Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal interpréter dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une meilleure compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier et accroître notre savoir.

Nous allons prouver, s’il plaît à Dieu, que le nombre total de mots du Coran est protégé par le miracle du nombre dix-neuf (74:30).
La version Sunnite du Coran du Caire de 1924 est celle actuellement reconnue dans le monde sunnite et shiite comme étant parfaitement authentique, mais contient en réalité de nombreuses irrégularités liées à l’orthographe. Nous mentionnerons quelques exemples évidents à titre indicatif pour établir le lien avec l’essence de cet article qui est de prouver que quatre mots de la version sunnite du Coran de 1924 sont incorrectement écrits en un seul mot alors qu’ils doivent être chacun divisés en deux mots séparés et deux mots supplémentaires n’en forment en réalité qu’un seul. Nous nous appuierons sur la version de 1924 ainsi que sur les plus anciennes copies du Coran pour démontrer ces faits. Nous expliquerons également pourquoi les 112 Bismillahs non numérotés font bien partie du Coran tant d’un point de vue mathématique qu’historique et doivent donc être inclus dans le décompte total de mots. Ce sujet est un point litigieux en islam car de nombreux exégètes sunnites allèguent qu’ils ne font point partie du canon coranique, ce qui constitue une véritable conspiration contre la pureté et intégrité du livre révélé à notre saint prophète. Nous justifierons ensuite pourquoi les 30 groupes d’initiales coraniques qui préfacent 29 sourates sont systématiquement écrits en un seul mot quel que soit le nombre de lettres, ce qui est un point important à souligner afin d’établir un compte correct. Nous conclurons finalement que les 6236 versets numérotés du Coran ajoutés aux 112 Bismillahs non numérotés représentent un nombre total de mots qui est multiple de 19, nombre qui protège le Saint Coran de toute altération conformément à 74:30 qui est un verset à sens multiples.
Table des matières:
1. Décompte des mots coraniques : La controverse liée aux 112 bismillahs non numérotés
1.1 Il y a 77430 mots dans les 6236 versets numérotés de la version sunnite de 1924 du Coran
1.2 Devons-nous inclure dans le décompte des mots les 112 Bismillahs non numérotés ?
1.3 Les 112 Bismillahs non numérotés sont marqués en tant que versets dans certaines des plus anciennes copies du Coran
2. La version sunnite du Coran de 1924 est-elle parfaite ?
2.1 Irrégularités liées à l’orthographe
2.2 Plusieurs mots de la version sunnite du Coran de 1924 sont incorrectement écrits en un seul mot au lieu de deux ou vice versa
2.2.1 « Ba’da mâ »
2.2.2 « Ilyâsîne »
2.2.3 20:94: « Fils de ma mère »
3. Initiales coraniques : Chaque groupe d’initiales représente un seul mot
Conclusion : Combien de mots y a-t-il dans l’ensemble du Coran ?
1. Décompte des mots coraniques : La controverse liée aux 112 bismillahs non numérotés
1.1 Il y a 77430 mots dans les 6236 versets numérotés de la version sunnite de 1924 du Coran
Alors que restaurer la pureté du Coran jusqu’à la moindre lettre demeure à ce jour une tâche extraordinairement difficile compte tenu de nombreuses irrégularités dont nous citerons quelques exemples plus tard, calculer le nombre de mots et identifier s’ils sont protégés par le miracle de 19 ou autre système mathématique est autrement plus abordable.
Selon Wikipédia, « le Coran se compose de 77430 mots » (2 × 3 × 5 × 29 × 89): (Source : Wikipédia: https://en.wikipedia.org/wiki/Coran).
J’ai personnellement vérifié le décompte à l’aide de Microsoft Word qui permet de calculer le nombre de mots d’un document avec une précision absolue et il est indiscutable que les 6236 versets numérotés de la version du Coran sunnite établie au Caire en 1924 contiennent exactement 77430 mots. Vous pouvez par exemple télécharger le Tanzil Quran (http://tanzil.net/docs/download) et vérifier par vous-même : Il confirmera ce décompte.
1.2 Devons-nous inclure dans le décompte des mots les 112 Bismillahs non numérotés?
En plus des 6236 versets numérotés, il y a également 112 « Bismillahs » non numérotés qui préfacent 112 sourates. Le fait qu’ils ne soient pas numérotés est un consensus dans l’islam sunnite et s’avère être prouvé mathématiquement, par exemple grâce au miracle du pair et de l’impair :
L’addition de tous les 114 numéros de sourates du Coran est de 6555 et il y a 6236 versets numérotés. Si nous ajoutons chaque numéro de sourate à son nombre total de versets (par exemple sourate 1 + 7 versets = 8, sourate 2 + 286 versets = 288, sourate 3 + 200 versets = 203, etc … et que nous séparons ensuite les totaux pairs des totaux impairs, nous constatons que l’addition des totaux impairs est égale à 6555, tandis que l’addition de totaux pairs est égal à 6236 :

Le célèbre « miracle du pair et de l’impair » est évoqué dans le verset 89:3 (« Par le pair et l’impair ») et confirme symboliquement que 6236 versets numérotés sont assignés à 114 numéros de sourate dont l’addition est égale à 6555.
Une autre façon d’authentifier le système de numérotation du Coran, cette fois ci grâce au miracle de 19, est qu’il y a 5525 versets numérotés de 1:1 (le premier Bismillah qui est numéroté) jusqu’à 74:30 qui mentionne le miracle du nombre « dix-neuf » :
5525 = 1105 (valeur mathématique de « dix-neuf ») × 5. De plus, si l’on ajoute les numéros de sourates et de versets numérotés de 1:1 à 74:30, nous obtenons 2775 (addition des 74 premiers numéros de sourate) + 322771 (addition des 5525 premiers numéros de versets) = 325546 = 19 × 17134.
Un moyen très simple de prouver grâce au miracle du 19 que les 112 Bismillahs non numérotés font bien partie du Coran est le fait bien connu qu’il y a 114 Bismillahs au total (19 × 6), à savoir 112 Bismillahs non numérotés + deux Bismillahs numérotés en 1:1 et 27:30 = 114 Bismillahs = 19 × 6.
Ces propriétés mathématiques simples mais profondes démontrent l’authenticité du système de numérotation du Coran (6236 versets numérotés) ainsi que des 112 Bismillahs qui représentent des « bénédictions » au début de 112 sourates et se révèlent être des versets non numérotés.
En ce qui concerne le nombre total de mots dans le Coran sunnite (version 1924), si vous ajoutez les 112 Bismillahs non numérotés, expression qui contient quatre mots, il y a 77430 + (112 × 4) = 77878 mots (2 × 23 × 1693). De toute évidence, ni ce total ni les 77430 mots (2 × 3 × 5 × 29 × 89) des 6236 versets numérotés ne sont multiples de 19, mais nous reviendrons à cela plus tard.
1.3 Les 112 Bismillahs non numérotés sont marqués en tant que versets dans certaines des plus anciennes copies du Coran
Nous venons d’expliquer mathématiquement pourquoi nous devons inclure les mots des 112 Bismillahs non numérotés afin d’obtenir obtenir une base de données coranique complète.
De nombreux exégètes sunnites considèrent que les 112 Bismillahs non numérotés ne sont pas des versets coraniques (il n’y a pas de consensus dans l’islam sunnite sur ce point particulier) et considèrent parfois même qu’ils ne font pas partie du Coran tout court. A leur sens, seul le Bismillah au début de la sourate 1 et celui en 27:30 en font partie, ce qui explique l’affirmation selon laquelle il y a seulement 77430 mots dans le Coran, nombre qui exclut les 112 × 4 = 448 mots des Bismillahs non numérotés qui préfacent 112 sourates. Dans les plus anciens manuscrits comme dans les plus récents, les Bismillahs sont toujours présents au début de 113 sourates (à l’exception de la sourate 9) et pour bonne raison : Ils font en effet bien partie du Saint Coran. Prétendre le contraire est un très grave péché et une atteinte à l’intégrité de la Parole d’Allah similaire à la conspiration de Rashad Khalifa qui a prétendu à tort que 9:128-129 sont des faux versets.

Ce qui précède correspond au début de la sourate 22 du codex Parisino Petropolitanus [BNF Arabe 328 (c)] qui a été daté au carbone 14 entre 568 et 645 avec une précision de 97,2%, ce qui en fait le plus ancien manuscrit coranique connu à ce jour. Le prophète est décédé en 632, ce qui implique que ce manuscrit a soit été écrit de son vivant ou peu de temps après. Nous voyons que le « Bismillah » est bien présent (souligné ci-dessus en rouge), mais surtout qu’il est suivi d’un groupe de points (cerclés en rouge), lesquels sont utilisés en fin de verset pour séparer les différents ayât (versets) du Codex Parisino Petropolitanus et autres Corans. En d’autres termes, les Bismillahs non numérotés sont d’authentiques versets coraniques, et doivent impérativement être pris en compte afin d’établir un décompte de mots complet.
2. La version sunnite du Coran de 1924 est-elle parfaite ?
2.1 Irrégularités liées à l’orthographe
Bien que la version officielle sunnite du Coran qui a été « authentifiée » par un comité d’imams au Caire en 1924 soit considérée par beaucoup dans le monde sunnite et chiite comme la version parfaite et inchangée du Coran, il existe malheureusement de nombreuses anomalies orthographiques. Le but de cet article n’est pas de tenter d’édifier une liste extensive, ce qui est strictement impossible à ce stade vu la complexité du problème, mais simplement d’ouvrir l’esprit du lecteur sur le fait qu’elles sont bien réelles. Considérons par exemple ce qui suit :
– Pourquoi le mot « kitab » (livre) s’écrirait-il « كِتَب » sans « alif » (ا = lettre A) dans quasiment l’intégralité du Coran sunnite (256 fois sur 260 fois), alors qu’il y a un alif (كِتَاب) en 13:38, 15:4, 18:27 et 27:1 (4 fois)?
– Pourquoi le mot « wâhid » (وَاحِد = unique) est-il écrit sans alif dans le Coran sunnite (il est écrit وَحِد) alors qu’il existe de nombreux exemples de « wâheed » (وَاحِد) avec un alif dans les copies les plus anciennes du premier siècle AH (après l’hégire) et les Arabes sont les premiers à admettre qu’il se prononce avec un «A» long, ce qui implique qu’il devrait être écrit avec un « alif » car la langue arabe s’écrit comme elle se prononce ?
– Pourquoi le mot « bastatan » (بَسْطَةً = abondamment) de la racine « basata » (بَسَطَ) est-il correctement écrit avec la lettre « sin » (س) en 2:247 alors qu’il est de toute évidence mal orthographié avec la lettre « sad » (ص) dans le mot « bastatan » (بَصْۜطَةً) en 7:69?
Il y a un nombre indéterminé d’anomalies similaires qui affectent possiblement nettement plus d’un millier de mots au total (y compris les répétitions) dans la version du Coran sunnite de 1924. Le Coran n’a de toute évidence pas été révélé en 1924 à un comité d’imams sunnites, mais directement à Mohammed de son vivant et il n’y a aucune raison objective pour laquelle une entreprise aussi monumentale que la leur aurait été exsangue d’erreurs, d’autant plus qu’il y a de nombreuses divergences même entre les plus anciennes copies du Coran.
Le Coran est codé mathématiquement (15:9, 56:78) et c’est ce qui permettra finalement à la race humaine de purifier le Coran à 100%, s’il plaît à Dieu. La raison pour laquelle nous attirons l’attention sur ces irrégularités est pour établir un parallèle avec le fait qu’un petit nombre de mots sont également corrompus dans leur forme dans la version sunnite de 1924 :
2.2 Plusieurs mots de la version sunnite du Coran de 1924 sont écrits incorrectement en un seul mot au lieu de deux ou vice versa
2.2.1 Ba’da mâ
Il est étonnant de constater que trois mots sont incorrectement écrits en 2:181, 8:6 et 13:37 dans la version sunnite du Coran de 1924. Dans les trois cas, c’est le même mot « ba’damâ » (بَعْدَمَا = « après que ») qui est en cause, lequel est écrit en un seul mot au lieu de deux mots séparés (مَا + بَعْدَ = ba’da + mâ).
Ci-dessous, voici l’exemple de corans sunnites en ligne qui suivent le comité sunnite de 1924 et écrivent « بَعْدَمَا » (ba’damâ) en un seul mot :
فَمَنۢ بَدَّلَهُۥ بَعْدَمَا سَمِعَهُۥ فَإِنَّمَآ إِثْمُهُۥ عَلَى ٱلَّذِينَ يُبَدِّلُونَهُۥٓ إِنَّ ٱللَّهَ سَمِيعٌ عَلِيمٌ (2:181)
Vous pouvez consulter par exemple les liens suivants pour le constater par vous-mêmes :
http://corpus.quran.com/wordbyword.jsp?chapter=2&verse=181#(2:181:1)
http://corpus.quran.com/wordbyword.jsp?chapter=8&verse=6#(8:6:1)
http://corpus.quran.com/wordbyword.jsp?chapter=13&verse=37#(13:37:1)
https://read.quranexplorer.com/2/1/181/Usmani/Mishari-Rashid/Hide/Tajweed-OFF
Sur Quran.com, « Ba’da ma » est correctement écrit en deux mots en 2:181 et 8:6, mais pas en 13:37 où il est écrit en un seul mot:
Incroyablement, les mêmes mots « ba’di Mâ » (بَعْدِ مَا = « après que »), prononcés « ba’di » (بَعْدِ) au lieu de « ba’da » (بَعْدَ) à cause du cas indirect associé avec la préposition « min » (مِنۢ = de, à partir de) dans « min ba’di mâ » (مِنۢ بَعْدِ مَا, littéralement « d’après que »), est correctement écrit en deux mots séparés pas moins de 30 (trente) fois (!) dans l’intégralité des Corans sunnites, par exemple en 2:75, 2: 109, 2: 145, 2: 159, 2: 181, 2: 209, 2: 211, 2: 213, 2: 253, 3:19, etc…
Pour quelle raison funeste « ba’damâ » (بَعْدَمَا = « après que ») devrait-il être écrit en un seul mot alors que les mêmes mots « Ba’di Mâ » (بَعْدِ مَا = « après que ») sont systématiquement écrits en deux mots séparés ? L’imposture est flagrante, et nous allons le prouver de manière irréfutable.
Pour commencer, plusieurs Corans imprimés tels que la traduction de Yusuf Ali écrivent correctement « ba’da » et « mâ » en deux mots séparés en 2:181, 8:6 et 13:37. De plus, et avant tout, « ba’da mâ » (بَعْدِ مَا) est écrit en deux mots séparés dans les trois versets dans les plus anciennes copies du Coran. Ci-dessous, nous présentons neuf manuscrits différents (pour la plupart datant du premier siècle de l’hégire) pour les versets 2:181, 8:6 et 13:37 (3 manuscrits différents pour chaque verset), lesquels confirment unanimement que « ba’da mâ » (بَعْدِ مَا) doit être écrit exactement comme partout ailleurs dans le Coran, c’est-à-dire en deux mots séparés :

Verset 2:181: BNF: Arabe 331, graphie Hijazi: « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 2:181: Sanaa Dar al-mahtutat: DAM 01-29.1, graphie Hijazi: « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 2:181: codex Weinstein II 1913: « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 8:6: Codex Weinstein 1913: « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 8:6: codex Parisino Petropolitanus: BNF 328 (a), graphie Hijazi: « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 8:6: Topkapi Sarayi Muzesi: M1: « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 13:37: BNF: Arabe 325 (a) : « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 13:37: Codex Parisino Petropolitanus: BNF 328 (a), graphie Hijazi : « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.

Verset 13:37: Topkapi Sarayi Muzesi: M1: « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) est écrit en deux mots séparés et non un.
Nous pourrions facilement fournir plus de preuves que « Ba’da mâ » (مَا بَعْدَ) s’écrit bien en deux mots séparés dans les plus anciens manuscrits. Le fait qu’il soit écrit en un seul mot dans la version sunnite du Coran de 1924 en 2:181, 8:6 et 13:37 est donc une corruption flagrante de la structure du texte et doit par conséquent être corrigé.
2.2.2 Ilyâsîne
Un autre mot qui est écrit incorrectement dans le Coran sunnite est le nom « Ilyâsîne » (إِليَاسِين) dans le verset suivant :
سَلَٰمٌ عَلَىٰٓ إِلْ يَاسِينَ
(37:130) Que la paix soit sur Elias et ceux semblables à lui.
Tout d’abord, nous constatons qu’Elias est écrit de manière inhabituelle dans une forme plurielle, à savoir « Ilyâsîne » (إِليَاسِين), ce qui est pourquoi la traduction ci-dessus propose « Que la paix soit sur Elias et ceux semblables à lui. ».
Mais surtout, nous voyons que le nom « Ilyasîn » (إِليَاسِين) est de toute évidence incorrectement écrit en deux mots car « Il » (إِلْ) est séparé de « Yâsîn » (يَاسِين). Nous avons une preuve coranique que ce nom est écrit incorrectement car le même nom « Elias » est correctement écrit « إِلْيَاسَ » (Ilyâs) en un seul mot dans les versets 6:85 et 37:123. En d’autres termes, le verset 37:130 doit logiquement être écrit de la manière suivante :
سَلَٰمٌ عَلَىٰٓ إِليَاسِينَ
(37:130) Que la paix soit sur Elias et ceux semblables à lui.
2.2.3 20:94: « Fils de ma mère »
قَالَ يَبْنَؤُمَّ لَا تَأْخُذْ بِلِحْيَتِى وَلَا بِرَأْسِىٓ إِنِّى خَشِيتُ
أَن تَقُولَ فَرَّقْتَ بَيْنَ بَنِىٓ إِسْرَٰٓءِيلَ وَلَمْ تَرْقُبْ قَوْلِى
(20:94) Il dit: « Ô fils de ma mère; ne me tire pas par ma barbe et ma tête. En vérité, je craignais que tu dirais, `Tu as divisé les fils d’Israël et désobéi ma parole’ ».
“يَبْنَؤُمَّ” (Ya’ibna oumma = Ô fils de ma mère) en 20:94 est incorrectement écrit sans alif dans le mot « إِبْن » (Ibn = fils) tel que démontré dans tous les versets du Coran qui utilisent le même mot et doit être changé en « يَابْنَ أُمَّ » (Ya’ibna oumma = Ô fils de ma mère) en deux mots séparés car c’est une règle universelle en arabe que deux mots différents (fils + mère) doivent systématiquement être séparés :
قَالَ يَابْنَ أُمَّ لَا تَأْخُذْ بِلِحْيَتِى وَلَا بِرَأْسِىٓ إِنِّى خَشِيتُ
أَن تَقُولَ فَرَّقْتَ بَيْنَ بَنِىٓ إِسْرَٰٓءِيلَ وَلَمْ تَرْقُبْ قَوْلِى
De plus, nous trouvons la même expression « ٱبْنَ أُمَّ » (Ibna oumma = fils de ma mère) correctement écrite en deux mots en 7:150, ce qui confirme bien l’imposture de l’orthographe en un seul mot en 20:94 :
7:150 :
وَلَمَّا رَجَعَ مُوسَىٰٓ إِلَىٰ قَوْمِهِۦ غَضْبَانَ أَسِفًا قَالَ بِئْسَمَا
خَلَفْتُمُونِى مِنۢ بَعْدِىٓ أَعَجِلْتُمْ أَمْرَ رَبِّكُمْ وَأَلْقَى ٱلْأَلْوَاحَ وَأَخَذَ
بِرَأْسِ أَخِيهِ يَجُرُّهُۥٓ إِلَيْهِ قَالَ ٱبْنَ أُمَّ إِنَّ ٱلْقَوْمَ ٱسْتَضْعَفُونِى وَكَادُوا۟
يَقْتُلُونَنِى فَلَا تُشْمِتْ بِىَ ٱلْأَعْدَآءَ وَلَا تَجْعَلْنِى مَعَ ٱلْقَوْمِ ٱلظَّٰلِمِينَ
Les plus anciennes copies du Coran n’indiquent pas de séparation entre ces deux mots (elles les écrivent incorrectement en un seul mot) en 20:94, mais il nous faut recourir à la logique la plus élémentaire et au bon sens à la lumière de 7:150 et des règles de l’arabe et tout simplement conclure qu’une erreur d’origine humaine a été commise dans une copie très ancienne du Coran, laquelle a été ensuite répliquée dans toutes les copies suivantes.
Il y a donc quatre mots dans la version sunnite du Coran de 1924 qui sont incorrectement écrits en un seul mot [trois mots « b’ada ma » et « Ya’ibna oumma » (« Ô fils de ma mère »)] alors qu’ils doivent de toute évidence être divisés en deux mots et le nom « Ilyasîn » qui est incorrectement écrit en deux mots (Il yâsîn) mais doit être écrit en un seul mot (« Ilyâsîne »).
Les sunnites affirment qu’il y a 77430 mots (3 × 53 × 487) dans les 6236 versets numérotés du Coran. Nous savons maintenant qu’il s’agit d’une erreur et qu’il y a en fait en tout quatre mots supplémentaires (4 mots écrits un seul mot au lieu de deux = 8 mots = 4 mots supplémentaires et deux mots au lieu d’un, ce qui porte le total à 77430 + 4 – 1 = 77433 mots (3 × 53 × 487) dans les 6236 versets numérotés du Coran. Manifestement, ce total n’est pas non plus multiple de 19.
3. Initiales coraniques: Chaque groupe d’initiales représente un seul mot
Un autre point qui doit être clarifié avant de prouver que le grand total des mots coraniques est multiple de 19 sont les initiales coraniques. Il y a 30 groupes d’initiales coraniques allant d’une à cinq lettres et qui préfacent 29 sourates. Chaque lettre initiale devrait-elle être considérée comme un mot, ou plutôt chaque ensemble d’initiales ? Les manuscrits coraniques les plus anciens apportent une réponse unanime car les groupes d’initiales sont systématiquement écrits en un seul mot :



Ci-dessus, nous trouvons respectivement le début de la sourate 11 (sourate Houd) et 20 (sourate TaHa) dans le codex Parisino Petropolitanus BNF Arabe 328 (c) (daté au carbone 14 entre 568 et 645 EC) alors que la troisième image correspond au début de la sourate 19 dans le codex M a VI 165, également datant du 1er siècle de l’hégire et conservé à l’Université de Tübingen en Allemagne.
Nous voyons que les initiales coraniques « Alif, Lam, Ra » (الر), « Ta Ha » (طه), ainsi que « Kaf, Ha, Ya, ‘Aïn, Sad » (كهيعص) – soulignées en rouge – sont écrites dans tous les cas en un seul mot. Le fait que les lettres « Lam » et « Ra » soient liées dans le groupe d’initiale « Alif-Lam-Ra » (première image ci-dessus) démontre à l’évidence que les trois initiales coraniques forment un seul mot, conformément à la règle consistant à joindre les lettres en arabe.
Nous pourrions fournir une quasi-infinité d’exemples similaires de groupe d’initiales coraniques écrits en un seul mot : C’est la norme universelle. Les musulmans sunnites calculent les mots de la même manière pour ce qui est des initiales coraniques et notre but est simplement de présenter des preuves historiques qui illustrent pourquoi une seule initiale (comme en 50:1) ou un groupe d’initiales (de deux à cinq initiales comme dans 19:1) sont systématiquement comptés comme un seul mot.
Conclusion : Combien de mots y a-t-il dans l’ensemble du Coran?
Nous avons prouvé de manière irréfutable que le décompte des mots dans la version du Coran sunnite de 1924 est incorrect :
– Il y a, si plaît à Dieu, 77433 mots (et non pas 77430) dans la section numérotée du Coran (6236 versets numérotés) une fois que nous corrigeons :
1. les trois mots « Ba’damâ » (بَعْدَمَا) écrits en un seul mot au lieu de deux (« ba’da » + « mâ » = مَا بَعْدَ) en 2:181, 8:6 et 13:37 (= +3 mots).
2 « Ya’ibna oumma ». (يَبْنَؤُمَّ = Ô fils de ma mère) en 20:94 est incorrectement écrit sans alif en ce qui concerne le mot « إِبْن » (Ibn = fils) tel que démontré dans tous les versets du Coran qui utilisent le même mot et doit être changé en « يَابْنَ أُمَّ » (Ya’ibna oumma = Ô fils de ma mère) en deux mots séparés (= + 1 mot) comme c’est le cas en 7:150.
3. « Ilyâsîne » (إِليَاسِين) s’écrit en un seul mot et non pas deux (إِلْ يَاسِينَ) en 37:130 (= – 1 mot).
Nous savons pour sûr qu’il s’agit d’une erreur car le même nom « Elias » est correctement écrit « إِلْيَاس » (Ilyâs) en un seul mot en 6:85 et 37:123.
77430 + 3 mots + 1 mot – 1 mot = 77433 mots dans les 6236 versets numérotés du Coran.
– Les 112 Bismillahs non numérotés font également partie du Coran comme en témoignent les manuscrits les plus anciens, par exemple le codex Parisino Petropolitanus dans la sourate 22 et le Codex M a VI 165 (Université de Tübingen, fin 1er siècle AH) où les Bismillahs sont marqués en tant que versets coraniques par un groupe de points juste après l’expression de quatre mots. Le codex Parisino Petropolitanus a été daté au carbone 14 entre 568 et 645 avec une précision de 97,2%, ce qui en fait probablement le plus ancien manuscrit connu à ce jour. De plus, plusieurs systèmes mathématiques confirment que les 112 Bismillahs non numérotés font bien partie du livre de Dieu, par exemple le fait bien connu qu’il y a 114 Bismillahs au total (112 non numérotés + 2 dans les versets numérotés en 1:1 et 27:30), et 114 = 19 × 6. Par conséquent, les quatre mots des Bismillahs qui préfigurent 112 sourates (4 × 112 = 448 mots) doivent être inclus dans le nombre total de mots.
Ajoutons donc maintenant le total nombre de mots liées au 6236 versets numérotés (77433) et aux 112 Bismillahs (448) :
77433 mots (de 1:1 à 114:6) dans les 6236 versets numérotés du Coran + 448 mots dans les 112 Bismillahs non numérotés (112 Bismillahs non numérotés × 4 mots) = 77881 = 19 × 4099.
Le rôle du miracle de 19 est de protéger le Coran de toute altération :
عَلَيْهَا تِسْعَةَ عَشَرَ
(74:30) Dix-neuf est chargé d’y veiller.
Compte tenu de ce fait impressionnant, il est à noter que la valeur mathématique du mot singulier « kalimat » (كَلِمَة = « mot ») est également multiple de 19 :
Valeur mathématique de « kalimat » (كَلِمَة = mot)
= 95 = 19 × 5
De plus, le pluriel « kalimat » (كَلِمَٰت = mots) apparaît exactement 19 fois dans toutes ses formes :
2:37 (1) كلمت, 2:124 (1) كلمت, 6:34 (1) كلمت, 6:115 (2) كلمت + كلمت, 7:137 (1) كلمت, 7:158 (1) كلمت, 8:7 (1) كلمت, 10:33 (1) كلمت, 10:64 (1) كلمت, 10:82 (1) كلمت, 10:96 (1) كلمت, 18:27 (1) كلمت, 18:109 (2) كلمت + كلمت, 31:27 (1) كلمت, 40:6 (1) كلمت, 42:24 (1) كلمت, 66:12 (1)كلمت = 19 occurrences du pluriel « kalimat » (mots).
Il est à noter que les 19 occurrences réfèrent systématiquement aux « mots » de Dieu, c’est-à-dire à Sa révélation.
C’est à mon sens une indication forte qui corrobore le fait que la fréquence totale des « mots » du Coran est codée avec le nombre 19.
A moins qu’il ne puisse être prouvé de manière concluante qu’il existe des problèmes supplémentaires liés au total des mots en dehors de « ba’da mâ » (après que), « Ya’ibna oumma » (Ô fils de ma mère) et « Ilyâsîne », ce résultat servira, s’il plaît à Dieu, de nouvelle référence.
Ce résultat expose non seulement la corruption de la version du Coran de 1924 et tous les sunnites qui conspirent contre l’intégrité du livre d’Allah en alléguant que les 112 Bismillahs non numérotés n’en font pas partie, mais également Rashad Khalifa qui a prétendu à tort que 9:128-129 sont des faux versets. Les versets 9:128-129 sont composés de 29 mots, et 77881 (19 × 4099) – 29 mots = 77852 = 2 × 2 × 19463 = RESULTAT NON MULTIPLE DE 19. Même si l’on écarte les 112 Bismillahs non numérotés, 77433 (nombre de mots des 6236 versets numérotés) – 29 mots = 77404 = 2 × 2 × 37 × 523 = RESULTAT NON MULTIPLE DE 19.
Je suggère fortement aux personnes qui suivent encore Rashad Khalifa de quitter son mouvement, car sa thèse corrompue a déjà été démontée, et le sera de façon exponentielle et écrasante dans le futur.
سَنُرِيهِمْ ءَايَٰتِنَا فِى ٱلْءَافَاقِ وَفِىٓ أَنفُسِهِمْ حَتَّىٰ يَتَبَيَّنَ
لَهُمْ أَنَّهُ ٱلْحَقُّ أَوَلَمْ يَكْفِ بِرَبِّكَ أَنَّهُۥ عَلَىٰ كُلِّ شَىْءٍ شَهِيدٌ
(41:53) Nous leur montreront Nos preuves, par-delà les horizons, ainsi qu’au plus profond de leurs âmes, jusqu’à tant qu’il leur soit manifestement prouvé qu’il s’agit de la vérité. Ne suffit-il donc pas que ton Seigneur soit témoin de toutes choses ?
Article publié le 29/10/2020 et mis à jour le 27/04/2022.