humain, ainsi que pour le hajj. » La droiture ne consiste pas à rentrer dans les maisons par derrière, au contraire, la droiture consiste à craindre [Dieu], et à rentrer dans les maisons par leurs portes ; Craignez Dieu, afin que vous connaissiez le succès.

الْحَجُّ أَشْهُرٌ مَّعْلُومَاتٌ فَمَن فَرَضَ فِيهِنَّ الْحَجَّ فَلَا رَفَثَ وَلَا فُسُوقَ وَلَا

 جِدَالَ فِي الْحَجِّ وَمَا تَفْعَلُوا مِنْ خَيْرٍ يَعْلَمْهُ اللَّهُ وَتَزَوَّدُوا فَإِنَّ

 خَيْرَ الزَّادِ التَّقْوَىٰ وَاتَّقُونِ يَا أُولِي الْأَلْبَابِ

(2:197) Le hajj doit être accompli pendant les mois bien connus. Ainsi, quiconque accompli le hajj dans cet intervalle doit s’abstenir de toute relation intime, mauvaise conduite et querelles pendant le hajj. Et Dieu sait parfaitement ce que vous faites. Et faites des provisions ; mais en réalité la chose la plus importante est la droiture. Et craignez-Moi, Ô vous qui êtes doués d’intelligence !

إِنَّمَا النَّسِيءُ زِيَادَةٌ فِي الْكُفْرِ يُضَلُّ بِهِ الَّذِينَ كَفَرُوا يُحِلُّونَهُ عَامًا وَيُحَرِّمُونَهُ

عَامًا لِّيُوَاطِئُوا عِدَّةَ مَا حَرَّمَ اللَّهُ فَيُحِلُّوا مَا حَرَّمَ اللَّهُ زُيِّنَ لَهُمْ سُوءُ

 أَعْمَالِهِمْ وَاللَّهُ لَا يَهْدِي الْقَوْمَ الْكَافِرِينَ

(9:37) Assurément, le mois intercalaire constitue un surcroît de mécréance, incitant ceux qui mécroient à se laisser égarer. Ils l’autorisent une année lunaire (’âman), et l’interdisent une année lunaire (’âman) [suivante], dans le but de coïncider avec le nombre que Dieu a interdit, et autorisant de ce fait ce que Dieu a interditLeurs mauvaises actions sont [ainsi] enjolivées [à leurs yeux], et Dieu ne guide point un peuple de mécréants.

Les nouvelles lunes (calendrier lunaire) déterminent la période du hajj, et le contexte de la sourate 9 indique que Dieu avait conclu une trêve de quatre mois (9:2) avec les polythéistes pendant les quatre mois sacrés du hajj (le coran en prescrit quatre en 9:36, et non pas un comme dans l’islam sunnite corrompu) pendant lesquels il est interdit de combattre (2:217). Dieu précise en 9:37 que les polythéistes avaient l’habitude d’ajouter un mois au calendrier lunaire de temps à autre, pour ajuster le calendrier lunaire au calendrier solaire. La pratique du mois intercalaire est dénoncée dans le verset, le calendrier lunaire musulman étant un calendrier lunaire parfait qui ne doit être altéré sous aucun prétexte. L’usage du mot « ‘âm » (عَام) en 9:37 réfère sans équivoque à l’année lunaire du fait que c’est l’apparition des nouvelles lunes qui détermine la période du hajj (2:189), lequel a lieu pendant « les mois (pluriel = trois mois ou plus par définition en arabe) bien connus » (2:197), qui sont les quatre derniers du calendrier lunaire d’après le coran (voir l’article intitulé « les quatre mois sacrés du hajj » pour des preuves irréfutables).

Nous pouvons par exemple déduire de ce fait qu’un calendrier lunaire était utilisé du temps de Joseph en Egypte :

ثُمَّ يَأْتِي مِن بَعْدِ ذَٰلِكَ عَامٌ فِيهِ يُغَاثُ النَّاسُ وَفِيهِ يَعْصِرُونَ

(12:49) Ensuite viendra après cela une année lunaire (’âmoun), pendant laquelle les gens recevront beaucoup de pluie, et pendant laquelle ils [pourront à nouveau] presser (du jus, du vin, etc…).

En 29:14, l’âge de Noé est exprimé à la fois en années solaires et lunaires (c’est la seule exception), où il est indiqué qu’il a vécu « mille années solaires (sanat), moins cinquante années lunaires (’âm). Deux mots différents (sanat et ’âm) ont été utilisé car le coran est d’une précision divine et dans ce cas bien précis c’était un moyen d’exprimer l’âge de Noé à sa mort avec une très grande exactitude, ce qui correspond en fait à peu près à 951.49 années solaires :

50 années lunaires = 50 × 354.367056 jours = 17718.3528 jours ; 17718.3528 jours / 365.2425 jours = 48.51 années solaires ; 1000 années solaires – 48.51 années solaires = 951.49 années solaires, si les années étaient identiques à celles de nos jours (?).

Dieu nous indique indirectement avec l’âge de Noé qu’Il contrôle toutes choses avec une perfection absolue et qu’il avait prévu à l’avance que l’âge de sa mort serait une correspondance très exacte entre des années solaires (1000) et lunaires (moins 50 années lunaires).

Maintenant que nous avons prouvé la différence entre sanat (année solaire) et ‘âm (année lunaire), étudions la signification du verset 18:25 :

3. Verset 18:25 : Symbole coranique de la relation entre une année solaire et lunaire

وَلَبِثُوا فِي كَهْفِهِمْ ثَلَاثَ مِائَةٍ سِنِينَ وَازْدَادُوا تِسْعًا

(18:25) Et ils (les sept compagnons de la caverne) demeurèrent dans leur caverne 300 années solaires (سنين = sinîna), et ils ajoutent neuf [pour parvenir à un total équivalent en années lunaires, c.à.d. 309 années lunaires].

قُلِ اللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثُوا لَهُ غَيْبُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ أَبْصِرْ بِهِ

وَأَسْمِعْ مَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَلِيٍّ وَلَا يُشْرِكُ فِي حُكْمِهِ أَحَدًا

(18:26) Proclame : « Dieu sait combien de temps ils [y] demeurèrent (c.à.d. que 300 années solaires = 309 années lunaires, mais n’est pas absolument exact si on les ramène en termes de jours). C’est à Lui qu’appartient les secrets des cieux et de la terre ; Regarde au travers de lui, et écoute ! Ils n’ont aucun protecteur en dehors de Lui, et Il ne partage Sa capacité à légiférer avec personne ».

Le début de la sourate 18 relate l’histoire de l’un des plus grands miracles de l’histoire de l’humanité : Au début du deuxième siècle, sept jeunes chrétiens connus dans le coran sous le nom des « compagnons de la caverne » s’endormirent par la grâce de Dieu pour une période de trois cent années solaires, et il faut ajouter le nombre neuf (à 300) pour parvenir à un total équivalent en années lunaires (309 années lunaires). Dieu les a plongé dans le sommeil afin d’échapper aux persécutions des chrétiens trinitariens qui voulaient les forcer à renier leur foi en l’unicité absolue de Dieu, au détriment de la doctrine de la trinité, une croyance païenne (prière de lire l’article « secret of the seven sleepers » sur quranaloneislam.net qui explique d’importants secrets du coran).  

Le verset 25 est écrit d’une façon singulière, puisqu’il indique que les sept dormants demeurèrent 300 années solaires dans la caverne et qu’« ils ajoutent neuf ». Veuillez noter que le nombre neuf ne mentionne aucun nombre d’années, à mon sens parce que l’accent est mis sur le fait que ce nombre doit être ajouté à un autre nombre (« 300 », et non « 300 années solaires »)  pour obtenir la conversion en années lunaires, à savoir 309 « années lunaires ». Lorsque les sept compagnons se sont endormis, le calendrier utilisé dans l’empire romain était le calendrier julien, un calendrier solaire. Lorsqu’ils se sont réveillés 300 années solaires plus tard, l’empire byzantin utilisait un calendrier lunisolaire, c’est-à-dire un calendrier qui combine le calendrier solaire au calendrier lunaire, afin de déterminer la fête de Pâques, la date la plus importante dans la chrétienté. Au delà de ce détail historique, le fait que le coran indique la correspondance entre 300 années solaires et 309 années lunaires est non seulement étonnant d’un point de vue scientifique, mais aussi pertinent d’un point de vue coranique car le coran indique que le soleil et la lune sont les deux moyens de calculer les années (10:5, cité en fin d’article), ce qui confirme que le coran accepte à la fois un calendrier solaire et lunaire.  

Le miracle mathématique du coran est très profond, et derrière cette correspondance exacte en termes d’années se cache une allégorie sous forme d’un ratio très concis. En effet, 309/300 = 1.03.

Autrement dit, puisqu’une année solaire est approximativement 365 jours, une année lunaire de 354 jours (354.367056 exactement) doit être environ 1.03 fois plus longue pour correspondre à une année solaire (354.367056 × 1.03 = 364.9980…).  

Vous noterez qu’il est surprenant que la division entre 309 et 300 soit exactement de 1.03 (juste deux chiffres après la virgule), au lieu d’un nombre bien plus complexe avec de multiples ou une infinité de chiffres après la virgule, ce qui est la norme lorsqu’on divise des nombres au hasard. Par exemple, si on divise 365 (année solaire moyenne) par 354 (année lunaire moyenne), on obtient 1.031073446327684, et la grande majorité des divisions sont du même type. Les gens qui étudient de près ce que j’appelle « le miracle de 1.03 dans le coran » se rendront compte que le ratio très précis de 1.03 entre 309 et 300 est emblématique. Il fait office d’allégorie dans le coran à plusieurs niveaux, et sert de point de départ à des phénomènes mathématiques d’origine miraculeuse basés sur le ratio moyen de 1.03, comme nous allons l’étudier dans cet article (en fait nous ne feront qu’effleurer l’étendue du phénomène, mais vous pouvez en apprendre plus dans l’article sur « le miracle de 19 », et dans d’autres articles à venir inch’Allah).

Certaines personnes qui manquent de sincérité et qui rejettent l’interprétation dans le verset 18:25 que 300 années solaires = 309 années lunaires, de même que les signes coraniques liés au ratio de 1.03, disent que 300 années solaires n’est pas exactement égal à 309 années lunaires en termes de jours:

300 années solaires × 365.2425 jours = 109572.75 jours.

309 années lunaires × 354.367056 jours = 109499.4203… jours.

Autrement dit, il y a une différence d’environ 73.329 jours entre 300 années solaires et 309 années lunaires. Mais revenons maintenant à l’exact contexte de 18:25 :

Par la grâce de Dieu, le coran expose de telles personnes qui rejettent la vérité, car si Dieu indique clairement en 18:25 qu’ils sont restés « 300 années solaires et ils ajoutent neuf », Il a précisé dans le verset suivant que « Dieu sait [exactement] combien de temps ils [y] demeurèrent ». Il n’aurait pas besoin de préciser cela si 300 années solaires étaient exactement égales à 309 années lunaires. 300 années solaires = 309 années lunaires est exact en termes d’années, mais pas en termes de jours, c’est pourquoi Dieu précise « qu’Il sait combien de temps ils y demeurèrent », et qu’Il sait parfaitement que 309 années lunaires sont plus courtes de 73.32 jours que 300 années solaires. Dieu nous fait donc savoir qu’il ne s’agit que d’une approximation si on tient compte du temps exact qu’ils y sont restés.

Nous avons expliqué jusqu’à présent le miracle mathématique caché derrière 18:25 qui établit la relation entre 300 années solaires et 309 années lunaires, de même que l’allégorie du ratio de 1.03, ainsi que la différence entre « sanat » (année solaire) et « ‘âm » (année lunaire).

Nous allons maintenant confirmer la signification des mots « sanat » et « ‘âm » avec leurs valeurs mathématiques :

4. Année solaire (sanat) et année lunaire (‘âm) : Confirmation mathématique

Il suffit d’étudier la relation entre les valeurs mathématiques des mots « sanat » (سنة = année solaire, V.M. 115) et « ‘âm » (عام = année lunaire, V.M. 111), pour être témoin du ratio suivant :

Comme c’est le cas en 18:25 (309/300 = 1.03) et un nombre d’endroits clefs dans le coran, nous voyons que le symbole de 1.03 est codé dans le ratio entre « année solaire » (sanat) et « année lunaire » (‘âm) !

Le fait que les valeurs mathématiques de « sanat » (GV 115) et « ’âm » (111) soient si incroyablement proches bien que les mots soient totalement différents et qu’elles reflètent le symbole de 1.03 est extrêmement étonnant d’un point de vue statistique, et extraordinairement difficile à obtenir par le simple fait du hasard.

Pour vous donner une petite idée du défi statistique auquel nous sommes ici confrontés, les valeurs mathématiques des mots arabes sont extrêmement diverses et aussi différentes que 11 (V.M. hajj), 66 (V.M. Allah), 115 (V.M. sanat), 352 (V.M. qur’an), 1091 (V.M. ramadan), 400 (V.M. soleil), 340 (lune), etc… et les valeurs mathématiques des lettres varient de 1 (ا) à 1000 (غ) ! Vous pourriez très facilement prendre des centaines de mots arabes pris au hasard et les diviser les uns avec les autres et ne jamais tomber par hasard sur un ratio qui commence par 1.03.

Remarque :

115/111 = 1.03603603603603… = V.M. année solaire/V.M. année lunaire 

Etudions l’incidence d’une variation de seulement 1 par rapport au ratio ci-dessus :

116/111 = 1.0450…

114/111 = 1.0270…

115/110 = 1.0454…

115/112 = 1.0267…

Ceci nous donne une indication supplémentaire du véritable défi statistique d’obtenir un ratio de 1.03. Aucun des ratios ci-dessus ne reste de l’ordre de 1.03 si nous changeons l’une des valeurs mathématiques de seulement 1.

Divisons au hasard quelques valeurs mathématiques :

1091/115 = 9.4869…

400/115 = 3.4782…

352/111 = 3.1711…

11/111 = 0.0990…

115/66 = 1.7424…

400/352 = 1.1363…

Voila pourquoi il est si difficile d’obtenir un ratio de 1.03, et en l’occurrence, nous l’avons obtenu avec des mots dont le sens est symboliquement profondément significatif, à savoir « sanat » (année solaire) et « ‘âm » (année lunaire).

Le ratio entre « sanat » et « ‘âm » (1.03603…), juste comme le ratio en 18:25 entre 309 années lunaires et 300 années solaires (309/300 = 1.03), n’est qu’une proche approximation du ratio précis entre une année solaire et lunaire une année donnée. La raison en est que ce ratio varie très légèrement historiquement, il est donc impossible de coder ce ratio avec une précision infinie dans le coran (bien qu’il l’ait été de façon étonnement précise dans le système des 365 mots « jour », voir article sur le miracle de 19). Et quiconque critiquerait ces ratios et signes mathématiques coraniques pour ne pas refléter avec une précision infinie par exemple celui que nous observons aujourd’hui (qui est 365.2425 jours solaires / 354.367056 jours lunaires = 1.03068…) ferait vraiment preuve de stupidité et d’ignorance : En effet, une année solaire donnée est rarement égale à la seconde près à l’année suivante et varie typiquement de plusieurs secondes chaque année. Autrement dit, même un ratio très précis de ce que nous observons actuellement dans le monde (365.2425 jours solaires/354.367056 jours lunaires = 1.03068…) demeure basé sur une moyenne, et est donc une approximation. Voila pourquoi Dieu manifeste ses preuves pour les gens sincères avec des moyennes dans le coran (365 mots « jour », 30 mots « jours », 12 mots « mois », ratio de 1.03, etc…), mais permet aux ignorants de dénigrer Ses preuves avec des arguments absurdes qui ne font que souligner leur stupidité et total manque de sincérité et de foi.

Quand Dieu a exprimé la correspondance entre 300 années solaires et 309 années lunaires en 18:25, et le ratio de 1.03 qui en découle, il a manifesté à mon sens le fait que cette correspondance en nombre d’années et ce ratio approximatif resteront valables dans l’histoire de la terre jusqu’au jugement dernier, en dépit du fait qu’un ratio scientifiquement précis une année donnée variera très légèrement chaque année, et encore plus sur plusieurs milliers ou millions d’années.

5. Ratio entre les valeurs mathématiques des versets où se trouvent les mots « sanat » (année solaire) et « ‘âm » (année lunaire)

Nous allons détailler ci-dessous le total des valeurs mathématiques de tous les versets où se trouvent, d’une part le mot sanat (année solaire, premier tableau), et d’autre part le mot « ‘âm » (année lunaire, second tableau). Il y sept versets qui comportent le mot « sanat » dans le coran, et cinq qui comportent le mot « ‘âm ». Nous avons vu plus tôt que chacun des deux mots apparaît sept fois dans le coran, ce qui est un exemple parmi d’autres de symétrie de mots dans le coran.

Sept fois « sanat » (année solaire) :

Remarque: Le singulier de « sanat » apparait 7 fois et son pluriel 12 fois (7:130 (1); 10:5 (1); 12:42 (1); 12:47 (1); 17:12 (1); 18:11 (1); 18:25 (1); 20:40 (1); 23:112 (1); 26:18 (1); 26:205 (1); 30:4) (1) = 12 mots « sanat » (singulier et pluriel). Le mot « sanat » apparaît donc un total de 7 + 12 = 19 fois symbolisant les 19 années du cycle métonique et l’alignement dans la même position relative du soleil, de la lune et de la terre. 19 années solaires sont exactement égales à 235 mois lunaires jour pour jour, avec seulement une différence d’environ 2 heures et demie.

Sept fois « ‘âm » (année lunaire) :

Le seul verset où les mots « sanat » (année solaire) et « ‘âm » (année lunaire) font intersection est le verset 29:14, qui indique l’âge de Noé avec une combinaison d’année solaires et lunaires.

Remarque : L’une des raisons pour laquelle les mots « sanat » et « ‘âm » apparaissent tous deux sept fois dans le coran et le fait que le ratio entre les deux mots soit un ratio de l’ordre de 1.03, est lié au fait qu’il y avait sept dormants dans la caverne (sourate 18), et qu’ils sont restés 300 années solaires, auxquelles correspondent 309 années lunaires, le ratio entre les deux étant exactement de 1.03, de même que le ratio entre les valeurs mathématiques de « sanat » (année solaire) et « ‘âm » (année lunaire) est également de l’ordre de 1.03.

Divisons les valeurs mathématiques des sept versets où apparaît le mot « sanat » (année solaire) par les valeurs mathématiques des 5 versets où apparaît le mot « ‘âm » (année lunaire) :

41135/39599 = 1.0387888…

Nous avons vu plus tôt qu’il est difficile d’obtenir un ratio de l’ordre de 1.03. Même si les deux mots apparaissaient dans le même nombre de versets respectivement (ce qui n’est pas le cas), les valeurs mathématiques et le nombre de mots et lettres des versets coraniques sont bien trop divers pour être proportionnels en termes de valeurs mathématiques et la longueur des versets est extrêmement variable. Bien qu’il y ait sept mots « sanat » et sept mots « ‘âm » (7/7 = 1), nous avons ici divisé les valeurs mathématiques de 7 versets par celles de 5 versets (7/5 = 1.4), et nous avons quand même obtenu au bout du compte un ratio très différent de l’ordre de 1.03.

C’est à chacun d’utiliser sa logique et d’évaluer si le ratio de 41135/39599 = 1.0387888… est une coïncidence supplémentaire ou un dessein divin.

Selon le même principe que le système des 365 mots « jour », si l’on divise toutes les valeurs mathématiques de « sanat » (« année solaire » = V.M. 805) par celles de « ‘âm » (« année lunaire » = 780), le ratio reste de l’ordre de 1.03 :

805 (7 V.M. de « sanat ») /780 (7 V.M. de « ‘âm ») = 1.03205

Il aurait suffi qu’il y ait un seul article « al » (le) ou un mot de plus pour nullifier le ratio de 1.03 entre tous ces mots, mais ce n’est pas le cas et ce dernier est donc préservé.
Le ratio entre « sanat » (115) et « ‘âm » (111) est très légèrement différent et est de 115/111 = 1.03603

6. Versets clefs pour comprendre et résoudre des questions au sujet de « sanat » et de « ‘âm »  

Résoudre la question de la véritable signification de « sanat » et de « ‘âm » est un sujet qui demande à être étudié de près, notamment compte tenu du verset suivant :

هُوَ الَّذِي جَعَلَ الشَّمْسَ ضِيَاءً وَالْقَمَرَ نُورًا وَقَدَّرَهُ مَنَازِلَ لِتَعْلَمُوا عَدَدَ

السِّنِينَ وَالْحِسَابَ مَا خَلَقَ اللَّهُ ذَٰلِكَ إِلَّا بِالْحَقِّ يُفَصِّلُ الْآيَاتِ لِقَوْمٍ يَعْلَمُونَ

(10:5) Il est celui qui a fait du soleil une source de lumière et de la lune une lumière [réfléchie], et en a déterminé pour elle les phasesafin que vous puissiez connaitre le nombre d’années (sinîn = pluriel de sanat) et le décompte (du temps). Dieu n’a point créé ceci qu’en toute vérité. Il explique les signes aux gens qui possèdent la connaissance.

Comment le mot « sanat » pourrait-il référer à une « année solaire » en général dans le coran  alors que le verset mentionne la lune comme une lumière, ainsi que ses phases, juste avant « afin que vous puissiez connaitre le nombre d’années (sinîn = pluriel de sanat) » ?

La réponse est en fait très simple, puisque 10:5 réfère à la fois au fait que « le soleil » et « la lune » servent de moyens de calculer le temps dans le verset ; à savoir que le coran accepte à la fois un calendrier solaire et un calendrier lunaire. Autrement dit, « afin que vous puissiez connaitre le nombre d’années (sinîn = pluriel de sanat) et le décompte (du temps) » réfère en même temps au soleil et à la lune, et pas simplement à la lune, car il s’agit des deux calendriers créés par Dieu pour le genre humain.

Puisque le soleil est la fondation du système solaire, cela implique bien sûr qu’il s’agit du calendrier de référence ou prédominant, et qui a de loin le plus d’influence dans la vie de toute créature terrestre (changement de saisons, alternance entre le jour et nuit, agriculture, etc…), alors que la lune est un calendrier secondaire, et que nous utilisons principalement pour des raisons religieuses comme les quatre mois sacrés du hajj et le jeûne de ramadan. C’est pourquoi dans le verset 10:5, entre « le soleil » et « la lune », c’est tout naturellement « le soleil » qui domine et détermine l’usage de « sinîn » (années solaires, par défaut). Sinîn s’applique donc à la fois au soleil et à la lune dans le verset. L’emploi du pluriel « années lunaires » (اعوام = a’wâm) n’aurait eu ici aucun sens. C’est exactement comme le fait que le masculin prédomine sur le féminin dans les langues terrestres, et par exemple en arabe : Si un homme et une femme sont mentionnés ensemble, le verbe sera au masculin.

Quiconque étudie tous les mots « sanat » et « ‘âm » au singulier et au pluriel dans le coran, constatera qu’il est impossible d’inverser le sens des mots, donnant à « sanat » le sens d’« années lunaires », et à « ‘âm »  le sens d’« années solaires », ce qui montre bien que la croyance commune qu’il s’agit de synonymes est absolument fausse. Un très bon exemple qui illustre cela figure dans les versets 12:47-49 de la sourate Joseph, qui montrent une alternance très intéressante entre l’usage de « sanat » et de « ‘âm » :

قَالَ تَزْرَعُونَ سَبْعَ سِنِينَ دَأَبًا فَمَا حَصَدتُّمْ

فَذَرُوهُ فِي سُنبُلِهِ إِلَّا قَلِيلًا مِّمَّا تَأْكُلُونَ

(12:47) Il (Joseph) répondit : « Vous sèmerez sept années solaires (sinîna), comme de coutume, et ce que vous récolterez, laissez-le en épis, à l’exception d’une petite quantité, que vous mangerez.

ثُمَّ يَأْتِي مِن بَعْدِ ذَٰلِكَ سَبْعٌ شِدَادٌ يَأْكُلْنَ مَا قَدَّمْتُمْ لَهُنَّ إِلَّا قَلِيلًا مِّمَّا تُحْصِنُونَ

(12:48) Ensuite viendront après cela sept [années solaires] rudes, qui consumeront ce que vous avez mis de coté, à l’exception d’une petite quantité, que vous stockerez.  

ثُمَّ يَأْتِي مِن بَعْدِ ذَٰلِكَ عَامٌ فِيهِ يُغَاثُ النَّاسُ وَفِيهِ يَعْصِرُونَ

(12:49) Ensuite viendra après cela une année lunaire (’âmoun), pendant laquelle les gens recevront beaucoup de pluie, et pendant laquelle ils [pourront à nouveau] presser (du jus, du vin, etc…).

12:47 indique que « vous sèmerez sept sinîn » (années solaires) parce qu’en agriculture, on utilise bien évidemment un calendrier solaire pour suivre les saisons. Mais en 12:49, l’emphase n’est plus sur la nécessité de semer car la période de disette est terminée, mais sur la pluie abondante et le fait que les gens pourront presser à nouveau : Les versets 12:47-49 démontrent que les égyptiens du temps de Joseph utilisaient parallèlement un calendrier solaire pour l’agriculture et un calendrier lunaire probablement pour des questions religieuses (20:59 mentionne « le jour du festival » du temps de Moïse). Historiquement, les égyptiens semblent avoir utilisé le calendrier sothiaque, qui tient compte de la réapparition de l’étoile du berger juste au-dessus de la ligne de l’horizon à l’aube tous les 365 jours, et qui leur permettaient de rester en phases avec les saisons pour l’agriculture.

En résumé, inverser les mots « sanat » et « ‘âm » en 12:47-49 détruirait le sens des versets ; Dieu a utilisé ces deux mots tout simplement car ils différencient l’année solaire de l’année lunaire.

7. Le dictionnaire d’Edward Lane mentionne la définition correcte de « sanat » et de « ‘âm »

Le fait que « sanat » et « ‘âm » signifient respectivement « année solaire » et « année lunaire » n’a rien de nouveau, même si leur définitions précises ont été altérées du fait de la corruption généralisée qui affecte l’islam. Le célèbre dictionnaire classique arabe-anglais d’Edward Lane (publié en 1863) procure un certain nombre de définitions différentes (et parfois farfelues) quant à la définition de « ‘âm », par exemple qu’il s’agit d’un synonyme de « sanat », mais ne manque pas de mentionner la définition correcte d’un point de vue coranique, confirmant ce que nous avons observé :

« … et Suh (Es-Souheyli) dit, dans le R (c.à.d. le Rowd : Er-Rowd el ounouf de Es-Souheyli) , que le سنة est plus long que leعام ; c’est à dire que le premier correspond à « une seule révolution du soleil ; » alors que le dernier réfère aux [douze] mois arabes [collectivement]… ».

Cette citation signifie manifestement que « sanat » correspond à une année solaire de 365 jours (une révolution complète [autour] du soleil), alors que « ‘âm » correspond aux douze mois lunaires du calendrier musulman (354 jours en moyenne).   

8. Le calendrier coranique est-il solaire ou lunaire ?

Une année solaire moyenne = 365.2425 jours.

Une année lunaire moyenne = 354.367056 jours.

Le ratio année solaire/année lunaire tel que calculé par la science moderne est donc :

365.2425/354.367056 jours = 1.03068

Si l’on ajoute toutes les valeurs mathématiques des 365 mots « jour » du coran, on obtient 22781 (représentation coranique symbolique d’une année solaire), et le total des valeurs mathématiques des 354 premiers mots « jour » est de 22103 (représentation coranique symbolique d’une année lunaire).

22781/22103 = 1.03067

Le ratio coranique est donc miraculeusement proche de celui établit par la science moderne, ce en dépit du fait que plus de 14 siècles se sont écoulés depuis la révélation du Coran.

Contrairement au ratio scientifiquement établit (lequel vari très peu historiquement sur quelques siècles ou millénaires) et qui est basé sur des nombres à virgule extraordinairement précis (365.2425 /354.367056 = 1.03068…), le ratio coranique est basé sur des nombres entiers (!), ce qui rend son degré de précision encore plus stupéfiant : Les deux ratios sont identiques jusque quatre chiffres après la virgule, et en fait presque 5 (1.03067…contre 1.03068…) ! Ceci est donc un moyen allégorique et scientifique de prouver que le coran reconnait aussi bien une année solaire que lunaire, et que Celui qui a créé le Coran est un Dieu Unique et Omnipotent qui a codé la durée exacte de l’année solaire et lunaire au travers des valeurs mathématiques du système du mot « jour » symbolisant l’année solaire et lunaire (voir « miracle de 19 » pour plus de détails et de preuves liées aux valeurs mathématiques). Le calendrier solaire est donc superposé au calendrier lunaire dans le Saint Coran. Etant donné que le coran reconnait aussi bien le concept d’une année solaire (sanat) que lunaire (‘âm), on est en droit de se demander si le calendrier religieux adopté par le coran est solaire, lunaire ou les deux à la fois.

8.1 Mois solaire ou lunaire ?

Le coran mentionne nommément uniquement un seul mois qui est le mois de ramadan. S’agit-il d’un mois lunaire ou solaire ? Autrement dit, chaque fois que le mot « mois » est employé dans le Saint Coran, s’agit-il d’un mois solaire ou d’un mois lunaire ?

La raison principale pour laquelle j’ai dû inclure cette partie est que beaucoup de musulmans qui aspirent à suivre le coran exclusivement car ils comprennent l’imposture des hadiths se sont laissé manipuler par des coranistes qui prétendent comprendre le coran mais sombrent en fait dans les théories de conspiration et proclament que le calendrier coranique est solaire. Les informations que nous allons présenter vont démonter point par point et faire littéralement exploser cette théorie qui n’est qu’un exemple parmi d’autres de la déviance coraniste qui n’a d’autre but que de détruire l’islam au lieu de le purifier.

La raison pour laquelle les coranistes prétendent que le calendrier coranique est solaire est la suivante :

Le mois de ramadan signifie notamment « le mois de chaleur intense ». Si le mois de ramadan est le mois de chaleur intense, c’est par définition que le calendrier musulman est solaire. Le calendrier lunaire perd 11 jours par an et traverse toutes les saisons sur une période de 33 ans. Il n’est donc pas possible que le calendrier décrit dans le coran soit lunaire !

Revoyons tout d’abord la définition du mois de ramadan et les raisons pour lesquelles il est appelé ainsi :

8.2 Ramadan: Définition

Le mot « Ramadan » est dérivé de la racine « ramida » ou « ramada ».  « ramida » signifie « être brûlé, ou écorché par le soleil ». Le mois de Ramadan peut donc signifier littéralement « le mois de chaleur intense ». Il y a deux interprétations principales qui lient la notion d’intense chaleur au fait que le mois de Ramadan soit le 9ème mois lunaire :

– D’après le dictionnaire classique arabe/anglais d’Edward Lane, il s’agit « du 9ème mois des mois arabes : ainsi appelé parce que, quand ils ont changé le nom des mois à partir de l’ancien dialecte ; ils les appelaient en fonction des saisons durant lesquelles ils tombaient, et ce mois, appelé “nâtiq” (ناتق) c’est-à-dire son ancien nom, coïncidaient avec les jours de chaleur intense. »

– La définition de la racine « ramada » est le mot « sècheresse » ou « pâture sur un sol brûlé », « rôtir », « brûler » (Dictionary of the Holy Quran by Omar). Les musulmans ressentent la faim et la soif pendant le jeûne, ce qui serait un état similaire à ce qu’ils ressentiraient pendant un mois de grosse chaleur ou de sécheresse.

L’erreur monumentale commise par les coranistes est de prétendre que l’on doit interpréter la signification littérale du mot « ramadan » en fonction d’un point précis sur terre où le mois de ramadan serait toujours le mois de grosse chaleur, alors que l’Islam est une religion universelle et que la terre est ronde. Nous savons tous que les date des saisons varient énormément dans l’hémisphère sud comparé à l’hémisphère nord et le mois de ramadan a été appelé ainsi pour tous les musulmans où qu’ils se trouvent et non pas seulement pour l’Arabie où le moyen orient.

Dieu a conservé le nom du mois de « ramadan » car il symbolise une « sècheresse » ou « forte chaleur » alors que les musulmans jeûnent pendant le 9ème mois lunaire et ressentent ainsi la faim et la soif. De plus, le pur calendrier lunaire musulman (sans mois intercalaire pour rejoindre le calendrier solaire car cela est interdit en 9:37) est très égalitaire pour tous les musulmans de par le monde car il passe en revue toutes les saisons en un endroit donné tous les 33 ans, ce qui fait que tous les musulmans où qu’ils soient jeûnent exactement la même durée tous les 33 ans. Un calendrier solaire serait lui extrêmement inégalitaire car les pays plus au nord ou au sud de l’équateur devraient jeûner jusque très tard lors d’un mois de plein été comparé à des musulmans vivant près de l’équateur.

8.3 Les première et dernière phases du mois lunaire décrites dans le coran :

D’autre part, le coran définit précisément la première et la dernière phase du mois lunaire dans les deux versets suivants :

La première phase lunaire :

يَسْأَلُونَكَ عَنِ الْأَهِلَّةِ قُلْ هِيَ مَوَاقِيتُ لِلنَّاسِ وَالْحَجِّ وَلَيْسَ الْبِرُّ بِأَن

 تَأْتُوا الْبُيُوتَ مِن ظُهُورِهَا وَلَٰكِنَّ الْبِرَّ مَنِ اتَّقَىٰ وَأْتُوا الْبُيُوتَ

 مِنْ أَبْوَابِهَا وَاتَّقُوا اللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

(2:189) Ils t’interrogent au sujet apparitions [des nouvelles lunes]. Proclame : « Elles sont des indicateurs temporels pour le genre humain, ainsi que pour le hajj. » La droiture ne consiste pas à rentrer dans les maisons par derrière, au contraire, la droiture consiste à craindre [Dieu], et à rentrer dans les maisons par leurs portes ; Craignez Dieu, afin que vous connaissiez le succès.

La dernière phase lunaire décrite dans le coran :

والقمر قدرنه منازل حتى عاد كالعرجون القديم

(36:39) Et la lune, Nous avons ordonné pour elle des phases (منازل = manâzila), jusqu’à ce qu’elle redevienne (ou retourne) comme une vieille tige de dates.

A gauche ci-dessus, et pour preuve qu’il s’agit bien d’une tige de datte, nous pouvons voir qu’il reste deux dattes desséchées sur la tige vieillie.

Ci-dessus des palmiers dattiers, tel que nous les trouvons dans les climats chauds ou désertiques.

La préposition « jusqu’à » (حتى = hattâ) en 36:39 indique sans équivoque possible que la dernière des phases du calendrier lunaire est lorsque la phase lunaire ressemble « à une vieille tige de dates ».Quand les dates sont en train de mûrir, la tige est tout d’abord verte et souvent droite ou à peine courbée alors que la tige croule sous le point des dattes vertes. Une fois que les dattes murissent, la tige se dessèche progressivement et la courbure s’accentue, comme illustré dans la photo ci-dessus dans le cercle. Cette dernière ressemble alors du fait de sa minceur et de l’arc qui se dessine à la dernière phase extrêmement mince de la lune. La branche qui porte le régime de dattes forme également un arc mince qui rappelle tout à fait la dernière phase lunaire (voir les pointillés dans la photo).

En plus du verset 36:39 qui décrit la dernière « phase » lunaire, le seul autre verset du coran qui mentionne le mot « phase » référant à la lune est le verset 10:5 :

هُوَ الَّذِي جَعَلَ الشَّمْسَ ضِيَاءً وَالْقَمَرَ نُورًا وَقَدَّرَهُ مَنَازِلَ لِتَعْلَمُوا عَدَدَ

السِّنِينَ وَالْحِسَابَ مَا خَلَقَ اللَّهُ ذَٰلِكَ إِلَّا بِالْحَقِّ يُفَصِّلُ الْآيَاتِ لِقَوْمٍ يَعْلَمُونَ

(10:5) Il est celui qui a fait du soleil une source de lumière et de la lune une lumière [réfléchie], et en a déterminé pour elle (وَقَدَّرَهُ مَنَازِلَ) les phases (منازل = manâzila)afin que vous puissiez connaitre le nombre d’années et le décompte (du temps). Dieu n’a point créé ceci qu’en toute vérité. Il explique les signes aux gens qui détiennent le savoir.

Le verset parle de lui-même et nous indique qu’Allah a créé le soleil et la lune, pour laquelle il a déterminé les phases, afin que nous puissions compter le nombre d’années. Comment peut-on lire le verset 10:5 et prétendre que les calendriers solaires et lunaires ne sont pas pris en compte dans le coran ? Il est clair que c’est la succession des cycles de phases lunaires qui nous permet de compter les années, et nous avons été témoin en 36:39 que la dernière des « phases » (منازل = manâzil) lunaires est lorsque la lune ressemble à une « vieille tige de dattes ».

Il est plus qu’évident que les coranistes qui dénient le calendrier lunaire et prétendent que le Coran préconise un calendrier solaire n’étudient pas le coran comme il se doit et donnent préférence à des théories de conspiration sans fondement : Ils sont dans un égarement profond.

8.4 Un amoncellement de preuves mathématiques confirme que les mois, ainsi que la nuit du décret sont comptés dans le cadre d’une année lunaire dans le coran et non pas d’une année solaire.

8.4.1 le mot « mois »

Nous savons que le mot « mois » apparaît symboliquement 12 fois dans le coran symbolisant une année complète de 12 mois.

2:185 (2), 2:194 (2), 2:217 (1), 5:2 (1), 5:97 (1), 9:36 (1), 34:12 (2), 46:15 (1), 97:3 (1) = 12 « mois ».

Le verset 9:36 nous enseigne que Dieu a créé l’année de douze mois depuis la création des cieux et de la terre. Un moyen très simple de prouver que le mot « mois » réfère systématiquement à des mois lunaires dans le coran est qu’il y a exactement 354 formes simples du mot « jour » (sur 365) entre le premier et le dernier mot « mois », sachant que 354 jours est la durée moyenne d’une année lunaire. Quand le coran parle de « mois », il s’agit toujours d’un mois lunaire de 29 ou 30 jours.

8.4.2 Laylatul Qadr est toujours prise en compte comme étant la 27ème nuit de ramadan

Ce qui suit n’est qu’un résumé car il y a vraiment beaucoup de signes qui confirment que Laylatoul Qadr est la 27ème nuit du 9ème mois lunaire. « Laylatul Qadr » (ليلة القدر = la nuit du décret, GV 410) comporte 9 lettres, un signe qu’elle fait partie du 9ème mois lunaire (ramadan), et l’expression apparaît trois fois dans le Coran, et plus précisément trois fois dans la sourate 97 : 27 lettres (9×3) correspondent donc littéralement à « la nuit du décret » (ليلة القدر), expression de 9 lettres, ce qui est une allégorie qu’il s’agit de la 27ème nuit du 9ème mois lunaire.  

8.4.2.1 La 27ème nuit de la 9ème lune.

« La nuit décret » est la 27ème nuit de la 9ème « lune » (Ramadan). Pour cette raison, nous allons sélectionner les versets où se trouvent le 27ème mot « nuit » et le 9ème mot « lune » depuis le début du Coran.

– Les versets où se trouvent les 27 singuliers du mot « nuit » sont les suivants : 2:164 (1); 2:187 (1); 2:274 (1); 3:27(2); 3:113 (1); 3:190 (1); 6:13 (1); 6:60 (1); 6:76 (1); 6:96 (1); 7:54 (1); 10:6 (1); 10:24(1); 10:27 (1); 10:67 (1); 11:81 (1); 11:114 (1); 13:3 (1); 13:10 (1); 14:33 (1); 15:65 (1); 16:12 (1); 17:1 (1); 17:12 (2); 17:78 (1) (27ème mot « nuit »).

– Les 9 versets où se trouvent les neuf premiers mots « lune » sont les suivants :

6:77 (1) , 6:96, 7:54, 10:5, 12:4, 13:2, 14:33, 16:12, 21:33.

Il y a 410 versets entre 17:78 et 21:33

Du verset qui contient le 27ème mot « nuit » au verset qui contient le 9ème mot « lune », il y a exactement 410 versets (versets 17:78 et 21:33 inclus). 410 est la valeur mathématique de « la nuit du décret » :

ليلة القدر  = 30 (ل) + 10 (ي) + 30 (ل) + 5 (ة) + 1 (ا)

+ 30 (ل) + 100 (ق) + 4 (د) + 200 (ر) = 410

Entre 17:78 et 21:33, il y a 27 mots « jour » (forme pure, au singulier). La « nuit du décret » débute le 27ème « jour » de la 9ème « lune »: Le jour du mois lunaire commence au coucher du soleil en Islam, avec l’apparition de la nuit. Les 21 versets qui contiennent les 27 mots « jour » sont les suivants : 

17:97 (1); 18:19 (2); 18:47 (1); 18:52 (1); 18:105 (1); 19:15 (3); 19:26 (1); 19:33 (3); 19:37 (1); 19:38 (2); 19:39 (1); 19:85 (1); 19:95 (1); 20:59 (1); 20:64 (1); 20:100 (1); 20:101 (1); 20:102 (1); 20:104 (1); 20:124 (1); 20:126 (1) = 27 mots « jour » entre 17:78 (27th word “night”) et 21:33 (9ème mot « lune »).

Les deux mots clefs du système qui nous a permis d’identifier le fait qu’il y a 410 versets (V.M de « la nuit du décret ») à partir de 17:78 (27ème « nuit ») jusqu’à 21:33 (9ème  « lune ») sont les mots « nuit » (ليل = V.M 70) et « lune » (قمر = V.M  340). Additionnons leurs valeurs mathématiques respectives :

 (ليل = nuit = 70) + (قمر = lune = 340) = 410 = Valeur mathématique de « la nuit du décret » (ليلة القدر).

Ces miracles mettent en lumière l’incrédulité des coranistes qui dénient le calendrier lunaire.

8.4.2.2. La nuit du décret codée dans le système du mot « jour »

Les calendriers solaire et lunaire sont superposés l’un a l’autre dans le système des 365 mots « jour » tel que prouvé mathématiquement au début de la section 8.

Le Coran est codé à de multiples niveaux, et fonctionne de façon logique et symbolique : Pour déterminer le verset où est codée la nuit du décret, il suffit de localiser le seul verset de ce système qui mentionne la révélation du Coran, ce dernier ayant été révélé pendant la nuit bénie :

(42:7) Et nous t’avons révélé (Ô Muhammad) un Coran [en langue] arabe, pour que tu puisses avertir la mère des cités (La Mecque) et toutes celles à l’entour, et avertir au sujet du jour (262ème  mot « jour » du Coran) du rassemblement (le jour du jugement), pour lequel il n’y a point de doute : Certains [seront envoyés] au paradis, et certains dans le feu ardent.

Tel que prouvé dans l’article sur la « nuit du décret », le premier jour possible pour la nuit du décret (laylatoul qadr » est le 262ème jour lunaire, ce qui, en un mot, est le cas quand la nouvelle lune apparait suffisamment d’heures avant le lever du soleil lors du premier jour de l’année lunaire.

– Un autre grand signe qui prouve que la nuit du décret est codée en 42:7 dans le système des 365 mots « jour » est qu’il s’agit du 243ème verset du système du mot « jour » (qui comporte 341 versets au total) depuis le début du Coran :

243 = 27 × 9

L’allégorie est claire : La nuit du décret correspond au 27ème « jour » du 9ème mois lunaire (Ramadan).

De plus, à partir de 21:33 (qui mentionne le 9ème mot « lune » du Coran) jusqu’à 42:7 (dont nous venons de prouver qu’il symbolise la nuit du décret dans le système des 365 mots « jour » du Coran), le mot « nuit » apparait exactement 27 fois :

21:33 (1), 21:42 (1), 22:61 (2), 23:80 (1), 24:44 (1), 25:47 (1), 25:62 (1), 27:86 (1), 28:71 (1), 28:72 (1), 28:73 (1), 30:23 (1), 31:29 (2), 34:33 (1), 35:13 (2), 36:37 (1), 36:40 (1), 37:138 (1), 39:5 (2), 39:9 (1), 40:61 (1), 41:37 (1), 41:38 (1) = 27 mots « nuit ».

Symboliquement parlant, nous pouvons dire que la nuit du décret, magistralement codée en 42:7, est la 27ème « nuit » à partir du début de la 9ème « lune » (Ramadan) !

8.4.2.3 Séparation de la lune : La « séparation » du mot « lune » en 54:1 révèle la nuit du décret (laylatoul Qadr) dans le calendrier lunaire

اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ

(54:1L’heure s’est rapprochée et la lune s’est séparée.

Le 20ème mot « lune » depuis le début du coran (sur 27) apparait en 54:1. Le nombre 27 réfère en premier lieu symboliquement à la moyenne de 27 jours qu’il faut pour que la lune effectue un tour complet de la terre. 

Comme nous le savons, plusieurs systèmes coraniques symbolisent une année, comme les 365 mots « jour » du coran ou les 12 mots « mois ». L’un des secrets au sujet des 27 mots « lune » est qu’ils symbolisent également une année lunaire dans le coran.

La représentation d’une année lunaire par 27 mots « lune » est en fait logique en relation avec une moyenne de 354 jours lunaires et révèle indirectement un signe coranique : En effet, il est un fait scientifiquement indéniable que la lune tourne 13 fois autour de la terre en une année lunaire et non 12 fois comme un non initié pourrait le penser, le nombre 13 est donc tout simplement le dénominateur commun entre 27 mots « lune » et 354 jours lunaires : 

27.3 jours (mois sidéral moyen) × 13 rotations = 354.9 jours (année lunaire moyenne = 354.36 jours). Le lecteur sera également prié de garder ici à l’esprit que le coran fonctionne exactement comme la science en matière d’astronomie, à savoir par le biais de moyennes car un mois ou une année lunaire n’est jamais exactement égal(e) à un(e) autre et les variations peuvent être assez notables (un seul mois lunaire synodique peut varier entre 29.18 et 29.93 jours !) même si les moyennes sont très stables sur de longues durées. Tout ceci pour dire que ceux qui tenteraient de critiquer le fait que le coran n’indique pas de moyenne totalement exacte à celles de la science ne feraient que révéler leur totale ignorance des faits scientifiques, et surtout leur mauvaise foi d’autant plus qu’on ne peut pas diviser un mot en un tiers, un quart, etc…. De plus, le système coranique crucial des 365 mots « jour » a codé une moyenne miraculeusement proche de celle calculée par les astronomes comme expliqué plus tôt. 

Coder le coran avec 27 mots « lune » implique la connaissance préliminaire du fait qu’il y a 13 révolutions de la lune autour de la terre au cours d’une année lunaire.

Je me suis demandé pendant longtemps si les 27 mots « lune » du coran avaient un lien avec « la nuit du décret », de loin la plus importante du calendrier lunaire musulman, c’est-à-dire la 27ème nuit de Ramadan. Si l’on assume que les 27 mots « lune » représentent une année lunaire, on peut se demander si 54:1 (20ème mot « lune ») pourrait être un point clef de « séparation » ou « division » du calendrier lunaire. Il suffit alors de diviser 20 par 27 et de multiplier le ratio par le nombre de jours d’une année lunaire (354.367056 jours) pour obtenir un jour bien précis dans le calendrier lunaire :

20/27 = 0.7407407407407407

354.367056 × 0.7407407407407407 = 262.4941155555555 jours.

Il s’agit donc du 262ème jour de l’année lunaire = premier jour possible pour la nuit du décret dans l’année lunaire !

Est-ce un simple hasard ? Les personnes de foi apprécieront.

8.4.2.4 La nuit du décret codée au travers de nombres premiers :

Les deux mots “laylatul Qadr”(V.M. 410 = 27ème nuit) et “Ramadan” (V.M. 1091 = le 9ème mois = 182ème nombre premier) procure une définition précise de la nuit du décret dans le calendrier lunaire musulman car ils cernent à la fois le jour et le mois de la nuit bénie. Il y a 80 nombres premiers entre 0 et 410 (V.M. Laylatul Qadr) and Il y a 182 nombres premiers entre 0 et 1091 (V.M. Ramadan):

80 (nombres premiers liés à “laylatul Qadr”) + 182 (nombres premiers liés à “Ramadan”) = 262 = premier jour possible pour « laylatul Qadr » dans le calendrier lunaire musulman.

8.4.2.5 La nuit du décret et le Bismillah

Le Bismillah (بسم الله الرحمن الرحيم = « Au nom de Dieu, Clément, Miséricordieux », V.M. 786) est le tout premier verset révélé à notre saint prophète la nuit de laylatul Qadr :

786 = 262 × 3

Nous connaissons maintenant bien la signification du nombre 262, qui symbolise le premier jour possible de la nuit du décret (laylatoul qadr) dans le calendrier lunaire musulman, et qui est mentionné 3 fois dans le coran (97:1, 97:2, 97:3). Le coran est infiniment profond (18:109), et à la lumière de ce que nous avons observé, je pense tout simplement que le Bismillah porte la signature du jour de « la nuit du décret » (786 = 262 × 3) dans son code génétique.

Il y a de toute évidence une chance sur 262 que le Bismillah soit multiple de 262 par hasard.

8.4.2.6 L’intersection entre 27 et le chiffre 9

27/9, dans cet ordre, est la façon dont s’écrit la 27ème nuit de Ramadan. Ainsi, sélectionnons le seul et unique verset dans le Coran qui respecte cette séquence, à savoir le verset 27:9:

(27:9Ô Moise, en vérité c’est Moi, Dieu, le Tout Puissant, le Sage.

Ce qui est particulièrement important en 27:9 est qu’il s’agit de la première fois que Dieu parle à Moise (et la première fois que Dieu parle à un prophète directement, voir 4:164). Il s’agit donc de la première révélation qu’il a reçu. 

Par comparaison, Mohammed a reçu la première révélation le 27/9 par l’entremise de Gabriel. Tous ces signes confirment de façon irréfutable et miraculeuse que laylatoul Qadr est bien la 27ème nuit de Ramadan, et seuls les gens aveugles continueront à denier ces signes et à rejeter le calendrier musulman en place.

8.4.3 le calendrier d’Omar est-il authentique ?

Un autre argument des coranistes pour tenter de dénigrer la validité du calendrier lunaire musulman est que le début du calendrier musulman que nous connaissons a historiquement été décidé sous le califat d’Omar et non pas du temps du prophète. En l’an 639, le Calife Omar a décidé de commencer à compter les années du calendrier lunaire musulman à partir du premier mois de l’année lunaire lors de la migration (hégire) du prophète vers Médine, à savoir le 16 Juillet 622. En fait, le calife Omar n’a strictement rien changé au calendrier en place du temps du prophète car les mêmes mois lunaires ont continué de courir comme d’habitude. Il fallait décider d’une nouvelle année de départ dans le nouvel empire musulman, et c’est la seule chose qu’il a fait et le mois de ramadan et les mois sacrés sont restés en place comme ils l’étaient au temps du prophète.

Dieu est Omnipotent et savait que les musulmans choisiraient l’hégire comme mois de départ quand Il a composé le Coran, et c’est pour cela qu’Il a codé l’année, le mois et le jour de la prophétie coranique de « la séparation de la lune » (54:1) de telle sorte qu’Il confirme le calendrier mis en place par Omar.

اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ

(54:1L’heure s’est rapprochée et la lune s’est séparée.

L’article sur la séparation de la lune sur ce site prouve que la séparation de la lune a eu lieu quand les américains ont visité la lune pour la première fois le 21 juillet 1969 et ont ramené des roches lunaires vers la terre, créant ainsi une séparation de la lune symbolique.  

Cette date correspond au 6ème jour de Jumaada al-awal de l’année 1389 après l’Hégire (6/5/1389AH). Après avoir marché sur la lune et prélevé des échantillons, Apollo 11 a décollé de la surface de la lune avec 21 kilos de roches lunaires à exactement 17:54:1 TU (temps universel) marquant ainsi l’accomplissement d’une prophétie profondément symbolique. Près d’un demi-milliard d’êtres humains ont suivi ces événements en direct, et au moment précis du décollage, et en dépit des différents fuseaux horaires, chaque être humain de par le monde a eu en commun que l’événement de la séparation de la lune s’est produit à exactement 54 minutes et 1 seconde, ce qui est pourquoi Dieu Tout Puissant a choisi la sourate 54 verset 1 pour empreindre la prophétie de la séparation de la lune.

Dans le calendrier musulman, la séparation de la lune a eu lieu le 6ème jour de Joumaada al-awal 1389 AH (After Hijri) à 17:54:1.Il s’agit du 5ème mois lunaire (6/5/1389 AH). Le mois lunaire moyen est de 29.5 jours, donc multiplions 29.5 par les quatre premiers mois : 4 × 29.5 = 118 jours. La date de l’évènement a eu le 6ème jour du cinquième mois. Ajoutons donc 6 jours à 118 jours :

118 + 6 = 124 jours

Le coran est un livre codé mathématiquement (56:78, 72:28, 83:9-20,) et il y a 27 mots « lune » dans le coran. Les 27 mots « lune » symbolisent à la fois un mois sidéral (la lune tourne autour de la terre en une moyenne de 27 jours) de même qu’une année lunaire pendant laquelle la lune tourne quasi exactement 13 fois autour de la terre (354.36/27.3 jours sidéraux = 12.98…). Comprendre ce concept permet de comprendre pourquoi « diviser » (qui est le sens même du verbe « inshaqqa » en 54:1) les 7 mots « lune » après 54:(situés du côté des 1389 versets qui symbolisent l’année islamique de l’événement) par les 20 premiers mots « lune » jusqu’à 54:1 révèle le secret de la date de la séparation de la lune dans le calendrier lunaire7/20 = 0.35. Il suffit alors de multiplier ce ratio par le nombre de jours d’une année lunaire pour obtenir le jour de la prophétie de la séparation de la lune:

354.367056 × 0.35 = 124.02… jours

Ce calcul est rigoureusement identique au nombre de jours lunaires lors du décollage de la lune de la fusée Apollo qui transportait des roches lunaires le 6ème jour de Joumaada al-awal 1389 AH (21/07/1969), et dont nous avons calculé ci-dessus qu’il s’agit du 124ème jour.

Ces signes prodigieux prouvent l’Omnipotence de Dieu qui contrôle les événements présents et futurs à l’année (1389), au jour (124) et à la minute et à la seconde près (54:1), de même que le fait que le coran est d’origine divine.

54:1 révèle donc à la fois la date de laylatoul qadr et celle de la séparation de la lune en divisant le nombre de mots « lune » de deux façons différentes (20/27 et 7/20 respectivement) et en multipliant le ratio par le nombre de jours de l’année lunaire (354.367 jours). Comment obtiendrait-on ces deux dates si extraordinaires PAR PUR HASARD autour de ce verset si profondément symbolique qui « sépare » la lune de façon symbolique (le calendrier lunaire) et physique (la lune elle-même) à la fois ?!

Les coranistes incrédules qui rejettent ces preuves d’origine divine et insistent que le calendrier coranique est solaire et non pas lunaire et ont pour but d’égarer les gens qui aspirent à suivre le coran exclusivement devront expliquer le jour du jugement pourquoi il ont fait de tout cela une affaire d’orgueil au lieu de se soumettre au message clair du coran et de reconnaitre ses preuves miraculeuses.

Conclusion

– Sanat (سنة) = année solaire

– ‘Âm (عام) = année lunaire,

La longueur d’une année solaire et lunaire sur quelques siècles ou millénaires est remarquablement stable : Les variations sont limitées, mais puisqu’il y a variation, seul un ratio moyen simple et emblématique peut symboliser mathématiquement la relation entre une année solaire et lunaire.

C’est la raison pour laquelle le coran a codé mathématiquement le ratio année solaire/année lunaire au travers du symbole de 1.03, codé de façon fondamentale en 18:25, et exprimé en années :

309 années lunaires = 300 années solaires : 309/300 = 1.03 (exact ratio deux chiffres après la virgule).

Pour la même raison, les formes simples des mots « jour », « jours », et « mois », apparaissent respectivement 365 fois, 30 fois, et 12 fois dans le coran, Dieu ayant à nouveau recours à des moyennes simples et emblématiques pour manifester Ses signes, notamment pour définir l’année solaire de 365 jours.

Le ratio année solaire/année lunaire tel que calculé par la science moderne est de 365.2425/354.367056 jours = 1.03068… Si l’on ajoute toutes les valeurs mathématiques des 365 mots « jour » du coran, on obtient 22781 (représentation coranique symbolique d’une année solaire), et le total des valeurs mathématiques des 354 premiers mots « jour » est de 22103 (représentation coranique symbolique d’une année lunaire). Le ratio année solaire/année lunaire dans le Saint Coran est donc de : 22781/22103 = 1.03067… Le ratio année solaire /année lunaire codé dans le système des 365 mots « jour » est donc miraculeusement proche de celui calculé par la science moderne (1.03067…contre 1.03068…).

Basé exactement sur le même principe, un grand signe mathématique se cache également derrière les valeurs mathématiques des mots « sanat » (année solaire) et « ‘âm » (année lunaire) et qui utilise à nouveau le symbole de 1.03, bien que ces deux mots soient issus de racines radicalement différentes :

– V.M. année solaire (115) / V.M. année lunaire (111) = 1.03603…

– 805 (addition des 7 valeurs mathématiques de « sanat ») / 780 (addition des 7 valeurs mathématiques de « ’âm ») = 1.03205…

Similairement, la valeur mathématique des 7 versets qui contiennent « Sanat » (année solaire) divisée par la valeur mathématique des cinq versets qui contiennent « ‘âm » (année lunaire) génère un ratio qui reste également de l’ordre de 1.03 : 41135 (versets avec “sanat”)/39599 (versets avec “’âm”) = 1.0387888…

Ces concepts mathématiques simples à comprendre sont parmi les innombrables signes et merveilles du coran, lequel a été conçu pour prouver au genre humain qu’il s’agit de la Parole de Dieu.

Bien que le coran reconnaisse à la fois une année solaire et une année lunaire, le mot « mois » signifie toujours « mois lunaire » dans le coran car le calendrier musulman est lunaire. La preuve la plus simple est qu’il y a 354 mots « jour » (année lunaire moyenne) entre le premier et dernier mot « mois » dans le coran.

Le mot « Ramadan » signifie « mois de chaleur intense » ou de « dessèchement » et la signification est symbolique car il s’agit du mois de jeûne durant lequel les musulmans ressentent la faim et la soif. Les saisons et les températures varient selon la géographie terrestre et la religion musulmane et son calendrier lunaire sont universels. Prétendre que le mois de ramadan réfère à un calendrier solaire comme le prétendent les coranistes est tout simplement grotesque car un calendrier solaire ne pourrait répliquer un mois de chaleur intense que dans certains pays désertiques et certainement pas partout sur terre où les saisons et les climats varient substantiellement.

La première et la dernière phase du mois lunaire sont décrites respectivement en 2:189 et 36:39 avec « l’apparition » de la nouvelle lune et le dernier croissant lunaire très mince qui ressemble à « une vieille tige de datte » courbée.

Laylatul Qadr est toujours prise en compte comme étant la 27ème nuit de ramadan (le 9ème mois lunaire) dans le coran : Il y a 410 versets (valeur mathématique de « laylatoul qadr ») entre le 27ème mot « nuit » (17:78) et le  9ème mot « lune » (21:33, symbolisant le mois de ramadan, le 9ème mois lunaire), car le calendrier musulman est lunaire. La nuit du décret est codée dans le système des 365 mots « jour » (dans lequel nous avons prouvé que le calendrier lunaire et solaire sont superposés) car le seul mot « jour » qui fait intersection avec « la révélation du coran » est le verset 42:7 qui est le 243ème verset du système (243 = 27×27ème nuit × 9ème mois lunaire). Le verset 42:7 est le 262ème mot « jour » du coran qui est le premier « jour » possible pour la nuit de laylatoul qadr dans le calendrier lunaire musulman. Nous avons mentionné d’autres preuves du même calibre dans cet article et il y en a encore plus dans l’article « la nuit du décret ». Il est donc prouvé mathématiquement et de manière littéralement prodigieuse que le calendrier musulman est bien lunaire, bien que le coran reconnaisse l’usage parallèle de l’année solaire, sachant que le Coran utilise les mots « ‘am » (عام = année lunaire) et « sanat » (سنة = année solaire) de façon précise et révélatrice de la nécessite de la société musulmane de prendre en compte les deux calendriers.

سَنُرِيهِمْ آيَاتِنَا فِي الْآفَاقِ وَفِي أَنفُسِهِمْ حَتَّىٰ يَتَبَيَّنَ لَهُمْ

أَنَّهُ الْحَقُّ أَوَلَمْ يَكْفِ بِرَبِّكَ أَنَّهُ عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ شَهِيدٌ

(41:53) Nous leur montreront Nos preuves, par-delà les horizons, ainsi qu’au plus profond de leurs âmes, jusqu’à tant qu’il leur soit manifestement prouvé qu’il s’agit de la vérité.  Ne suffit-il donc pas que ton Seigneur soit témoin de toutes choses ?