Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal interpréter dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une meilleure compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier et accroître notre savoir.

Les fêtes et prières de l’aïd el fitr (fête de fin de ramadan) et de l’aïd el adha (la fête du sacrifice) ne sont pas mentionnées dans le coran pleinement détaillé (7:52, 6:114, 10:37) et trouvent leur origine dans les hadiths, lesquels sont nommément condamnés et interdits par le coran (7:185, 12:111, 31:6, 45:6, 77:50). Elles contredisent l’enseignement coranique sur plusieurs points que nous allons étudier. Il est essentiel que le monde musulman ouvre les yeux et se rende compte que les autorités sunnites et shiites l’empêche d’accéder au vrai message du coran et, pour ce qui est des prières et fêtes de l’aïd, qu’il s’agit ni plus ni moins de rituels païens dont il faut impérativement se débarrasser sous peine d’encourir la colère d’Allah.
1. Définitions
L‘Eid al-Fitr (عيد الفطر = fête de la cessation du jeûne) réfère à la prière rituelle sunnite et shiite et la fête qui marque la fin du mois de Ramadan le premier jour du mois de chawwal.
L’Eid al-Adha (عيد الأضحى = fête du sacrifice) réfère à la prière rituelle sunnite et shiite et la fête associée avec la complétion du hajj selon les dates en vigueur chez les sunnites et les shiites (du 8 au 12 de dhoul hijjah, 12ème mois lunaire). Elle est célébrée à l’échelle mondiale le 10ème jour de Dhoul Hijjah entre le lever et le coucher du soleil. Elle est considérée comme la plus sacrée des deux fêtes, et commémore l’acceptation d’Abraham de sacrifier son fils Ismaël, symbolisant l’obéissance ultime aux commandements de Dieu.
2. Le mot « ‘aïd » dans le coran :
Définition : Le mot « ‘aïd » (عيد) signifie « fête », « festival » ou « fête annuelle », car la racine « ‘âda » (عاد) signifie « retourner », « revenir », ou « répéter », conférant l’idée de répétition. Aucune de ces deux fêtes n’est mentionnée dans le coran pleinement détaillé (7:52, 6:114, 10:37). Le mot « ‘aïd » est un terme qui apparaît une seule fois dans le texte coranique pour référer à la « fête » que Dieu a fait descendre du ciel pour Jésus et ses apôtres (5:114). Ces derniers doutaient encore malgré la myriade de miracles dont ils avaient personnellement été témoins et voulaient un miracle final pour rassurer leurs cœurs :
قَالَ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ اللَّهُمَّ رَبَّنَا أَنزِلْ عَلَيْنَا مَائِدَةً مِّنَ السَّمَاءِ تَكُونُ
لَنَا عِيدًا لِّأَوَّلِنَا وَآخِرِنَا وَآيَةً مِّنكَ وَارْزُقْنَا وَأَنتَ خَيْرُ الرَّازِقِينَ
(5:114) Jésus, fils de Marie dit : « Allahoumma, (Ô Allah) notre Seigneur !, fais descendre du ciel une table servie afin qu’elle soit une fête (عِيدًا) pour le premier et le dernier d’entre nous ainsi qu’un signe de ta part. Dispense-nous [de tes biens], Tu es le meilleur des dispensateurs.
Puisqu’aucune de ces deux fêtes n’est mentionnée dans le Saint coran, il convient donc de comprendre où elles trouvent leur origine.
3. les deux fêtes de l’aïd proviennent exclusivement des hadiths
Nombre de hadiths mentionnent les fêtes de l’aïd et nous ne mentionnerons que les plus importants :
Sunan an-Nasa’i 1556, Book 19, Hadith 1
Il a été rapporté qu’Anas bin Malik a dit: « Les gens du temps de la Jâhiliyyah avaient deux jours chaque année où ils faisaient la fête. » Quand le Messager d’Allah est venu à Médine, il a dit: « Vous avez deux jours pendant lesquels vous faites la fête, mais Allah a donné aux Musulmans quelque chose à la place qui est beaucoup mieux: Le jour d’Al-Fitr et le jour d’Al-Adha. »
Jami` at-Tirmidhi, Book 8, Hadith 121
Le messager d’Allah a dit: « Al-Fitr est le jour où les gens cessent le jeûne et el adha est le jour où les gens sacrifient. »
Ibn Majah, Livre 5, Hadith 1117
« La prière en voyage est de deux Rak’ah, celle du vendredi est de deux Rak’ah, celles d’el-Fitr et d’el-Adha sont de deux Rak’ah, complets, et non raccourcis, tel qu’enseigné par Mohammed ».
Ibn Majah, livre 5, Hadith 1339
‘Aishah a rapporté que le messager a dit qu’il a récité le takbir sept et cinq fois pour (la prière de l‘Eid) d’el Fitr et d’el Adha, mis à part le takbir pour le Roukou’ (position courbée).
Sahih Muslim Book 13, Hadith 17
Abou Houraira a rapporté que le messager d’Allah a interdit de jeûner pour les deux jours suivants : ‘Eid-el-Adha et ‘EId-el-Fitr.
Sunan Ibn Majah, livre 8, Hadith 45
Il fut rapporté que Ibn Abbas a dit: « le messager d’Allah a enjoint Zakatoul-Fitr (zakât payée à la fin du mois de ramadan) comme une purification pour la personne qui a jeûnée contre les paroles vaines et obscénités, ainsi que pour nourrir les pauvres. Quiconque la paie avant la prière [de l’’aïd] la verra acceptée en tant que zakât, et quiconque la paie après la prière, il s’agit d’une [simple] charité [ordinaire] ».
4. Les hadiths au sujet des fêtes de l’Eid contredisent le coran
Comme mentionné dans ci-dessus, et de l’aveu du premier hadith cité, les fêtes de l’aïd el Fitr et d’el adha sont venues remplacer des fêtes païennes du temps de l’antéislam (al Jâhiliyyah) qui avaient lieu à Médine chaque année (Sunan an-Nasa’i 1556, livre 19, Hadith 1). Ces fêtes ne sont mentionnées nulle part dans le coran pleinement détaillé (7:52, 6:114, 10:37), et sont basées sur des « hadiths autres que Dieu et Ses versets » (7:185, 12:111, 31:6, 45:6, 77:50) : Ce fait suffit à lui seul à démontrer qu’il s’agit de fêtes païennes.
D’autre part, les hadiths au sujet de ces deux fêtes contredisent le coran à de multiples niveaux :
4.1 Le coran décrète quatre sacrés mois pour le hajj, comment se peut-il que la fête de l’aïd el adha se situe an milieu du mois de dhoul hijjah après simplement 5 jours de pèlerinage ?
– L’aïd el adha (fête du sacrifice) marque la fin du pèlerinage sunnite et shiite qui dure cinq jours et l’aïd est célébrée le 10ème jour de Dhoul Hijjah : Ceci contredit le coran qui décrète le pèlerinage pour une durée d’au moins trois mois lunaires, lesquels coïncident avec les quatre mois sacrés (9:36) qui clôturent l’année lunaire musulmane (9:28).
الْحَجُّ أَشْهُرٌ مَّعْلُومَاتٌ فَمَن فَرَضَ فِيهِنَّ الْحَجَّ فَلَا رَفَثَ
وَلَا فُسُوقَ وَلَا جِدَالَ فِي الْحَجِّ وَمَا تَفْعَلُوا مِنْ خَيْرٍ يَعْلَمْهُ
اللَّهُ وَتَزَوَّدُوا فَإِنَّ خَيْرَ الزَّادِ التَّقْوَىٰ وَاتَّقُونِ يَا أُولِي الْأَلْبَابِ
(2:197) Le hajj doit être accompli pendant les mois bien connus. Ainsi, quiconque accompli le hajj dans cet intervalle doit s’abstenir de toute relation intime, mauvaise conduite et querelles pendant le hajj. Et Dieu sait parfaitement ce que vous faites. Et faites des provisions ; mais en réalité la chose la plus importante est la droiture. Et craignez Moi, O vous qui êtes doués d’intelligence !
« Les mois bien connus » (أَشْهُرٌ مَّعْلُومَاتٌ = ashhourou ma’loûmâtoun, pluriel normal = trois entités ou plus en arabe) signifient par définition au moins trois mois lunaires pour le hajj et non pas 5 jours comme décrété par les autorités sunnites corrompues. Ce fait détruit à lui seul la fête de l’aïd el adha marquant la soi-disant fin du pèlerinage.
إِنَّ عِدَّةَ الشُّهُورِ عِندَ اللَّهِ اثْنَا عَشَرَ شَهْرًا فِي كِتَابِ اللَّهِ
يَوْمَ خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ مِنْهَا أَرْبَعَةٌ حُرُمٌ ذَٰلِكَ
الدِّينُ الْقَيِّمُ فَلَا تَظْلِمُوا فِيهِنَّ أَنفُسَكُمْ وَقَاتِلُوا الْمُشْرِكِينَ
كَافَّةً كَمَا يُقَاتِلُونَكُمْ كَافَّةً وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ مَعَ الْمُتَّقِينَ
(9:36) En vérité, le nombre de mois décrétés par Dieu est de douze mois, conformément au livre de Dieu depuis le jour où Il a créé les cieux et la terre ; parmi eux, quatre sont sacrés. C’est la religion correcte. Alors ne causez pas de tort à vos âmes à ce sujet, et combattez les idolâtres d’un seul bloc, de la même façon qu’ils vous combattent d’un seul bloc. Et rappelez-vous que Dieu est du coté des véridiques.
Le verset 9:2 annonce que « Dieu et Son messager » sont libres de tout engagements passés précédemment avec les polythéistes et indique que ces derniers se voient accorder une trêve ou période de grâce de quatre mois (continus) avant que les hostilités ne reprennent.
Le verset suivant (9:3) annonce au même moment l’ouverture de la saison du hajj avec « le jour du plus grand pèlerinage ». En effet, le hajj est un plus grand pèlerinage que la ‘oumrah qui peut être pratiquée à n’importe quel moment de l’année : Ces deux versets établissent clairement le contexte d’ouverture de la saison du hajj dans la sourate 9 et 9:36 nous indique que les quatre mois de trêve décrétés pendant le hajj correspondent aux « quatre mois sacrés » du hajj.
L’article intitulé « les quatre mois sacrés du hajj », disponible sur ce site, prouve en détail pourquoi les quatre mois sacrés du hajj sont les quatre derniers de l’année musulmane, laquelle se termine avec dhoul hijjah, et nous ne rentrerons pas ici dans le détail par esprit de concision.
Les versets cités ci-dessus indiquent que le hajj dure au moins trois mois lunaires (2:197) correspondant aux quatre mois sacrés (9:2,-3, 9:32-37), et cela suffit à démontrer la supercherie sunnite du pèlerinage de cinq jours. Un pèlerinage si court occasionne une concentration humaine catastrophique pouvant causer jusqu’à plusieurs milliers de morts chaque année, comme nous en sommes malheureusement régulièrement témoins dans les nouvelles.
S’il y avait une fête marquant la fin du pèlerinage, elle aurait lieu à la fin du mois de dhoul hijjah (le dernier mois de l’année lunaire musulmane) et non pas le 10ème jour, c’est-à-dire presque en plein milieu de mois. Nous avons ici un exemple flagrant qui démontre que les hadiths prennent systématiquement le pas sur l’enseignement coranique dans l’Islam sunnite et shiite. Ce n’est qu’une raison parmi tant d’autres qui font que le jour du jugement dernier, le prophète déclarera :
وَقَالَ الرَّسُولُ يَا رَبِّ إِنَّ قَوْمِي اتَّخَذُوا هَٰذَا الْقُرْآنَ مَهْجُورًا
(25:30) Le messager dira: « Mon Seigneur, en vérité, mon peuple a traité ce coran tel [un livre] délaissée ».
4.2 Le sacrifice annuel de l’aïd el adha appauvri des millions de gens qui ne peuvent se le permettre alors que le coran autorise les pèlerins à ne pas sacrifier un animal lors du hajj s’ils n’en ont pas les moyens
– Un sacrifice est décrété pour ceux qui en ont les moyens pendant le hajj d’après le coran (2:196, 48:25), les autres devant « jeûner trois jours pendant le hajj, et sept [jours] une fois de retour chez eux(2:196). Si ceux qui font le pèlerinage ne sont pas tenus de faire un sacrifice s’ils n’en ont pas les moyens, alors pourquoi le sacrifice païen de l’eid al adha pousse-t-il des millions de pauvres gens de par le monde à sacrifier un animal chaque année ?
4.3 Les prières de l’aïd el fitr et de l’aïd el adha impliquent des rituels de prière païens non sanctionnés par le coran.
– En tant que musulmans, il est extrêmement important de ne pas participer aux prières rituelles de l’aïd el fitr ou de l’aïd el adha car ce sont des fêtes et rituels païens : Nous voyons notamment que les prières d’el Fitr et d’el Adha comprennent une récitation de sept et cinq takbirs respectivement (Ibn Majah, Livre 5, Hadith 1117), sauf en position courbée, et qu’il est interdit de jeûner lors de ces deux jours précis. Au contraire, si une personne fait le pèlerinage à la Mecque le 10 de dhoul hijjah et qu’elle n’a pas les moyens de sacrifier un animal, elle doit obligatoirement jeûner pendant trois jours de pèlerinage selon le coran (2:196). Quand aux multiples takbirs lors des prières de l’’aid, cela n’a bien sûr rien à voir avec le coran pleinement détaillé. Une nouvelle fois, nous sommes témoins du fait que les hadiths contredisent l’enseignement coranique.
4.4 Le coran nous ordonne de payer la zakât le jour de la moisson et non pas à la fin du mois du mois de ramadan
– Les sunnites paient leur zakât à la fin du mois de ramadan avant la prière de l’aïd el fitr (Sunan Ibn Majah, livre 8, Hadith 45). Le coran décrète par contre que la zakât doit être payée le jour de la récolte (6:147), ce qui implique le cycle des saisons (cycle solaire) pour les agriculteurs et le moment où on récolte le fruit de son salaire en général (voir l’article intitulé « zakât »). Payer sa zakât à un moment décrété par des « hadiths autres que Dieu et Ses versets » (45:6) est se soumettre à des lois païennes.
Conclusion :
Je comprends que cet article puisse surprendre et causer une certaine déception chez nombre de musulmans qui ignoraient même que les fêtes de fin de ramadan et du sacrifice ne sont pas mentionnées dans le coran pleinement détaillée (7:52, 6:114, 10:37). Ces fêtes ne sont autres que des fêtes païennes, et si vous êtes un vrai musulman, il est important de comprendre que la fête est finie. Point final. Suivre le coran ou les autorités sunnites et shiites, il faut choisir. Je comprends très bien que cela puisse poser de sérieux problèmes à tous ceux qui sont nés dans des familles sunnites ou shiites compte tenu de l’importance immense donnée à ces fêtes païennes.
L’islam n’est pas une religion qui condamne les gens à la tristesse et il n’est pas interdit de fêter un anniversaire, un mariage ou autre, à moins qu’une fête ou célébration ne soit liée à un héritage païen (par exemple halloween, l’aïd el fitr, l’‘aïd el adha, noël, saint Valentin ou autre). Il n’est pas non plus interdit de faire une fête, par exemple à la maison, à la fin du mois de ramadan si on le désire, car tout le monde est très heureux d’avoir accompli un jeûne souvent difficile. Par contre, en faire une fête religieuse, qui de plus semble être inspirée d’une fête païenne antéislamique si l’on s’en tient aux hadiths, et qui implique de se rendre à la mosquée pour pratiquer des rituels basés sur les hadiths et non décrétés par le coran revient purement et simplement à sombrer dans l’idolâtrie des hadiths. Il nous faut craindre Dieu exclusivement, et non le regard d’autrui. Quant à l’’aïd el adha, le simple fait que le coran décrète quatre mois sacrés continus pour faire le hajj (2:197, 9:2,-3, 9:32-37) fait qu’il est strictement impossible de pouvoir célébrer la fin du hajj après seulement cinq jours (!) et par-dessus le marché le 10 de dhoul hijjah, c’est-à-dire en plein milieu de ce mois. Voilà ce qu’on appelle un problème insoluble. Malheureusement, la plupart des gens se fichent en réalité du coran, et préfèrent continuer à suivre aveuglement ce que leurs parents ou imams leur ont enseignés.
Qu’Allah renforce notre foi et nous protège des « hadiths autres que Dieu et Ses versets » (45:6) et de la pression familiale et sociétale que cela engendre.